[SP] J’ai lu: Je suis un des leurs de David Ruiz Martin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman « Je suis un des leurs », que j’ai eu la chance de recevoir directement de la part de l’auteur, David Ruiz Martin.

Hé oui, je vous avais déjà parlé de ce roman il y a un peu plus d’un an et je me permets de vous reposter mon avis car le roman a été ressorti mi mai 2019 aux Editions Nouvelle Bibliothèque (l’auteur s’auto-publiait auparavant) et comme j’avais beaucoup aimé le roman j’ai trouvé chouette de vous reposter mon avis (même si je n’ai physiquement pas cette nouvelle édition en ma possession), pour vous donner envie de lire cet excellent roman ! Je profite de cet article pour féliciter David pour ce super parcours, c’est vraiment mérité !

Je dois dire que quand j’ai lu la 4ème de couverture, j’ai tout de suite été tentée par l’intrigue de ce roman !!! De l’amour, du mystère, des secrets de famille… tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire !

En plus de la couverture qui a changée, quelques petites corrections ont été apportées au roman, en particulier les traductions des passages en Espagnol en bas de page, ce que je trouve super chouette si les lecteurs ne comprennent pas cette langue.

L’auteur a écrit dans la postface du roman que celui-ci aurait dû être chronologiquement son premier livre car il l’avait commencé avant les autres mais ne l’avait pas terminé, le sujet de la guerre civile espagnole lui tenant particulièrement à coeur, ses grands-parents l’ayant vécue. Avant ce roman, il avait donc auto-publié 2 thrillers, « Le syndrome du morveux » et « Que les murs nous gardent » qui sont dorénavant dans ma pile à lire car je les ai acheté en fin d’année passée 😉 Je vous en reparlerai en temps voulu et j’espère que ces derniers seront également republiés par une maison d’édition !!

(le résumé a été pris sur Amazon, la photo de la couverture sur la page Facebook de l’auteur et la dernière photo provient de mon Instagram !)

Nombre de pages: 389 pages

Edition: Editions Nouvelle Bibliothèque

Date de parution: 15 mai 2019

Résumé:

Lorsque Raúl Pontes, journaliste désabusé et mal dans sa peau, apprend l’existence d’un grand-père passé pour mort depuis trente ans, son sang ne fait qu’un tour. Qui est cet homme et pourquoi a-t-il disparu aussi longtemps ? Persuadé que ce nouveau coup est l’œuvre de ses sœurs et de son irresponsable mère, un seul choix s’offre à lui : celui de pousser la porte de ce passé occulte. Horacio, ce grand-père au comportement amer lui demande alors une faveur étrange : retrouver son amour perdu il y a plus de soixante-dix ans, lors de la guerre civile espagnole. C’est sceptique que, finalement, Raúl accepte, ignorant que c’est un pan entier de sa propre histoire qu’il s’apprête à déterrer. Ses indices le mèneront jusque dans la capitale espagnole, en plein cœur du Madrid historique et de sa ferveur perpétuelle… …mais le pousseront, aussi, bien plus loin, aux limites de l’insoutenable, où se mêlent les œuvres d’amour et de mort d’une guerre civile injuste et fratricide. Lancé sur les traces de cet amour impossible, Raúl ignore que cette plongée fulgurante dans ce pays rongé par le souvenir ébranlera ses convictions et les fondements mêmes de sa propre existence.

Mon avis: 

Dans ce roman, écrit à la première personne du singulier, on suit Raúl, jeune trentenaire, journaliste, qui vit à Neuchâtel, en Suisse. Lors de l’enterrement de sa grand-mère Inès, il va faire la connaissance de son grand-père Horacio, qu’il pensait mort car celui-ci n’avait plus aucun contact avec sa fille, la mère de Raoul. Intrigué, Raúl décide de partir rendre visite à ce grand-père dont il ignore tout et se part donc en France, à Lyon, où ce dernier réside dans un EMS.

Lors de leur rencontre, Horacio donne une mission très spéciale à son petit-fils retrouvé: il devra partir en Espagne, à Madrid plus précisément, et marcher sur les traces de son aïeul pour retrouver la femme que celui-ci a aimé durant toute sa vie en secret, la belle danseuse gitane Belinda. Horacio l’avait rencontré après avoir fuit son pays, alors qu’il s’était déjà engagé auprès d’Inès, enceinte alors de leur fille.

Dès que Raúl arrive en Espagne, le récit prend de la vitesse car il commence à prendre ses marques à Madrid où il fait la connaissance d’une partie de sa famille.

Tous les personnages sont très attachants, la famille de Vidal, le frère de Horacio, est juste exceptionnelle, on aurait envie de s’asseoir à leur table et de boire une bonne bière accompagnée de tapas avec eux !

L’auteur a su retranscrire à la perfection l’ambiance qui je pense doit régner à Madrid, (je ne peux que le supposer, n’ayant moi-même jamais eu encore la chance d’y aller!), les couleurs de la ville, ses odeurs et les différents quartiers… on s’y croirait !

Peu à peu, Raúl prend sa place au coeur de cette ville, un déclic se fait et il retrouve des souvenirs perdus au contact de sa famille retrouvée, y compris la langue espagnole dont il pensait n’avoir que de vagues notions.

Quand il rencontre la jolie Luiza, on se rend vite compte que l’histoire d’amour déjà vécue à l’époque par son grand-père se répète… mais même si pour ma part j’ai très vite compris comment tout ça allait se terminer, j’ai été étonnée de la fin qui m’a ravie et attristée en même temps (vous comprendez pourquoi en lisant le livre 😉 )

J’ai aimé les rapports entre les personnages, les dialogues sonnent justes, l’émotion est réellement là quand on découvre les passages où Horacio et Vidal, son frère, racontent leurs souvenirs sanglants de la guerre civile espagnole. Je dois avouer que j’ignorais tout de la manière dont l’Epagne a été déchirée sous le joug de Franco donc j’ai apprécié en connaître plus sur cette sombre période, même si cela m’a pour le moins bouleversée de découvir ce pan de l’Histoire.

Certains passages relatant la guerre m’ont réellement choquée, comme l’explication de ce qu’il s’est passée à Guernica.

L’histoire est bien menée, l’écriture est fluide, le vocabulaire riche et les chapitres plutôt courts permettent de bien rythmer le récit.

Pour finir, j‘ai aimé le fait que le roman fasse l’apologie de la famille car finalement c’est nos proches qui sont notre plus grande richesse ! A méditer…

Un roman que j’ai quitté à regret, des personnages dont je me rappellerai longtempsune magnifique découverte que je ne peux que vous conseiller si vous aimez les secrets de famille et les histoires d’amour avec une touche historique!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

J’espère que ce roman rencontrera le succès qu’il mérite mais je ne me fais pas trop de soucis 😉

Et vous, vous avez déjà lu un livre de cet auteur ? 

Dites-moi tout 🙂

A bientôt!

*merci à David Ruiz Martin pour l’envoi de son livre ainsi que pour sa confiance !

[SP] J’ai lu: Je suis un des leurs de David Ruiz Martin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman « Je suis un des leurs », que j’ai eu la chance de recevoir directement de la part de l’auteur, David Ruiz Martin.

Il s’agit du 3ème roman auto-édité de cet auteur suisse, après le « Syndrome du morveux » et « Que les murs nous gardent », mais le premier qui n’est pas un thriller.

L’auteur a également écrit dans la postface du roman que celui-ci aurait dû être chronologiquement son premier livre car il l’avait commencé avant les autres mais ne l’avait pas terminé, le sujet de la guerre civile espagnole lui tenant particulièrement à coeur, ses grands-parents l’ayant vécue.

Je dois dire que quand j’ai lu la 4ème de couverture, j’ai tout de suite été tentée par l’intrigue de ce roman !!! De l’amour, du mystère, des secrets de famille… tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire !

(le résumé a été pris sur Amazon, les photos sont tirées de mon Instagram)

Nombre de pages: 389 pages

Edition: The BookEdition

Date de parution: 20 mars 2018

Résumé:

Lorsque Raúl Pontes, journaliste désabusé et mal dans sa peau, apprend l’existence d’un grand-père passé pour mort depuis trente ans, son sang ne fait qu’un tour. Qui est cet homme et pourquoi a-t-il disparu aussi longtemps ? Persuadé que ce nouveau coup est l’œuvre de ses sœurs et de son irresponsable mère, un seul choix s’offre à lui : celui de pousser la porte de ce passé occulte. Horacio, ce grand-père au comportement amer lui demande alors une faveur étrange : retrouver son amour perdu il y a plus de soixante-dix ans, lors de la guerre civile espagnole. C’est sceptique que, finalement, Raúl accepte, ignorant que c’est un pan entier de sa propre histoire qu’il s’apprête à déterrer. Ses indices le mèneront jusque dans la capitale espagnole, en plein cœur du Madrid historique et de sa ferveur perpétuelle… …mais le pousseront, aussi, bien plus loin, aux limites de l’insoutenable, où se mêlent les œuvres d’amour et de mort d’une guerre civile injuste et fratricide. Lancé sur les traces de cet amour impossible, Raúl ignore que cette plongée fulgurante dans ce pays rongé par le souvenir ébranlera ses convictions et les fondements mêmes de sa propre existence.

Mon avis: 

Dans ce roman, écrit à la première personne du singulier, on suit Raoul, jeune trentenaire, journaliste, qui vit à Neuchâtel, en Suisse. Lors de l’enterrement de sa grand-mère Inès, il va faire la connaissance de son grand-père Horacio, qu’il pensait mort car celui-ci n’avait plus aucun contact avec sa fille, la mère de Raoul. Intrigué, Raoul décide de partir rendre visite à ce grand-père dont il ignore tout et se part donc en France, à Lyon, où ce dernier réside dans un EMS.

Lors de leur rencontre, Horacio donne une mission très spéciale à son petit-fils retrouvé: il devra partir en Espagne, à Madrid plus précisément, et marcher sur les traces de son aïeul pour retrouver la femme que celui-ci a aimé durant toute sa vie en secret, la belle danseuse gitane Belinda. Horacio l’avait rencontré après avoir fuit son pays, alors qu’il s’était déjà engagé auprès d’Inès, enceinte alors de leur fille.

Dès que Raoul arrive en Espagne, le récit prend de la vitesse car il commence à prendre ses marques à Madrid où il fait la connaissance d’une partie de sa famille.

Tous les personnages sont très attachants, la famille de Vidal, le frère de Horacio, est juste exceptionnelle, on aurait envie de s’asseoir à leur table et de boire une bonne bière accompagnée de tapas avec eux !

L’auteur a su retranscrire à la perfection l’ambiance qui je pense doit régner à Madrid, (je ne peux que le supposer, n’ayant moi-même jamais eu encore la chance d’y aller!), les couleurs de la ville, ses odeurs et les différents quartiers… on s’y croirait !

Peu à peu, Raoul prend sa place au coeur de cette ville, un déclic se fait et il retrouve des souvenirs perdus au contact de sa famille retrouvée, y compris la langue espagnole dont il pensait n’avoir que de vagues notions.

Quand il rencontre la jolie Luiza, on se rend vite compte que l’histoire d’amour déjà vécue à l’époque par son grand-père se répète… mais même si pour ma part j’ai très vite compris comment tout ça allait se terminer, j’ai été étonnée de la fin qui m’a ravie et attristée en même temps (vous comprendez pourquoi en lisant le livre 😉 )

J’ai aimé les rapports entre les personnages, les dialogues sonnent justes, l’émotion est réellement là quand on découvre les passages où Horacio et Vidal, son frère, racontent leurs souvenirs sanglants de la guerre civile espagnole. Je dois avouer que j’ignorais tout de la manière dont l’Epagne a été déchirée sous le joug de Franco donc j’ai apprécié en connaître plus sur cette sombre période, même si cela m’a pour le moins bouleversée de découvir ce pan de l’Histoire.

Certains passages relatant la guerre m’ont réellement choquée, comme l’explication de ce qu’il s’est passée à Guernica.

L’histoire est bien menée, l’écriture est fluide, le vocabulaire riche et les chapitres plutôt courts permettent de bien rythmer le récit.

Pour finir, j‘ai aimé le fait que le roman fasse l’apologie de la famille car finalement c’est nos proches qui sont notre plus grande richesse ! A méditer…

Un roman que j’ai quitté à regret, des personnages dont je me rappellerai longtempsune magnifique découverte que je ne peux que vous conseiller si vous aimez les secrets de famille et les histoires d’amour avec une touche historique! Il me faut lire maintenant les deux premiers romans de l’auteur 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Et vous, vous avez déjà lu un livre de cet auteur ? 

Dites-moi tout 🙂

A bientôt!

*merci à David Ruiz Martin pour l’envoi de son livre ainsi que pour sa confiance !

[SP] J’ai lu: Qui a tué Heidi ? de Marc Voltenauer

Coucou tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du nouveau roman de l’écrivain suisse Marc Voltenauer, auteur du « Dragon du Muveran » que j’avais adoré et littéralement dévoré (vous pouvez en trouver ma revue ici).

J’ai eu l’honneur d’être contactée par Marc Voltenauer lui-même pour recevoir « Qui a tué Heidi? » et en parler sur le blog! J’ai reçu le service presse courant juillet 2017 et je l’ai de suite attaqué (enfin j’ai fini ma lecture en cours quand même, hein, mais je dois dire que je n’ai jamais été aussi pressée de finir un livre pour en commencer un autre!)

Nombre de pages: 448 pages

Editeur: Slatkine & Cie

Date de parution: 21 août 2017

Résumé

Dans ce roman, on retrouve l’inspecteur Andreas Auer et son compagnon Mikaël ainsi que le village de Gryon (un village des Alpes Vaudoises qui est un personnage à part entière du roman), où prenait déjà place le premier roman. Même si les deux romans peuvent se lire individuellement (à la manière des romans de Camilla Läckberg), il y a quand même un ordre chronologique à respecter si on veut en connaître plus sur la vie de l’inspecteur Auer.

De plus, dans « Qui a tué Heidi » on retrouve des personnages du livre précédent et on y fait également mention des faits qui se sont passés dans « le Dragon du Muveran » donc si vous n’avez pas lu le tome précédent, il se pourrait que vous soyez un peu « perdus ». Même si ce n’est pas essentiel pour comprendre la trame de « Qui a tué Heidi? », cela permet surtout de mieux cerner ce qu’il se passe dans la tête du principal protagoniste et les démons qui le hantent.

Cette fois encore, des meurtres sont perpétrés dans le (pas si) paisible village de Gryon et c’est l’inspecteur Auer qui devra à nouveau s’y coller !

En effet, une vache a été tuée suite à un concours bovin et c’est en enquêtant sur cette mort (et celles qui suivent), que l’inspecteur Auer et son compagnon Mikaël mettent le nez dans une histoire bien plus compliquée qu’elle n’y paraissait aux premiers abords !

L’intrigue se passe également en partie entre Berlin et Genève, contrairement au « Dragon du Muveran » où tout se passait à Gryon (ou les villages aux alentours).

Mon avis

J’ai adoré ce second volet des aventures d’Andreas Auer et j’ai été heureuse de retrouver l’écriture précise et fluide de Marc Voltenauer. Les pages ont défilées à une vitesse folle !! On y retrouve certaines similarités d’écriture par rapport au livre précédent (le meurtrier se fait appeler par l’auteur « l’homme qui s’enivrait du parfum de sa mère » alors que dans le roman précédent il s’agissait de « l’homme qui n’était pas un meurtrier » ;-)) et tout comme dans le livre précédent, j’ai été bluffée par la fin car même si j’avais deviné quelques bouts du dénouement, je m’étais trompée sur l’identité de l’un des assassins! (« ah ben si c’est pas lui c’est lui alors! ah ben non … encore raté! »)

Marc Voltenauer sait avec brio nous balader et nous semer sur de fausses pistes et je dois dire que j’adore ne pas avoir deviné la fin, malgré tous les romans policiers/thrillers que je lis au quotidien 🙂

Les chapitres sont assez courts, chose que j’adore car cela créé une sensation d’urgence toujours bienvenue dans ce genre de roman. A chaque fois on se dit « bon j’en lis encore un et je pose le livre » et à chaque fois on continue car « c’est impossible de ne pas connaître la suite! ». #coucoulescerneslematin !

J’ai également aimé en connaître un peu plus sur l’inspecteur Auer, j’ai apprécié voir les ressemblances qu’il peut avoir avec l’auteur lui-même (ce mélange fiction/réalité est très plaisant) et j’espère en savoir encore plus sur le passé d’Andreas Auer dans le prochain roman. Dans ce livre, Mikaël, le compagnon de de l’inspecteur Andreas Auer, a également un plus grand rôle ce qui n’est pas pour me déplaire car je le trouve très intelligent et fin dans ses déductions donc il est d’une grande aide pour son compagnon qui est un peu moins réfléchi et plus impulsif. 

Par contre, sans vous spoiler, la fin est vraiment affreuse, Marc Voltenauer nous laisse sur un climax de dingue, je n’ai qu’une hâte, connaître la suite !!!!!

Comme vous l’aurez compris, « Qui a tué Heidi » est un roman que j’ai adoré et qui n’a rien à envier au « Dragon du Muveran » tant les deux romans sont excellents et complémentaires tout en étant bien différents.

Dans « Qui a tué Heidi » on connaît déjà les personnages principaux du coup on entre plus rapidement dans le roman tandis que dans le « Dragon du Muveran » on devait déjà apprendre à connaître les principaux protagonistes ainsi que la topographie des lieux.

Je pense que ce sont des romans que je vais relire dans 2-3 ans tant je les ai appréciés (et je relis très rarement des livres).

Ma note : ♥♥♥♥♥ (sans surprise 😉 )

Samedi 26 août 2017 je serai d’ailleurs à Gryon pour la présentation du livre par l’auteur et enfin pouvoir le rencontrer en vrai (même si vous me connaissez, je suis la timidité incarnée) 🙂 Si jamais, c’est à 16h à la salle de la Barboleuse, y serez-vous également ?

Encore un grand merci à Marc Voltenauer et aux Editions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce service presse !

A bientôt 🙂