[SP]J’ai lu: Déranger les morts de Maxime Rutschmann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Déranger les morts de l’auteur Maxime Rutschmann que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 185 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection hors d’œuvre

Date de parution (dans cette édition): avril 2024

4ème de couverture:

Un journaliste insensible, un marin engagé dans une opération d’espionnage militaire, une pianiste de génie brusquement interrompue durant son dernier récital, des jumeaux en fuite ou une infirmière sanguinaire. Voici quelques uns des destins que vous découvrirez au fil de ces nouvelles. A travers dix parcours de vie ordinaires ou exceptionnels, suivez des héros qui prennent part aux événements historiques de leur temps et marquent l’avancée d’une époque. 
 
Accidents rocambolesques, meurtres, enquêtes, catastrophes industrielles, grandes amours, cavales et caprices de star: ces nouvelles n’épargnent personne et proposent une plongée dans la grande Histoire du XIXè au XXIè siècle. Racontées par un narrateur présomptueux, sarcastique et cynique, elles créent un large panorama d’histoires connectées et appellent à démêler le vrai du faux.

Mon avis:

L’auteur a mené des recherches de longue haleine pour nous raconter la vie de 10 personnes disparues, des hommes et des femmes (musiciens, artistes, journalistes ou encore meurtriers qui n’ont à priori rien en commun) dont les destins divers et variés sont tous liés d’une manière ou d’une autre, comme par un fil invisible, avec en fond la Grande Histoire.

La plume de l’auteur, en narrateur omniscient, est caustique et sarcastique à souhait. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les portraits de ces personnalités aux vies tragiques, malheureuses ou miraculeuses.

Il est parfois des individus qui courent en amour comme ils courent dans la vie, ne prenant pas le temps de respirer. Il s’essoufflent sans même y prendre garde et laissent derrière eux des traces de transpiration sur lesquelles s’encoublent les relations. 

Déranger les morts, de Maxime Rutschmann, page 24.

Les histoires incroyables qui nous sont narrées là nous font parfois douter de leur véracité même si bien sûr, tout est vrai, à part ce qui ne l’est pas, évidemment (l’auteur semble s’être bien amusé à mélanger le réel et ce qu’il a dû imaginer )😉.

Les notes de bas de page sont savoureuses et riches en informations nécessaires pour mieux appréhender les faits historiques.

Bref, Maxime Rutschmann nous livre un premier ouvrage étonnant et passionnant qui – comme dit plus haut – a fait l’objet de recherches historiques colossales.


Une très belle surprise et une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Des nouvelles d’Emma du collectif Episode

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Des nouvelles d’Emma du Collectif Episode que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Ce collectif a été créé dans le cadre d’un atelier d’écriture créative donné à l’Université de Lausanne en 2020 et regroupe sans distinction aucune des étudiants comme des écrivains plus confirmés.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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Nombre de pages: 149 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’Oeuvre

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Que reste-t-il d’Emma Bovary après plus d’une centaine d’années à s’immiscer dans les esprits des lecteurs de Flaubert? N’a-t-elle pas dépassé son statut de personnage pour devenir un symbole? Il est certain qu’elle subsiste, ancrée dans l’imaginaire collectif, mais où et comment? Peut-on reconnaître Emma aujourd’hui? Et qu’en pense-t-on?

Mon avis:

Dans ces différentes nouvelles, nous allons suivre de près ou de loin Emma Bovary, personnage ô combien célèbre de Gustave Flaubert (un roman que j’avais beaucoup aimé d’ailleurs).

Chaque auteur/autrice a imaginé des scénettes à différentes époques et de divers points de vue, où nous retrouvons toujours (bien entendu) le fil conducteur d’Emma Bovary.

Qu’elle soit actrice, spectatrice, voisine ou simple personnage de papier, toutes les histoires mettent en lumière Emma et l’amour de la littérature.

Si j’ai aimé l’idée de départ de ces nouvelles, j’ai malheureusement trouvé leur intérêt inégal, bien que la qualité d’écriture soit toujours au rendez-vous. Pour ma part, j’ai trouvé que certaines nouvelles s’éloignaient un peu trop du sujet de base, même si comme dit plus haut, le fil conducteur était là, bien que ténu. 

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture et vous invite à découvrir ce recueil si vous aimez les nouvelles et si le personnage d’Emma Bovary vous inspire!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Nos plus beaux jours sont des mensonges de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Nos plus beaux jours sont des mensonges de l’auteur Francisco Arenas Farauste que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Il signe là son second roman après Le comte foudroyé que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 113 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2023

4ème de couverture:

Une simple lettre peut-elle changer le cours d’une vie ? Un courrier inattendu, reçu un jour ordinaire, peut-il subitement éclairer les événements de notre passé d’une lumière nouvelle et ainsi changer notre destin ? Dans le Paris du tournant du XXe siècle, des révélations étonnantes bouleversent notre héroïne, Mathie, et lui font brutalement prendre conscience des mensonges qui ont brouillé sa compréhension des principales étapes de son existence.

« Nos plus beaux jours sont des mensonges » est également un roman moderne sur la puissance de l’écriture au service de l’imagination. Dans quelle mesure, l’écrit peut-il modeler et altérer notre perception de la réalité ? Ce déploiement de fantaisie et d’enchantement nous interroge aussi sur notre conception du bonheur : vaut-il mieux vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la réalité ?

Mon avis:

Début 2023, j’avais lu le comte foudroyé du même auteur et ce court roman avait été une excellente surprise! Ce nouvel ouvrage avait donc la lourde responsabilité de passer après un très bon roman. Et je vous le donne en mille: celui-ci est à mon sens encore meilleur!

Nous y suivons la fille d’un baron, Mathie, qui entretient une relation avec un prince russe pour le moins mystérieux. Ce dernier va disparaître du jour au lendemain, la laissant éplorée.

Des années plus tard, Mathie va recevoir une longue lettre sous forme de confession. Et si l’être aimé n’était pas celui qu’il avait prétendu être ? Et finalement, est-ce si important, du moment qu’on s’aime?

L’amour peut-il surmonter tous les mensonges ?

Aucun esprit ne peut supporter que l’absurdité emporte son propre enfant. Ne cherchons-nous pas toujours une raison ou un sens à ce qui n’en a pas? Nous ne pouvons endurer de confier nos êtres chers au hasard, d’imaginer leur fragilité face à la cruauté de la coïncidence, à la froideur de situations sans raison.

Nos plus beaux jours sont des mensonges, de Francisco Arenas Farauste, page 98

Un roman poétique (rien que le titre est sublime), passionnant et haletant, empli de rebondissements et qui m’a enchantée de la première à la dernière page.

A noter que ce roman est le second opus d’une trilogie sur les thèmes de l’illusion et du mensonge (Les livres sont cependant indépendants).

A découvrir de toute urgence! 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Francisco Arenas Farauste pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le Vol des Glaneuses de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Vol des Glaneuses de l’auteur Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il signe là son second roman après Larmes de renard que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 392 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Vevey, quelques jours avant Noël. Trois hommes arrêtent un fourgon blindé et s’emparent d’un tableau d’Eugène Burnand, Les Glaneuses. L’inspectrice principale Maude Colomb est chargée d’en retrouver la trace, mais l’enquête piétine et la toile reste introuvable.
 
Genève, deux ans plus tôt. Un jeune homme rêve de devenir journaliste d’investigation. En lançant des recherches sur une ancienne affaire, il se heurte au mépris et à l’indifférence de tous. Il ne se rend pas encore compte de tout ce que va déclencher sa curiosité. 
 
De la cité de Calvin à Blonay, d’Arolla à Zürich, policiers comme reporters vont devoir mettre de côté leurs états d’âme pour faire éclater la vérité au grand jour.

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’avais beaucoup aimé le premier roman de ce jeune auteur très talentueux,  Larmes de renard, que j’avais trouvé très abouti.

Dans ce nouveau roman, où nous suivons à nouveau l’inspectrice Maude Colomb et son équipe, nous voilà plongés dans le monde de l’art car un tableau, Les glaneuses, a été volé lors de son transfert d’un musée à un autre.

En parallèle, nous suivons le jeune Hicham, qui rêve de devenir grand reporter et qui enquête sur un coldcase datant de 1949, deux jeunes filles tuées par balle et retrouvées près du village de Maracon (VD). Très vite, il se rend compte que l’affaire a été étouffée et que des personnes influentes y sont mêlées. Cependant, Hicham est tenace et ne renoncera pas à voir la vérité éclater, quitte à prendre des risques.

Et si le vol du tableau et ces meurtres étaient liés?

L’auteur a le don pour créer des personnages auxquels on s’attache et il prend le temps d’entrer dans la vie de ceux-ci pour leur donner de la profondeur, ce qui les rend d’autant plus crédibles.

Il aborde également les thèmes des troubles du stress post traumatique et des abus sexuels dans le cadre du travail.

Ce nouveau roman confirme tout le bien que je pensais déjà de cet auteur et il me tarde déjà de retrouver Maude et ses collègues pour une nouvelle enquête.

Un polar de haut vol que je ne peux que vous recommander si vous aimez les romans policiers pas sanglants avec une intrigue en béton.

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Dans l’ombre du Mont Olympe d’Elio Sottas

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dans l’ombre du Mont Olympe de l’auteur Elio Sottas que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. L’auteur a 23 ans et il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages:  267 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Frisson

Date de parution (dans cette édition): juillet 2023

4ème de couverture:

« A force de jouer trop près du soleil, Apollon s’est brûlé. Si vous autres, locataires du Mont Olympe, riez de votre momentanée toute-puissance, n’oubliez psa que de dieu à mortel, il n’y qu’une étincelle. »
 
Alors que cet énigmatique message paraît dans la presse, Daniel Rappraz est retrouvé mort sur le lac Léman. Quel lien existe-t-il entre un comptable sans histoire, les dieux de la mythologie grecque et un club de poker très sélect?
C’est ce que va tenter de découvrir Markus Ederlang, inspecteur en charge de l’enquête, qui va se retrouver projeté dans un monde où argent et faux-semblants se mélangent et dans lequel les joueurs ont tout intérêt à brouiller les cartes.

Mon avis:

Ce polar a été écrit par un jeune auteur de 23 ans, et je dois en premier lieu saluer la maturité dans son écriture. 

Dans ce roman, des cadavres sont retrouvés avec des chiffres romains tracés au scalpel sur leur torse… et un mystérieux personnage nargue les forces de l’ordre avec des messages énigmatiques et plutôt menaçants publiés dans les journaux. 

L’auteur a su alterner les scènes plus mouvementées avec des moments plus intimistes et je trouve que cela contribue à s’identifier et à s’attacher plus facilement aux protagonistes. Comme je suppose que nous allons retrouver les personnages dans un second livre (du moins je l’espère!), je trouve qu’il était important de bien mettre le décor en place, même si cela ralentissait un poil l’intrigue à certains moments. 

J’ai été particulièrement touchée par la relation entre Markus Ederlang, l’inspecteur et « héros » du livre, et Louise, sa compagne. 

L’auteur m’a cependant un peu perdue lors des parties de poker très (trop?) détaillées. En effet, je ne pense pas qu’il était nécessaire de décrire toutes les parties auxquelles participe l’inspecteur Ederlang dans le cadre de son enquête. De plus, cela m’a fait perdre un peu le fil de l’intrigue.

Ce roman (qui est pour moi plus un roman sur les mœurs humaines qu’un polar pur et dur, malgré les meurtres) reste néanmoins une très bonne surprise et je lirai avec plaisir les prochaines parutions de ce jeune auteur très prometteur.

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le philatéliste de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le philatéliste de l’auteur neuchâtelois Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part de sa nouvelle maison d’édition Rosie & Wolfe. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est qu’il s’agit de la maison d’édition fondée par le célèbre écrivain Joël Dicker. Nicolas Feuz est le premier romancier (à part lui-même bien entendu) qu’il a décidé de publier.

Je souhaite d’ores et déjà plein succès et un bel avenir à cette jolie collaboration entre deux auteurs que j’estime énormément!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  332 pages

Maison d’édition: Rosie & Wolfe

Date de parution (dans cette édition): 5 octobre 2023 pour la Suisse et le 12 octobre 2023 dans les autres pays

4ème de couverture:

À l’approche de Noël, un vent d’effroi parcourt la Suisse. Un tueur organise un jeu de piste sordide avec des colis postaux. Sa signature ? Des timbres-poste fabriqués à partir de peau humaine.
L’inspectrice de la Police judiciaire genevoise Ana Bartomeu est saisie de l’affaire. Son enquête va la conduire des beaux quartiers de Genève à la vieille ville d’Annecy, des impasses sombres de Lausanne aux rues pavées de Delémont. Réussira-t-elle à démasquer cet assassin mystérieux que les médias suisses et français ont surnommé Le Philatéliste.

Mon avis:

J’ai lu ce livre en moins de 24h tant il était impossible à lâcher. Quel plaisir de retrouver la plume fluide de Nicolas Feuz ! 

Cette fois-ci, le roman ne prend pas sa source dans le canton de Neuchâtel (même si nous allons y passer à un moment donné) mais plutôt à Genève. Par conséquent, autre lieu, autres protagonistes, et l’auteur met en scène une nouvelle héroïne, l’inspectrice Ana Bartomeu, et son équipe. Ana est une femme usée par la vie, pleins de désillusions mais dont le métier reste toujours sa passion et son moteur. Nicolas Feuz excelle dans la création de personnages pleins de failles et d’aspérités. Ils ne sont pas tous lisses ni parfaits, ce qui fait qu’on arrive mieux à s’identifier à eux.

De plus, j’ai adoré le fait que les personnages des romans précédents soient également présents au cours de l’histoire et y font des petites apparitions très appréciées. C’est un peu comme s’ils continuaient leurs petites vies entre les romans et je trouve que cela donne un souffle de réalisme aux romans de Nicolas Feuz. 

Au fil de l’enquête, les forces de l’ordre vont suivre les traces d’une personne qui envoie des colis avec des timbres fabriqués à base de peau humaine à travers plusieurs cantons romands ainsi qu’en France voisine (on va beaucoup voyager!). Vous l’aurez donc compris, si ce nouveau roman se veut moins sanglant que les précédents, la violence y est tout de même omniprésente.

L’auteur aborde comme à son habitude des thèmes très forts dans ce roman comme le harcèlement scolaire (certaines scènes sont à la limite du soutenable) et la dépression (entre autres). Ces sujets donnent un supplément d’âme au roman même s’ils lui confèrent également une ambiance particulièrement sombre. C’est un roman noir, très noir, comme sa sublime couverture d’ailleurs.

On vivait dans un monde où les pervers narcissiques seraient bientôt aussi nombreux que les ruptures de couple. Le phénomène de mode était comparable à la surpopulation d’enfants HPI dans les classes. La normalité, si tant est que la notion existe, étaient devenue l’exception.

Le philatéliste, de Nicolas Feuz, page 31

Une intrigue en béton, des rebondissements qui font qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde, des personnages auxquels on s’attache rapidement et aucun temps mort, tous les éléments étaient présents pour me faire passer un excellent moment de lecture et je n’ai pas été déçue. 

Le suspense est maintenu jusqu’à la toute fin et l’auteur a su me lancer sur de mauvaises pistes (sur lesquelles je me suis précipitée 🤪).

Brillamment maîtrisé de bout en bout, ce roman est une franche réussite et j’espère de tout cœur qu’il rencontrera le succès qu’il mérite! 

Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Rosie & Wolfe et à Nicolas Feuz pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: IMMpact de Sébastien Devrient

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman IMMpact de l’auteur Sébastien Devrient que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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Nombre de pages:  232 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): juillet 2023

4ème de couverture:

En visionnant des bobines super 8 retrouvées dans un cratère d’astéroïde au nord de la Sibérie, la journaliste Liza Andrée découvre un homme qui se filme sporadiquement durant son périple en direction de l’Arctique. Au fil des jours, l’homme semble de plus en plus incohérent, comme paranoïaque. Liza décide de partir sur ses traces, accompagnée par une petite équipe de tournage.
 
Extraits d’enregistrements audios, de comptes-rendus d’interrogatoire, et d’articles de presse laissent planer un doute constant entre fiction et réalité, invitant le lecteur à reconstituer le film des événements, Mais quel film en vérité ?

Mon avis:

J’ai littéralement dévoré ce roman tant j’ai été happée par le mystère entourant cette expédition menée par le personnage principal, la journaliste Liza Andrée, dans un cratère où un explorateur a disparu d’une manière inexpliquée et inexplicable. Liza n’aura de cesse de comprendre ce qu’il s’est passé, quels sont les étranges rituels menés par cette sorte d’ermite et pourquoi personne ne l’a plus jamais revu. 

Ce livre se lit comme une enquête paranormale ou une expérience sur la vie après la mort, quelque chose de mystique et de mystérieux. J’ai vraiment aimé cet OVNI littéraire qui n’entre dans aucune case et qui donne matière à réflexion. 

Mêlant extraits de documents réels et fiction, ce roman nous fait nous interroger sur ce que l’ont peut considérer du domaine du possible et de ce qui touche à l’imaginaire ou même au fantastique. Toute la partie narrée par Liza est passionnante, écrite sous forme de journal de bord, on sent la tension et son angoisse monter page après page. 

Le rythme est haletant et l’auteur souffle le chaud et le froid pour instiller le doute dans nos esprits quant à la véracité de son histoire. Mais s’agit-il vraiment d’un roman ?

Déstabilisant et brillant!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Terres sauvages – Les aventures de Kanako Sawada de Lionel Tardy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Terres sauvages – Les aventures de Kanako Sawada de l’auteur suisse Lionel Tardy que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Terres sauvages est son premier roman. Il est adressé à un public dès 13 ans (mais cela dépend bien entendu de la sensibilité de la lectrice ou du lecteur) mais est parfaitement adapté à un public adultes, vous ne vous ennuierez pas une seconde! Ce roman est illustré par Sandrine Pilloud qui a su retranscrire avec brio l’ambiance du roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  376 pages

Maison d’édition: Favre

Date de parution (dans cette édition): Avril 2023

4ème de couverture:

En 2040, un cataclysme climatique frappe la Terre. Catastrophes naturelles et guerres ravagent le monde au point de précipiter l’effondrement des civili sations modernes. Non loin de Tōkyō, des survivants fondent le Nouvel Empire. Protégé par sa puissante armée, l’Empire s’étend et prospère jusqu’à offrir, quelques décennies plus tard, des conditions de vie proches d’avant l’apocalypse. Cependant, de nombreuses technologies ont été perdues et la majeure partie du territoire japonais demeure à la merci des récupérateurs d’objets et trafiquants d’esclaves.

Kanako Sawada est une jeune recrue à l’avenir prometteur, mais peu attachée au protocole. Lors de sa première mission, rien ne se déroule comme prévu. Confrontée à une bande de pillards qui met un village à feu et à sang, elle devra improviser et faire ses preuves.

Que ce soit dans les périlleuses terres sauvages, au cœur des Alpes japonaises ou à Shinkyō, la bouillonnante capitale impériale, l’aventure n’est jamais bien loin pour l’impétueuse jeune femme. Au passage, elle pourrait bien faire resurgir quelques secrets du passé.

Mon avis:

Tout d’abord, il faut déjà souligner l’originalité de l’univers imaginé par Lionel Tardy, dont il s’agit là du tout premier roman. En effet, ce Japon post apocalyptique dont la société est revenue peu ou prou par bien des aspects à l’époque médiévale avec des déplacements à cheval et des vies revenues à l’essentiel, sans technologie ou presque. 

Terres sauvages met en scène l’officière de l’Armée Impériale Kanako Sawada, une jeune femme courageuse et déterminée, dans ses premières missions. 

Le roman est donc découpé en trois parties distinctes, où nous retrouvons notre héroïne ainsi que certains de ses coéquipiers. La première mission, « un nouveau jour se lève », est aussi une mise en place de l’univers et on y fait connaissance avec tous les personnages. C’est je pense pour cela que c’est aussi la partie la plus lente (même si la fin est très mouvementée). Personnellement, j’ai apprécié découvrir peu à peu l’univers du roman et ses particularités. Le fait de ne pas être plongés directement dans l’action permet de s’acclimater à l’environnement d’un Japon transformé (et méconnaissable) suite à un cataclysme. 

Par ailleurs, j’ai aimé le fait que ce roman fasse la part belle aux femmes, avec des personnages féminins forts et indépendants. Kanako Sawada, – bien entendu – , qui ne se laisse impressionner par rien ni personne et veut être la hauteur de la confiance que ses coéquipiers lui accordent. Elle sait jauger rapidement les situations et prendre des décisions réfléchies en minimisant les risques pour les membres de son détachement.

Nous allons également suivre Shina, une petite fille téméraire qui rêve de faire partie de l’Armée Impériale dont Kanako va faire la connaissance lors d’une mission et à laquelle elle va de suite s’attacher. Pour finir, entre autres, nous apprenons à connaître Kumiko Satomi, la sniper d’élite de son équipe, froide aux premiers abords mais qui peu à peu se révèle être une alliée de choix.

Les hommes ont toutefois également des rôles importants comme Eizo Hatano, un sergent-chef qui va le premier faire confiance à l’instinct de Kanako Sawada ou encore Kenshin Onoda, une recrue qui va exécuter sa première mission sous les ordres de Kanako. C’est un jeune homme qui prend très à cœur son métier et qui veut rendre le monde meilleur. Il a un grand sens de la justice ce qui fait de lui un coéquipier très fiable. 

J’ai trouvé génial que l’auteur parsème son roman de mots en japonais (y compris des gros mots), expliqués dans un lexique à la fin du livre. J’ignorais qu’il y avait autant de suffixes honorifiques à ajouter après le nom des personnes auxquelles on s’adresse. D’ailleurs, parfois les personnages s’adressent aux autres en utilisant leur grade militaire au lieu de leur nom mais là aussi, un index se trouve à la fin du roman, ce qui permet de ne pas se sentir perdu. Tout ce vocabulaire japonais aide encore à s’immerger dans cette culture bien spécifique. 

Lionel Tardy a eu l’ingéniosité de créer un monde de A à Z, documenté par des cartes fictives que l’on peut trouver en fin d’ouvrage. De plus, le roman est agrémenté par les superbes illustrations de Sandrine Pilloud qui aident à se représenter les lieux décrits. Ses dessins apportent vraiment une plus-value au roman.

Ce roman parle d’honneur, de courage, de justice mais également de deuil et de résilience. Bref, ce livre véhicule de belles valeurs avec des personnages inspirants.

Par ailleurs,  je salue le travail éditorial de la maison d’éditions Favre car l’objet livre est très qualitatif, tant par l’épaisseur du papier utilisé et la police d’écriture qui rend la lecture très confortable que pour sa couverture semi-rigide (qui est très attractive avec son camaïeu de bleu, violet et rose).

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce premier tome d’un auteur très prometteur et lirai avec plaisir la suite des aventures de Kanako Sawada quand elles paraîtront 🙂

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci à Lionel Tardy pour l’envoi de son roman !!

[SP]J’ai lu: BOURAMA L’arbre et le sage de Patrick Lachaussée

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman BOURAMA L’arbre et le sage de Patrick Lachaussée que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il a été diplomate puis Consul Général de France à Genève mais est reparti – il me semble –  depuis peu à Paris pour relever de nouveaux défis. Bourama L’arbre et le sage est son troisième roman mais le premier édité chez les éditions Plaisir de Lire, les deux précédents ayant été auto-édités.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  433 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): 25 avril 2023

4ème de couverture:

Quand une violence aveugle frappe soudain son village, Bourama Sanogo, gardien des sagesses, comprend enfin les raisons de son incroyable longévité. Et si la mission que lui a confiée son Créateur n’était pas de rendre justice aux atrocités que son village a subies ? Contraint de rencontrer son destin, le vieux sage entame un dernier voyage pour prévenir une catastrophe planétaire. De son côté, Bernard Millet, directeur de la Cellule de crise du ministère des affaires étrangères au Quai d’Orsay entraîne sa nouvelle recrue, le jeune Sofiane, dans une course contre la montre pour mettre fin aux mystérieux accidents, crimes et disparitions qui surviennent aux quatre coins du globe. Et tous les chemins semblent les mener à Ségou, au Mali.


Avec une plume précise, Patrick Lachaussée nous entraîne à la croisée des univers, conjuguant le temps de la sagesse et du souvenir à celui plus vif de l’action. Le lecteur se laisse ainsi emporter dans une enquête palpitante qui met en lumière les désastres de notre époque.

Mon avis:

Ce livre est un hybride entre le roman d’espionnage et le roman mystique, entre une enquête plutôt terre à terre et des rites africains ancestraux.

D’un côté, nous suivons Bourama, un vieil homme malien qui a survécu à la guerre en France et qui a vu tout son village se faire massacrer par des hommes blancs. Seul survivant, il va entamer un long périple pour essayer de contacter Bernard Millet, un diplomate qui lui avait remis la légion d’honneur lors d’une cérémonie qui avait beaucoup marqué Bourama. Alors que tous ceux qu’il croise se rient de lui, Bourama est persuadé que Bernard Millet l’écoutera et le croira. 

D’un autre côté, nous suivons Bernard Millet – devenu directeur de la Cellule de crise du ministère des Affaires étrangères au Quai d’Orsay –  et son équipe, qui enquêtent sur des événements tragiques en Afrique ainsi que sur des rumeurs d’attentat lors de sommets politiques. Attentats qui pourraient menacer la paix dans le monde. Nous faisons très vite la connaissance de Sofiane, un hacker de talent que Bernard Millet prend immédiatement sous son aile après leur rencontre. 

J’ai adoré toute l’enquête que j’ai trouvée haletante et je me suis de suite attachée à Bernard Millet, qui voue sa vie à son métier – quitte à sacrifier sa vie privée – et à Sofiane, jeune homme qui aurait pu se faire aveugler par son envie de venger la mort de son père mais qui reste sur le droit chemin car on lui donne sa chance. En effet, il croise Bernard Millet qui lui tend la main et lui redonne confiance en ses capacités. Sofiane n’aura de cesse de trouver la vérité, quitte à se mettre en danger.

Bourama, de son côté, est un personnage admirable qui essaie toujours de voir le bon en chacun. J’ai adoré les descriptions des rituels anciens de son village, des musiques, des transes… J’ai réellement voyagé en lisant ces passages. C’est son envie de donner de vraies sépultures aux habitants de son village qui l’aide à rester debout et à aller de l’avant. 

BOURAMA L’arbre et le sage est un roman humaniste et salvateur. Malgré les horreurs commises par le genre humain, il nous fait garder foi en l’humanité en nous montrant que l’espoir peut renaître partout.

C’est un premier roman maîtrisé de bout en bout et j’ai trouvé vraiment admirable la façon dont l’auteur arrive à nous livrer un roman trépidant tout en faisant passer un message positif sans tomber dans un propos moralisateur qui aurait pu être rebutant. Le roman se dévore malgré ses 400 pages.

On sent que Patrick Lachaussée connaît sur le bout des doigts le monde de la diplomatie et met en valeur, avec ce livre, des métiers souvent méconnus du public.

On ressort grandi de ce roman et c’est exactement ce qu’on attend de la littérature. Bravo!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Les passeurs ou autres nouvelles de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les Passeurs et autres nouvelles de l’auteur (qu’on ne présente plus) Nicolas Feuz et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions OKAMA/BSN Press. Toutes les nouvelles qui composent ce livre ont déjà été publiées dans d’autres recueils de nouvelles ou dans la presse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  206 pages

Maison d’édition: OKAMA/BSN Press, collection OKA’Poche Tenebris

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur Nicolas Feuz propose un éventail de courts, écrits dans différents genres littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collection Oka’poche : Tenebris. Laissez-vous porter dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit au cours d’une rencontre avec un mystérieux Anglais coiffé d’un chapeau melon, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux singuliers, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.

Mon avis:

J’ai adoré le ton irrévérencieux de ces nouvelles où l’humour noir de l’auteur est omniprésent (et jubilatoire). On sent que Nicolas Feuz s’est beaucoup amusé en écrivant ces histoires,  l’auteur sachant toujours mettre le doigt sur la noirceur la plus crasse du genre humain.

C’est noir, sanglant, on y trouve des déviances sexuelles, des personnes qui se font massacrer. Ames sensibles s’abstenir.

Mes deux nouvelles préférées sont sans nul doute les deux plus longues (et peut-être les deux plus soft) soit celle qui a donné son titre au recueil, les passeurs, où l’on suit une famille suisse qui fait un road trip sur la route 66 et qui va devoir demander de l’aide dans une ferme où vivent trois personnes pour le moins inquiétantes…une histoire mystérieuse et un poil effrayante.

La seconde est « dernier Noël à Trapellun » qui parle d’un homme veuf et de son fils qui partent vider la maison de son père décédé dans le hameau de Trapellun. Tout aurait pu se passer de manière idyllique si le garçon ne commençait pas à avoir des visions et si les lieux ne changeaient pas tous seuls de configuration 😅 une nouvelle angoissante et impossible à lâcher! 

Aucune de ces nouvelles ne vous laissera indifférents. Vous passerez par toute la palette des émotions: le joie (un peu sadique c’est vrai), la peur, le dégoût… c’est là tout le talent de l’auteur.

Avec ce recueil de nouvelles, Nicolas Feuz montre une fois encore qu’il est capable d’écrire sur des sujets divers et variés et de créer des histoires qui tiennent la route, qu’elles soient longues ou courtes.

Chapeau bas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA/BSN PRESS pour l’envoi de ce SP!