J’ai lu: Le portrait de mariage de Maggie O’Farrell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le portrait de mariage de l’autrice Maggie O’Farrell.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2023

4ème de couverture:

Après Hamnet, Maggie O’Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d’une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante.

C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.

La mariée a quinze ans.

Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.

La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.

Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…

Mon avis:

Florence, Italie, 1560. Dans ce roman historique, nous allons suivre le destin de Lucrèce de Medicis, issue d’une noble et grande famille régnant sur Florence.

Dès sa plus tendre enfance, Lucrèce se distingue de ses sœurs par son attrait pour les animaux, la peinture et ses rêveries incessantes. Jeune fille sauvage mais surdouée, elle ne veut pas se soumettre aux conventions que son rang lui impose mais le décès soudain de sa sœur aînée va redistribuer toutes les cartes et bouleverser sa vie.

Elle se voit contrainte d’épouser (à 15 ans, après avoir été fiancée dès ses 13 ans) un riche héritier, Alfonso d’Este, qui s’apprête à devenir duc de Ferrare. Lucrèce le sait, elle en a l’intime conviction, celui-ci cherchera tôt ou tard à l’assassiner.

En effet, peu à peu, sous l’apparente gentillesse et bienveillance d’Alfonso se révèle à sa jeune épouse un aspect de sa personnalité bien plus sombre et inquiétant.

La tension monte gentiment au fil des pages et Lucrèce comprend très vite qu’elle doit craindre pour sa vie si elle ne tombe pas très rapidement enceinte, faisant ainsi prospérer le nom de son mari au duché de Ferrare…

Porté par la très belle plume de Maggie O’Farrell, ce roman est le portrait d’une femme particulière qui n’aspirait qu’à une chose: être libre de faire ses propres choix.

Tandis qu’elle les regarde, orbserve leurs silhouettes qui se découpent sur l’épais feuillage des arbres, elle comprend soudain que l’homme au béret n’est pas un serviteur. Ella a passé sa vie à étudier  les gens de loin; c’est un faculté qu’elle possède, ou du moins qu’elle a développé avec les années. Elle est capable de décoder une posture, une tenue vestimentaire, une gestuelle, le positionnement d’une tête, une expression faciale, et même d’un seul coup d’oeil. Dès l’instant où elle pénètre dans une pièce, Lucrèce est capable de dire qui possède le plus de pouvoir, quel genre de pouvoir, qui est le rival de qui, qui est allié, qui peut détenir un secret. 

Le portrait de mariage, de Maggie O’Farrell, page 177.

A cette époque malheureusement, les femmes étaient quantité négligeable et n’étaient valorisées que lorsqu’elles mettaient au monde des héritiers.

Un roman aussi puissant que passionnant et magnifiquement documenté.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Et c’est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et c’est ainsi que nous vivrons de l’auteur Douglas Kennedy.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages:  336 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2023

4ème de couverture:

Après le succès des Hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit son étude d’une Amérique plus divisée que jamais. Un roman glaçant de réalisme, le tableau effrayant de ce qui pourrait bien devenir les Etats-Désunis d’Amérique…


2045. Les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.
Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.

Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.

C’est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s’apprête à affronter l’épreuve de sa vie : passer de l’autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d’une cible aussi dangereuse qu’imprévisible.

Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l’ennemi.

Mon avis:

Dans un futur pas si lointain, ce qui avait été autrefois les États-Unis ont été scindés en deux. D’un côté , la République Unie (RU) où vous êtes plutôt libres mais surveillés H24 et où chacune de vos paroles est scrutée et analysée et d’un autre côté, la Confédération Unie (CU), où fanatisme, extra religion et idées rétrogrades sont de mise.

Samantha Stengel est policière en RU et devra faire face à la menace que représente le camp adverse, entre manipulation des deux côtés et faux semblants.

Mon père n’a jamais voulu que je découvre le plus grand secret de sa vie. In n’imaginait pas que je l’apprendrais après sa disparition, et que cela bouleverserait ma vie entière. Il n’imaginait pas que j’allais devoir tuer son secret… avant qu’elle-même ne me tue.

Et c’est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy, page 68.

Ce roman futuriste est effrayant de réalisme est une critique à la fois acerbe et lucide de ce que la société tend à devenir.

Comme souvent dans ses romans, Douglas Kennedy met les femmes à l’honneur et son héroïne Samantha est une femme forte mais qui est elle aussi une victime manipulée par les puissants, un pantin qui doit exécuter les ordres sans avoir le droit de les remettre en question.

Le rythme plutôt lent de cette dystopie et son ton un peu introspectif ont fait que j’ai eu du mal à me mettre vraiment dedans. De plus, certaines scènes d’action n’était pas suffisamment détaillées et j’ai eu de la peine à me les imaginer, ce qui a rendu certains moments un peu flous.

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture avec ce texte intelligent et très bien écrit mais j’espère que le prochain roman de l’auteur sera un contemporain qui est le style où il est – à mon sens – le plus à l’aise.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: American Mother de Colum McCann avec Diane Foley

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit American Mother de l’auteur Colum McCann, qu’il a écrit en collaboration avec Diane Foley. 

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Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 2024

4ème de couverture:

Comment rester debout face à la violence, à l’horreur ? Comment regarder dans les yeux celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus précieux ? Comment pardonner à l’assassin d’un des siens ? Comment garder espoir quand tant d’atrocités sont commises au nom de la religion ?

Toutes ces questions qui nous assaillent dans une actualité toujours plus tragique, Colum McCann y a été confronté lors de sa rencontre avec Diane Foley. Jour après jour, il l’a accompagnée au procès des bourreaux de Daech et a vu une mère au courage exceptionnel puiser dans sa foi et son humanisme la force d’affronter un de ceux qui ont torturé et décapité son fils, le journaliste américain James Foley.

Plongez dans une enquête vibrante sur les intégrismes religieux à travers l’histoire vraie de cette mère de famille face à l’horreur.

Mon avis:

Après Apeirogon qui retraçait la vie de deux familles et plus particulièrement le destin des deux pères desdites familles dans les tourments du conflit israélo-palestinien, l’auteur irlandais Colum McCann se replonge dans la guerre mais cette fois-ci en Syrie.

Nous allons donc suivre Diane Foley (qui a co-écrit le livre avec Colum McCann), mère de famille américaine qui décide de confronter l’un des tortionnaires de son fils James Foley, qui fut torturé puis décapité, des images terribles qui ont fait le tour du monde.

Alexanda Kotey ayant été arrêté, comme d’autres de ses complices de Daech, Diane va tenter de comprendre comment un être humain peut à ce point basculer dans l’obscurantisme et perpétrer des horreurs.

James Foley était un journaliste free-lance qui avait à cœur de montrer au monde la vérité du quotidien des peuples opprimés. Afin qu’ils ne soient pas oubliés.

Avec un État américain qui refuse de négocier avec les terroristes (ce qui aurait certainement sauvé James, comme cela a été le cas pour ses compagnons de détention européens qui eux ont tous été libérés grâce aux rançons versées par leurs pays respectifs) et qui préconisait une manière « forte » et sans concession, Diane Foley et ses proches se sont sentis abandonnés et la vie de James sacrifiée inutilement.

Perdre un enfant fait partie des pires choses qui puissent arriver à un père ou à une mère. A ma connaissance, il n’existe pas de mot pour désigner cela, ni en anglais, ni en espagnol, ni en français, ni dans aucune autre langue. Que mot pourrait saisir et exprimer une telle perte? Nous avons les orphelins et les orphelines, les veufs et les veuves, mais nous n’avons pas de terme pour désigner des parents qui perdent leur propre enfant, peut-être parce que cela paraît quasiment inconcevable. Cela va à l’encontre de l’essence de la vie. Nous sommes tous censés disparaître avant que nos enfants aient même commencé à s’épanouir. Sans quoi nous devons continuer de vivre en sachant qu’une part de nous a disparu du monde, sans le vouloir, sans le savoir.

American Moter, de Colum McCann avec Diane Foley, page 47.

J’ai trouvé Diane Foley d’une force et d’un courage exemplaire. Face à Kotey, elle restera digne et miséricordieuse.

Un récit triste mais passionnant et essentiel, qui nous plonge dans les méandres des âmes perverties par l’endoctrinement .

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes ont peur de la lumière de l’auteur Douglas Kennedy.  

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Nombre de pages: 255 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.

Mon avis:

J’ai aimé suivre ce chauffeur de Uber cinquantenaire, Brendan, qui, après avoir amené une cliente dans un centre pour les femmes qui veulent avorter (où celle-ci travaille), va être le témoin d’un attentat dans ce même centre.

Marié à une femme bigote qui fréquente des groupes « pro-vie », il va malgré tout décider d’aider sa cliente dans tous ses autres déplacements, quitte à se mettre en danger.

Douglas Kennedy brosse un portrait sans complaisance de l’Amérique conservatrice et hyper religieuse, un pays où les armes à feu sont en vente libre mais où on accepte de moins en moins que les femmes puissent disposer de leur corps comme elles l’entendent.

J’ai aimé le fond et la forme de ce roman que j’ai trouvé percutant et lucide sur notre société qui marche sur la tête.

Encore une fois, Douglas Kennedy s’attaque à des sujets bien d’actualité et se permet d’écrire noir sur blanc ce que la plupart des gens pensent sans oser le dire. 

Un roman féministe et engagé que j’ai trouvé passionnant!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les hommes meurent les femmes vieillissent d’Isabelle Desesquelles

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes meurent les femmes vieillissent de l’autrice Isabelle Desesquelles

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 224 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 14 août 2014

4ème de couverture:

Dix portraits de femmes. Quatre générations. Une famille.
Naître, grandir, aimer, donner la vie ou mourir, elles sont toutes à la veille de ces heures qui marquent une existence.


 » La bouche la plus scellée n’empêchera pas un corps de révéler ce qu’on a fait de lui. « 

Elles sont dix. Mères, sœurs, cousines, petites et arrière-petites-filles, elles vont chercher un oubli à L’Éden, l’institut de beauté d’Alice. Certaines sont au bout de leur existence, d’autres au début.
Tour à tour, elles dévoilent leurs secrets, leur fragilité aussi. Sans rien dissimuler, elles disent la jouissance et la défaite, l’allégresse à aimer et les renoncements. Les rides et les bonheurs.

Toutes sont terriblement attachantes et font face à un silence qu’elles apprivoisent. Celui d’Ève, l’absente, sans laquelle elles ont appris à vivre.
Autour de son souvenir, elles réapprendront à être une famille.

Fantasques, mélancoliques et troublants, les hommes meurent, les femmes vieillissent.

Mon avis:

Ce roman parle d’une jeune femme, Alice, qui tient un institut de beauté, L’Eden, où elle prodigue des soins au corps et à l’âme de femmes d’âges différents faisant partie de la même famille.

Par le prisme de leurs témoignages, nous allons apprendre à connaître cette famille qui ploie sous le poids des non-dits et d’un deuil impossible suite au suicide d’une des leurs. Tant de questions restent en suspens et les corps parlent souvent mieux que les mots qu’elles consentent à dire et Alice les aide à se sentir mieux, devenant malgré elle une confidente.

Chaque chapitre est dédié à l’une de ces femmes où elle nous raconte son rapport à son corps (souvent très critique) et son rapport aux hommes et aux autres femmes. Quinquagénaire trompée, adolescente mal dans sa peau, grand-mère qui vit dans ses souvenirs…toutes sont terriblement attachantes.

Un roman écrit avec une sensibilité sans pareille et dont le fond comme la forme m’ont énormément plu et m’ont donné matière à réflexion sur la condition féminine.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Hamnet de Maggie O’Farrell

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Hamnet de l’autrice Maggie O’Farrell

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 1er avril 2021

4ème de couverture:

Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison…

Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.

Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie  » pestilentielle  » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.

Mon avis:

Ce roman nous conte le drame qu’a vécu la famille de William Shakespeare en perdant leur fils Hamnet, qui inspira ensuite au grand écrivain son célèbre Hamlet.

L’autrice déroule le fil des événements d’une manière particulière et plutôt addictive en revenant dans le passé et en nous racontant la rencontre des parents d’Hamnet, leur vie et leurs espoirs pour l’avenir et en alternant avec le présent où Hamnet essaie désespérément de trouver quelqu’un pour venir en aide à sa sœur jumelle qui est gravement malade, leurs proches vaquants à leurs tâches journalières loin de la maison. Son désespoir en est presque palpable à travers les pages.

Ce livre d’une beauté sans nom est écrit avec délicatesse et retenue et est un cri d’amour d’une mère à son enfant en plus d’être une très belle fresque historique.

Comment se peut-il qu’un parent ait un jour à clore les paupières de son enfant mort? Comment est-il possible d’aller chercher deux pièces pour les poser sur ces globes oculaires, afin de maintenir les paupières? Comme peut-on demander à quelqu’un de faire cela? Ce n’est pas dans l’ordre des choses. Ne peut pas l’être.

Hamnet, de Maggie O’Farrell, pages 259-260

J’ai aimé le fait que l’autrice mette l’accent sur les derniers jours de Hamnet et pas sur la célébrité naissante du père. D’ailleurs, jusqu’à la fin, on ne sait pas avec certitude qu’il s’agit du fameux dramaturge. Perdre l’un de ses enfants a-t-il été pour lui le prix à payer pour son succès ? En effet, s’il avait été aux côtés de sa femme et de ses enfants plutôt qu’à la capitale pour construire sa carrière, peut-être que les choses auraient été différentes?

Un livre bouleversant dont je me souviendrai longtemps tant la plume de l’autrice a su me toucher en plein cœur. Je lirai les autres livres de Maggie O’Farrell avec grand plaisir et vous invite à découvrir ce roman si le sujet vous parle!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Maman pour le dîner de Shalom Auslander

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Maman pour le dîner de l’auteur Shalom Auslander.

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maman pour le dîner

Nombre de pages: 244 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 3 février 2022

4ème de couverture:

Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu’il n’a pas revue depuis des années.

Ce n’est pas tant que Septième soit effondré, – sa mère était un monstre d’égoïsme et de méchanceté –, mais les Seltzer appartiennent à la communauté cannibale des États-Unis et, selon la tradition, les enfants doivent manger le corps de leur mère au cours d’un repas de fête.

Une coutume aussi ridicule qu’archaïque à laquelle Septième refuse de se plier. Mais est-ce aussi simple ? Entre les retrouvailles avec ses frères et sa sœur et le difficile retour dans la maison de son enfance, Septième va se voir soudain confronté à son histoire et à sa culpabilité, et comprendre qu’on n’échappe pas si facilement à son héritage…

Mon avis: 

C’est un roman pour le moins loufoque sur une famille de cannibales américains. Ils ne mangent pas de viande humaine tous les jours mais ont comme coutume de manger leurs morts afin qu’ils vivement en eux pour toujours. 

On va suivre une fratrie de 13 ou 14 enfants – j’avoue que je ne m’en souviens pas –  (tous adultes et dont les prénoms sont leur ordre de naissance, Premier, Deuxième, Troisième, etc. sauf la seule fille de la famille qui s’appelle Zéro car sa mère ne lui accordait aucune importance) qui vont devoir rendre hommage à leur mère qui vient de décéder. De ce fait, afin de pouvoir toucher à leur héritage et alors même qu’ils s’y refusent, il vont se voir obligés de consommer leur mère morte.

S’ensuit des scènes et des dialogues plus invraisemblables les uns que les autres ce qui rend cette satyre sociale vraiment sympa à lire. On attend durant tout le livre de savoir s’ils vont vraiment manger leur mère ou pas, et si oui dans quelles conditions.

Un roman qui dérange et qui pose des bonnes questions sur notre place dans notre famille et la force des valeurs et des coutumes familiales et notre envie d’évoluer indépendamment d’elles.

Un roman un peu trop perché pour moi mais je comprends où l’auteur a voulu nous amener et je salue quand même son courage de nous livrer un livre si atypique! 

Ma note: ♥♥♥

PS. je précise que ce sont deux filets mignons de porc sur la photo 😉

J’ai lu: A prendre ou à laisser de Lionel Shriver

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman A prendre ou à laisser de l’autrice Lionel Shriver dont j’avais beaucoup aimé il y a des années le roman choc Il faut qu’on parle de Kevin.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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à prendre ou à laisser

Nombre de pages: 288 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2023

4ème de couverture:

Lionel Shriver met toute son ironie, son acuité et sa tendresse dans cette nouvelle bombe de provocation. Hilarante et touchante, une œuvre explosive doublée d’une réflexion mordante sur notre rapport à la vieillesse et sur l’art délicat de préparer sa sortie.

Pendant dix ans, Kay a assisté son père atteint de la maladie d’Alzheimer. À la mort de ce dernier, le soulagement l’emporte sur la tristesse et une question surgit : comment gérer sa propre fin de vie ?
Une discussion avec son mari Cyril, quelques verres de vin et les voici qui en viennent à nouer un pacte. Certes, ils n’ont que cinquante ans, sont en bonne santé et comptent bien profiter encore de leurs proches, mais pas question de faire peser sur ceux-ci et sur la société leur inéluctable déliquescence. C’est décidé, le jour de leurs quatre-vingts ans, Kay et Cyril partiront ensemble.

Le temps passe et voici qu’arrive la date fatidique.

Une date, douze possibilités et une conclusion : dans la vie, tout est à prendre ou à laisser…

Mon avis: 

Un roman à tiroirs sur la vieillesse et la dégénérescence du corps humain. Kay et Cyril, qui ont passé des années à s’occuper de proches malades, on fait un pacte pour le moins étrange. Se suicider le jour de leurs 80 ans, pour partir quand tout va encore bien, sans devenir un poids pour leurs proches.

Des années plus tard, voilà arrivé le moment de passer à l’acte. Cependant, ont-ils vraiment envie de mourir alors qu’ils vont encore très bien ?

L’autrice décide donc de nous offrir 12 variantes où l’on voit tour à tour Cyril partir sans sa femme ou inversément, ou encore des futurs alternatifs plutôt loufoques.

Lionel Shriver dépeint avec brio les petites mesquineries des enfants qui guettent l’héritage et les parents qui essaient toujours de tirer la couverture à eux. (on va bientôt mourir alors claquons tout!)

La mort est un thème universel, qui fait peur, car c’est l’inconnu. 

Les personnages de Kay et Cyril sont touchants, qu’ils fassent preuve de courage ou de lâcheté. On les adore et on les déteste tour à tour.

J’ai vu passer suffisamment de patients âgés pour en conclure de façon définitive que très peu d’individus parviennent à maintenir au-delà de l’âge de quatre-vingts ans cette « qualité de vie » considéré comme acquise. Les maladies chroniques commencent à s’additionner. Même si on garde toute sa tête, le corps implose et la vie quotidienne tourne quasi exclusivement autour de la douleur. Chaque année qui passe allonge la liste des gestes qu’on ne peut plus faire. Le monde rétrécit, plus rien de ce qui s’y déroule n’a d’importance, ce qui compte c’est de diminuer la douleur ou, au moins, de ne pas la laisser empirer.

A prendre ou à laisser, de Lionel Shriver, page 23

Un roman drôle et lucide à la fois sur la fin de vie et les diverses issues de celle-ci.

J’ai cependant parfois été un peu perdue avec les retours en arrière car l’autrice ne remonte pas toujours au même moment dans le temps pour construire ses alternatives. Il faut donc bien suivre pour comprendre la temporalité.

Un roman moderne et rafraîchissant, même s’il donne parfois froid dans le dos. L’écriture de Lionel Shriver est incisive, on y retrouve le fiel présent dans ses autres romans. Elle est sans pitié pour ses personnages. J’ai trouvé que ce roman était assez dense, malgré son petit nombre de pages.

Un livre au thème grave abordé avec un humour noir qui vous fera vivre une expérience sans pareille. 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Apeirogon de Colum McCann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Apeirogon de l’auteur Colum Mc Cann dont j’avais lu « Zoli » il y a quelques années.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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apeirogon

Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 20 août 2020

4ème de couverture:

Apeirogon, n.m. : figure géométrique au nombre infini de côtés.

Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.

Afin de restituer cette tragédie immense, de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite ; une exploration tout à la fois historique, politique, philosophique, religieuse, musicale, cinématographique et géographique d’un conflit infini. Porté par la grâce d’une écriture, flirtant avec la poésie et la non-fiction, un roman protéiforme qui nous engage à comprendre, à échanger et, peut-être, à entrevoir un nouvel avenir.

 

Mon avis:

Ce livre est un chef d’œuvre. Un ovni littéraire qui m’a pris aux tripes. 

J’ai beaucoup appris sur le conflit (peut-on vraiment parler juste de « conflit » ??) israélo-palestinien grâce à ce livre.

Ce livre narre l’amitié impossible – et pourtant réelle – entre Rami, un israélien dont la fille a été tuée dans un attentat à la bombe et Bassam, un palestinien, dont la fille a elle aussi été tuée par les forces ennemies.

Le livre est fragmenté en 1001 petits chapitres relatant des faits dans le passé et le présent. L’auteur a également mêlé l’histoire des oiseaux migrateurs à l’histoire et des autres faits importants se passant dans le monde au même moment. J’ai trouvé les parallèles avec les oiseaux très bien trouvés et vraiment émouvants. Tout le contexte géopolitique est également disséqué. 

Ce roman est une fresque incroyable sur tous les événements s’étant passés en Israël et Palestine depuis la seconde guerre mondiale. L’auteur parle également des camps de concentration, de l’hypocrisie des hommes politiques et des différents artistes ayant un lien avec Israël ou la Palestine.

Bassam et Rami en vinrent à comprendre qu’ils se serviraient de la force de leur chagrin comme d’une arme.

Chapitre 160, première partie.

Un livre singulier dans la forme, qui m’a fait un peu penser à Illska, le mal, d’Eiríkur Örn Norđdahl car on y retrouvait également toute une série d’anecdotes liées de près ou de loin au sujet du roman. 

Bref, Apeirogon est un livre que je ne peux que vous recommander si le sujet vous intéresse car il est vraiment passionnant, une fois plongée dedans je n’ai plus pu le lâcher!

Brillant, à tous points de vue !

Ma note: ♥♥♥♥♥


Bilan de mes lectures du mois de mai 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de mai 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 10

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

The mortal instruments – tome 2: la cité des cendres – Cassandra Clare

Nombre de pages: 528 pages

Editeur: PKJ

Date de parution (dans cette édition): 2012

Résumé: 

Le Monde Obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d’un loup-garou survenu devant le Hunter’s Moon, l’un des repaires de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d’Ombres, l’Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l’Enclave pour s’emparer de l’Institut : Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare. Pris dans la tourmente des événements, écartelés entre cœur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans un combat entre les forces du Bien et du Mal, qui les mènera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l’East River…

Mon avis: 

J’avais lu le premier tome il y a je pense au moins 2 ans et j’avais bien aimé, mais ce n’était pas un coup de cœur. Mais étant donné que j’avais acheté la série complète (shame on me) je me suis dit que j’allais quand même lire la suite… j’ai bien aimé ce tome 2 même si je trouve les personnages assez creux, j’ai de la peine à m’attacher à eux, à part peut-être à Simon, le meilleur ami de l’héroïne que j’ai trouvé assez touchant. Sinon, je trouve toujours un peu exagéré la bande de chasseurs de démons badass et super bien gaulés. C’est un peu lisse à mon goût, mais ça se laisse vraiment bien lire. Je pense que si vous recherchez une série fantastique Young Adult sans prise de tête, cette série pourrait vous plaire. Par contre, si vous recherchez quelque chose de vraiment original qui a une touche en plus que les autres romans, passez votre chemin…

Ma note: ♥♥

 

Nous sommes l’eau – Wally Lamb

Nombre de pages: 896 pages

Editeur: le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 13 janvier 2016

Résumé: 

Toute sa vie, Annie Oh a été terrifiée. Terrifiée à l’idée de tomber amoureuse ; de se dévoiler à Orion, son ex-mari psychologue; de ne pas être une bonne mère pour ses trois enfants ; de ne pas savoir soulager les colères de son fils, les angoisses de ses filles ; d’affronter le souvenir des drames qui ont dévasté son enfance.
Cette terreur, Annie a tenté de l’évacuer dans ses sculptures, ses tableaux chargés de rage.
Alors qu’elle s’apprête à se remarier avec Viveca, une galeriste new-yorkaise qui l’a rendue célèbre, la peur la saisit de nouveau. Comment avouer à celle qu’elle aime les raisons qui l’empêchent de célébrer leurs noces à Three Rivers? Comment lui révéler ce qui s’est passé dans cette ville, un soir de 1963 ?
Chaque jour qui sépare Annie et les siens du mariage les rapproche de vérités terribles, indicibles, qu’ils devront faire éclater pour tenter de renaître, enfin.

Mon avis: 

Un magnifique roman qui mêle passé-présent et où on suit une même histoire à travers le regard de plusieurs membres d’une même famille. J’ai aimé les chapitres racontés par les différents protagonistes et les différents sujets abordés dans ce roman. La culpabilité, le pardon, l’homosexualité, le racisme et la différence sont au cœur de ce roman à tiroirs que j’ai littéralement dévoré. La plume de Wally Lamb est fluide et il sait se mettre autant bien dans la peau des personnages féminins que masculins. Les dialogues sonnent juste et le roman ne souffre d’aucune longueur inutile, il s’agit pourtant d’une sacrée petite brique ! Bref, je suis heureuse d’avoir découvert cet auteur et compte bien lire ses autres romans!! Un énorme coup de cœur pour moi!

Ma note: ♥♥♥♥

 

Comme des Mohicans – Philip Taramarcaz [SP]

Nombre de pages: 228 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 1er avril 2020

Résumé: 

Tiraillé par la colère, la culpabilité et l’envie d’être ailleurs, le jeune Séraphin décide de fuir ses obligations de moine. De son côté, Guérin, fatigué des coups de ceinturon de son oncle, quitte son domicile.

Été 1874. L’orage menace sur le col du Simplon. Par une nuit sans lune, Séraphin, quinze ans, s’enfuit de l’hospice pour atteindre la vallée. En route, il fait la rencontre de Guérin, un adolescent décidé à rejoindre sa mère de l’autre côté de la montagne. Des Alpes valaisannes aux eaux boueuses du Mississippi, en passant par les faubourgs de Genève, Comme des Mohicans fait le récit d’une fuite placée sous le sceau d’une amitié indéfectible. Roman initiatique, il est aussi un face-à-face souvent tragique, parfois jubilatoire, avec le destin.

Voici le récit de deux âmes en fuite qui vont se lier pour partager leurs aventures.

Mon avis: 

Vous pourrez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Nos espérances – Anna Hope

Nombre de pages: 368 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 12 mars 2020

Résumé: 

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir?
Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l’amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d’épouse ou d’éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.

Mon avis: 

J’avais adoré les deux précédents romans de l’auteure qui se prenaient place dans le passé. Il s’agit là du premier roman « contemporain » de l’auteure et j’avais hâte de la découvrir dans ce genre-là. Quelle claque que ce roman! On pleure, on rit, on arrive vraiment à se mettre dans la peau des trois amies dont on apprend l’histoire à travers des flashbacks. Entre Lissa l’actrice, célibataire mais en manque d’amour, Hannah, mariée et heureuse en ménage mais anéantie par le fait qu’elle n’arrive pas à avoir un enfant et Cate, la plus rebelle des trois, qui est finalement la plus rangée car mariée et maman, exliée à la campagne et qui s’ennuie dans sa nouvelle vie. Elles sont toutes pleines de rêves et de regrets, chacune souhaiterait avoir ce que l’autre a et vice-versa. Une belle histoire d’amitié à travers les années, quand on sent que les chemins malgré tout et malgré nous commencent à se séparer… une histoire sur la vie tout simplement. Grandiose.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Philadelphia – Christopher Davis

Nombre de pages: 217 pages

Editeur: Ramsay Cinema

Date de parution (dans cette édition): 1994

Résumé: 

Andrew Beckett connaît la consécration de sa carrière quand le fondateur du plus prestigieux cabinet d’avocats de Philadelphie lui demande de faire partie de son équipe de Direction. Mais bientôt ses nouveaux associés apprennent qu’Andrew est atteint du Sida et n’hésitent pas à fabriquer de toute pièce une faute professionnelle pour justifier son licenciement. Déterminé à ne pas se laisser faire, Andrew qui se sait condamné par sa maladie, projette d’attaquer en justice son employeur. Seul contre tous, Andrew ne trouvera un allié dans la bataille juridique qui s’engage: Joe Miller, une jeune avocat noir qui, combattant ses propres préjugés, décide de lutter contre la peur du Sida, le rejet de la différence et l’injustice.

Mon avis: 

Je n’ai pas vu le film dont est tiré ce roman (oui car là il s’agit bien d’une adaptation du film au livre et pas l’inverse, ce qui est assez rare pour être spécifié!) mais j’en avais déjà entendu parler. J’ai bien aimé ce roman où le protagoniste, Andrew, jeune avocat de talent atteint du Sida doit se battre pour un licenciement abusif lié à sa maladie. On suit sa lente descente en enfer et sa santé qui se dégrade de page en page. A la fin du livre, je me suis dit qu’il aurait eu mieux fait de profiter de sa vie pendant qu’il était encore temps et ne pas perdre son temps ni s’abîmer encore plus la santé dans ce long procès. Orgueil, quand tu nous tiens…. J’ai également apprécié le personnage de Joe Miller, l’avocat noir qui décide de l’aider malgré sa peur de la maladie. Etant lui aussi victime d’injustice car il est noir, il ne peut que se mettre à la place d’Andrew et le prend sous son aile. Un roman émouvant.

Ma note: ♥♥

 

La dernière chasse – Jean-Christophe Grangé

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 10 avril 2019

Résumé: 

En Forêt noire, la dernière chasse a commencé …

Et quand l’hallali sonnera, la bête immonde ne sera pas celle qu’on croit.

Mon avis: 

On retrouve dans ce roman le héros des rivières pourpres et je dois avouer que cela fait tellement longtemps que j’ai lu ce dernier que je ne me rappelais plus du tout de Niemans 😦 heureusement, l’auteur nous fait une petite piqûre de rappel en nous mettant par ci par là des éléments du passé déterminants pour comprendre ce livre-ci et les réactions de son héros. Niemans est un personnage torturé qui n’en fait qu’à sa tête et ne fie qu’à son instinct. Un flic à l’ancienne mode quoi. Cette fois-ci il est accompagné d’une jeune recrue, Ivana, qui essaie tant bien que mal de le contenir. Cette histoire de cadavres retrouvés lors de parties de chasse m’a beaucoup plu et son dénouement m’a surprise à plus d’un titre. Le fait que l’histoire prenne place à Freiburg-in-Breisgau m’a également ravie car c’est une région que je connais bien car nous y allons en principe chaque année en vacances (cette année à cause du virus nous n’avons malheureusement pas pu honorer notre tradition 😉 ) Bref, du très bon Grangé! J’ai hâte de lire « le jour des cendres » qui vient de sortir et qui est sa suite directe!

Ma note: ♥♥♥

 

La prisonnière du diable – Mireille Calmel

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: XO

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2019

Résumé: 

Quand vengeance et sorcellerie s’entremêlent, seules demeurent la force et la passion

Mai 1494, en Égypte.

Une roue de pierre tourne, gardée par un ordre secret.

Lorsqu’elle s’arrête, le nom de celui qui doit mourir apparaît sur la tranche.

Celui dont le diable s’est emparé et qui sera exécuté par l’Ordre.

La volonté de Dieu…

Juin 1494, à Utelle, sur les hauteurs de Nice.

Hersande règne sur le sanctuaire de Notre-Dame.

Elle reçoit enfin le billet délivré par la roue.

Mais lorsqu’elle lit le message, elle vacille.

Jamais ce nom n’aurait dû apparaître…

Un thriller médiéval vertigineux…

… dans les flammes de l’enfer

Mon avis: 

Petite déception que ce roman de Mireille Calmel sur le thème de la sorcellerie. Je l’ai trouvé un peu bâclé à bien des égards. Certains éléments cruciaux ne sont pas assez approfondis alors qu’au contraire certaines scènes « banales » du quotidien, qui ne font pas avancer le schmilblick, traînent sur plusieurs pages, ce que j’ai trouvé un peu dommage. La fin est également un peu trop précipitée et « facile » à mon goût. Tout ça pour ça (!?) j’ai envie de dire!! Sinon j’aime toujours autant la plume de Mireille Calmel ce qui fait que j’ai quand même eu du plaisir en lisant ce roman car il se lit très vite et on se repère très vite dans les descriptions des lieux. Bon c’est vrai que la carte du village en début de roman aide aussi pas mal et j’ai trouvé cette idée ingénieuse. Pas un mauvais roman (de loin pas!) mais l’auteure m’avait habituée à mieux… En fait, je crois que je préfère ses formats « séries » et pas ses « one-shot » que je trouve un peu trop vite expédiés (j’avais eu ce même sentiment en lisant la rivière des âmes). Lorsque l’histoire est étalée sur plusieurs tomes je trouve qu’elle s’en sort beaucoup mieux car elle a vraiment le temps de mettre en place tous les éléments.

Ma note: ♥♥

 

Suicide Caustique – Anne Carecchio [SP]

Nombre de pages: 156 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 8 avril 2020

Résumé: 

Malade devenue médecin, Anne Carecchio livre un témoignage bouleversant sur le trouble qu’elle a connu.

Je suis chirurgien digestif.
Une maladie psychiatrique, contre toute attente, a sérieusement entaché le cours de mon existence. Celui de mon entourage aussi.
L’anorexie-boulimie, maladie honteuse, a failli tout foutre en l’air. Moi, le dictateur. Ceux que j’aimais, mes victimes. Elle n’a préservé que ceux que je soignais. Ces derniers m’ont maintenue à flot.
Dans un moment de profond désarroi, j’ai retrouvé un texte commencé il y a une quinzaine d’années. Un texte simple, cru et violent sur une maladie qui avait déjà anéanti ce qui aurait dû être les plus belles années de ma vie. Un texte écrit dans l’urgence.
J’ai tenu à le terminer, aujourd’hui, quinze ans après, avec une approche et surtout un regard très différents, puisque, dans l’intervalle, j’ai réussi à quitter l’obscurité de la maladie.
Je voulais donner un message d’espoir à toutes celles et ceux atteints de ce trouble du comportement alimentaire dévastateur. Après lui, il y a la vie.

Voici l’histoire d’une rédemption.

Mon avis: 

Vous pouvez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥

 

Table pour trois à New York – Elie Bernheim [SP]

Nombre de pages: 290 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 8 avril 2020

Résumé: 

Fraichement installé à New York avec Norah et leurs deux enfants, Gabriel n’est plus que l’ombre de lui-même…

Elle sait tout de lui…
Il a son jardin secret…
Elle ne devrait pas se fier aux apparences…

Gabriel et Norah s’aiment depuis dix ans. Il est l’étoile montante de la gastronomie française – elle est une talentueuse trompettiste. Parallèlement à leurs carrières, ils ont édifié une forteresse de tendresse et d’amour autour de leurs deux enfants. Une vie parfaite… ou presque…

Pourquoi Alicia, la sous cheffe de Gabriel, est-elle également du voyage ?

Mon avis: 

Vous pouvez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Ce que tu as fait de moi – Karine Giebel

Nombre de pages:  522 pages

Editeur: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 21 novembre 2019

Résumé: 

Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.

Mon avis: 

Quelle déception pour moi que ce roman !! Je n’avais jamais lu de livre de cette auteure dont j’avais entendu le plus grand bien. Et bien je dois dire que ma première incursion dans son univers ne m’a pas du tout séduite car j’ai trouvé ce roman lourd, long et agaçant au possible. Cette histoire de relation abusive (mais pas vraiment…) entre un chef de la police et l’une de ses lieutenants n’a vraiment pas su me séduire tant les personnages m’ont agacée. Entre la jeune femme qui est tour à tour victime et bourreau (elle se dit abusée mais en fait elle aime ça) et son patron qui alterne les phases de lucidité et de folie, j’ai vraiment eu de la peine à aller jusqu’au bout mais j’avais tout de même envie de connaître la fin…. qui m’a laissée de marbre ! J’espère que l’autre roman de cette auteur que j’ai encore dans ma pile à lire « toutes blessent, la dernière tue » me plaira davantage car sinon je ne pense pas retenter l’expérience ! Dommage…

Ma note:

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de mai 2020 🙂 et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt et surtout, prenez soin de vous !

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