J’ai lu: L’archipel des oubliés de Nicolas Beuglet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’archipel des oubliés de l’auteur Nicolas Beuglet.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

l'archipel des oubliés

Nombre de pages:  395 pages

Maison d’édition: XO

Date de parution (dans cette édition): 22 septembre 2022

4ème de couverture:

Cette histoire vous fera douter de tout… !Attention! Spoiler sur la 4ème de couverture! si vous n’avez pas lu les tomes précédents, ne lisez pas ce qui suit (pour les autres, vous pouvez passer le texte en surbrillance, j’ai mis le texte en blanc).

Les inspectrices Grace Campbell et Sarah Geringën le savent. Malgré leurs caractères opposés, elles doivent unir leurs forces pour neutraliser l' » homme sans visage « , l’architecte du plan diabolique qui mènera l’humanité à sa perte.

Seule piste : un manoir égaré dans les brumes d’Écosse. Derrière les volets clos de la demeure, l’ombre d’une jeune veuve austère, en apparence innocente. Mais cette femme est-elle vraiment ce qu’elle prétend être ? Ce que les deux inspectrices découvrent dépasse leurs pires hypothèses.

Dans une course qui les entraîne du loch Ness à la Norvège, Grace et Sarah vont devoir repousser les frontières de la peur pour rejoindre l’énigmatique archipel des Oubliés – l’ultime rempart au chaos du monde.

Un thriller glaçant. Et perturbant. Car ce qui se joue sur ces terres mystérieuses pourrait bien ressembler au choix de civilisation qui se dresse devant nous.

… même de vous…

Mon avis:

Ce troisième et dernier tome des aventures de l’inspectrice écossaise Grace Campbell m’a fait un peu le même effet que le 3ème tome de sa trilogie précédent, l’île du Diable, elle m’a un peu déçue, alors que j’ai adoré les 2 premiers tomes de chaque trilogie. 

J’ai eu l’impression que l’auteur avait perdu le feu sacré, qu’il ne savait plus comment continuer son histoire ou la clôturer, qu’il a mis toutes ses idées dans un shaker et hop!, nous voilà avec une fin de série qui je trouve est un peu bancale. 

Tous les éléments étaient pourtant là pour que je passe un bon moment (et ça a quand même été le cas, rassurez-vous, mais j’aime bien chipoter). Une écriture addictive, des paysages brumeux et angoissants à souhait et un duo d’enquêtrices aussi complémentaire qu’improbable. J’ai dévoré ce roman (malgré ses quelques faiblesses) en deux jours à peine car j’avais vraiment envie d’avoir le fin mot de l’histoire.

L’auteur nous laisse sur un fin ouverte ce qui n’est pas pour me déplaire, mais je trouve qu’on a suivi longtemps des pistes – plus ou moins abracadabrantes – dans le roman pour finalement qu’elle n’aboutissent à rien. De plus, j’ai trouvé certains passages un peu longs et redondants, alors que j’ai trouvé d’autres passages un peu simplistes, les personnages s’en sortent toujours un peu trop facilement. L’auteur aurait également pu nous épargner les prémisses d’une romance complètement hors sujet entre deux personnages que rien ne prédestinait à se rapprocher(au contraire).

A des moments, on ne comprend pas où l’auteur veut en venir car il nous bombarde d’informations qui finalement n’iront pas plus loin que le stade embryonnaire, nous perdant un peu en chemin.

Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas un flop total car il y avait de très bonnes idées dans ce roman (que j’ai quand même beaucoup aimé car il m’a divertie et c’est ce qu’on attend d’un thriller après tout) mais j’aurais aimé que toutes les pistes soient plus développées, quitte à ce que la série fasse 4 tomes (ou plus) au lieu de 3. 

Je croise les doigts pour que son prochain roman me plaise davantage!

Ma note: ♥♥♥


J’ai lu: L’île du diable de Nicolas Beuglet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman de L’île du diable de Nicolas Beuglet.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition: XO

Date de parution (dans cette édition): 19 septembre 2019

4ème de couverture:

Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche…
Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…

En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse.

Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ?

Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant.

Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ?

Après Le cri et Complot, Nicolas Beuglet nous livre un thriller glaçant, exhumant des profondeurs de l’histoire un événement aussi effrayant que méconnu. Il nous confronte à une question vertigineuse : quelle part de nos ancêtres vit en nous, pour le meilleur et pour le pire ?

Mon avis:

Vous le savez peut-être, mais j’avais adoré les deux précédents livres de Nicolas Beuglet, Le Cri et Complot. Je les avais trouvé malin et avait remis en question par mal de mes croyances.

Cette fois-ci cependant, j’ai été de suite moins emballée par l’histoire. En effet,  je pense aussi que le fait qu’encore une fois Sarah enquête seule en laissant son chéri à la maison m’a un peu dérangée car j’aimais beaucoup le tandem qu’ils formait dans Le Cri. Etant donné qu’il était presque absent de « Complot« , je me suis dit que cette fois nous aurions de nouveau le duo en action mais non, on suit Sarah qui doit enquêter sur la mort de son père et qui se rend peu à peu compte qu’elle ne le connaissait pas autant bien qu’elle le pensait…

Cette histoire de mémoire de la douleur qui se transmet de génération en génération m’a parue un peu tirée par les cheveux (même si je crois bien avoir lu quelque chose là-dessus dans un journal sur la psychologie). En fait, c’est surtout la manière dont le sujet était amené qui m’a un peu dérangée. En effet, la scène en question est un peu caricaturesque et de plus, j’ai eu un peu une impression du méchant de James Bond qui a 1000 fois le temps de tuer James Bond mais qui parle, qui parle et finalement 007 arrive à tuer le méchant et s’échapper.

J’ai trouvé l’intrigue moins fouillée que les tomes précédents, comme si l’auteur avait un peu envie de se débarrasser de ses personnages. Je n’ai en tout cas pas jubilé comme je l’ai fait pour les premiers livres de l’auteur.

Je pense également que le fait que le roman était assez court a un peu joué contre lui car je pense que le sujet aurait pu et du être approfondi.

C’est toutefois un bon thriller même si je l’ai personnellement trouvé moins abouti que les deux romans précédents de l’auteur. J’espère que le dernier message, sorti il y a quelques semaines, me plaira davantage!

Si vous l’avez lu, n’hésitez pas à me donner votre avis !

Ma note: ♥♥♥(♥)

Bilan de mes lectures du mois de juin 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juin 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon sauf le disparu du vieux cimetière, l’image et le résumé ont été pris sur le site vaudfamille.ch

Livres lus durant le mois : 10

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Le chant de l’assassin – R.J. Ellory

Nombre de pages: 496 pages

Editeur: Sonatine

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2019

Résumé: 

Tout le monde a un secret.

1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à ne pas laisser divulguer.

Mon avis: 

J’ai vraiment adoré ce roman et j’ai retrouvé avec un énorme plaisir la plume de R.J. Ellory. L’auteur arrive vraiment à nous impliquer dans les histoires de ses personnages et on se sent proche d’eux. L’histoire est passionnante et m’a tenue en haleine du début à la fin. Un gros coup de cœur pour le personnage d’Henry Quinn, qui veut vraiment respecter la promesse qu’il a faite à Evan en prison. Ce jeune homme qui a dû purger une peine de prison pour un accident qui aurait pu coûter la vie d’une mère de famille a à cœur de se faire racheter ses mauvais comportements passés. Il est courageux et n’abandonne jamais.  J’ai vraiment apprécié les alternances entre les chapitres passé-présent, ce qui nous permet d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’histoire. Il ne s’agit pas réellement d’un thriller à proprement parler mais d’un drame familial dont je me souviendrai longtemps.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

L’engrenage du mal – Nicolas Feuz

Nombre de pages: 299 pages

Editeur: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 28 mai 2020

Résumé: 

Quatre hommes se réveillent et découvrent qu’ils sont séquestrés. Quel lien peut bien les unir ? Ils vont devoir le découvrir rapidement…

Une fin d’été caniculaire qui transpire la vengeance, un mois de janvier polaire où la justice relève les compteurs. Entre ces deux temps s’installe un aller-retour oppressant, réglé comme une montre suisse à complication. La scène se passe entre Lausanne et La Chaux-de-Fonds. Quatre hommes sont enlevés et séquestrés dans des moulins souterrains désaffectés. Ils ne se connaissent pas et pourtant tout les réunit.
Le nouveau roman du procureur Feuz a l’échappement inquiétant d’un barillet dont on armerait le remontoir à vide. Implacable, impeccable. De la très grande horlogerie.

Un thriller oppressant, signé d’une main de maître.

Mon avis: 

Vous pouvez retrouver mon avis complet juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥

 

Le disparu du vieux cimetière – Catherine May

Nombre de pages: env. 120 pages

Editeur: Auzou Suisse

Date de parution (dans cette édition): mai 2020

Résumé: 

Au collège de la Servanne, la vie coule paisiblement pour Léa et sa bande de copains.
Jusqu’au jour où un chantier près de l’école révèle une sépulture ancienne.
Fascinés par cette découverte, les enfants essayent d’en savoir plus et décident d’aller explorer le site des fouilles. Mais tout s’accélère lorsqu’un des amis de Léa disparaît mystérieusement…

Mon avis: 

Comme j’avais beaucoup aimé les 2 premiers livres parus dans cette même collection, je me suis également offert celui-ci, d’autant plus que j’avais eu l’occasion de rencontrer l’auteure lors d’un salon (Morges sur les Quais) il y a de cela quelques années et que je l’avais trouvée très sympathique 🙂 J’ai d’ailleurs un peu honte mais je n’ai toujours pas lu le livre que je lui avais fait dédicacer d’ailleurs :-/ Bref pour revenir à ce roman jeunesse je l’ai trouvé très sympa à lire, bien sûr le public cible est les enfants de 9-12 ans donc ce n’est pas très effrayant pour une trentenaire habituée à des thrillers bien sanglants mais j’ai aimé la plume de l’auteur et j’ai trouvé à cette bande de gamins qui enquêtent un air de club des 5 qui m’a beaucoup plu. J’ai également apprécié d’en savoir plus sur le métier d’archéologue 🙂 (le premier métier de l’auteure) Je me réjouis de le faire découvrir à mes filles quand elles en auront l’âge !

Ma note: ♥♥♥

 

Emma dans la nuit – Wendy Walker

Nombre de pages: 312 pages

Editeur: Sonatine

Date de parution (dans cette édition): 15 février 2018

Résumé: 

Deux sœurs disparaissent. Trois ans plus tard, une seule revient. Dit-elle toute la vérité ?

Emma, 17 ans, et Cass, 15 ans, sont les sœurs Tanner, devenues tragiquement célèbres depuis leur inexplicable disparition. Après trois ans d’absence, Cass frappe à la porte de chez ses parents. Elle est seule. Elle raconte comment sa sœur et elle ont été victimes d’un enlèvement puis retenues captives sur une mystérieuse île. Emma y serait toujours. Mais la psychiatre qui suit cette affaire, le Dr Abigail Winter, doute de sa version des faits et s’intéresse de plus près aux Tanner. Elle finit par découvrir, sous le vernis des apparences, une famille dysfonctionnelle régentée par une mère narcissique. Que s’est-il réellement passé trois ans auparavant ? Cass dit-elle toute la vérité ?

Mon avis: 

J’ai trouvé ce roman agaçant à bien des titres. Déjà, l’attitude de la mère de famille était à la limite du soutenable tant elle est détestable. On la sent jalouse de ses filles et surtout d’Emma. Ensuite, je n’ai pas trop compris le personnage de la psychologue du FBI que j’ai trouvée également très bizarre de par son extrême fragilité, pas tellement compatible avec son métier il me semble. L’intrigue est cependant intéressante même si je me doutais un peu de la fin qui est bien tordue. Ce livre n’a pas été un coup de coeur mais je lirai tout de même les autres romans de l’auteure car j’avais adoré « tout n’est pas perdu » qui était à mon sens bien mieux construit avec des personnages avec plus de substance.

Ma note: ♥♥

 

La jeune fille et la nuit – Guillaume Musso

Nombre de pages: 440 pages

Editeur: Calmann-Lévy

Date de parution (dans cette édition): 24 avril 2018

Résumé: 

Côte d’Azur – Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien
Personne ne la reverra jamais.

Côte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du
lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.

Mon avis: 

Un thriller vraiment bien ficelé qui m’aura vraiment passionnée ! J’ai adoré ce roman à tiroirs, où on revit alternativement les souvenirs de tous les protagonistes jusqu’à découvrir la glaçante vérité. Tous les romans de Guillaume Musso ne se valent pas mais celui-ci est vraiment au-dessus du lot. J’ai vraiment été surprise par le final, ce qui n’arrive pas très souvent! A découvrir !

Ma note: ♥♥♥

 

Une douce lueur de malveillance – Dan Chaon 

Nombre de pages: 544 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2018

Résumé: 

« Nous n’arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »

Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu’il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d’être libéré de prison. C’est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s’attend au pire.

Au même moment, l’un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d’un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.

Plongée dans les ténèbres, celles d’un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant.

Mon avis: 

Ce roman m’a un peu dérangée car on y suit un psychologue lui-même plutôt instable psychiquement suite au décès de sa femme. On revit ses souvenirs de jeunesse, où il avait accusé son demi-frère du meurtre de ses parents. A la libération de celui-ci, tout remonte  à la surface et il commence à tourner la boule, influencé par l’un de ses patients, un ex-flic psychotique. C’est un roman dont l’atmosphère est étouffante, on sent pointer le drame dès les premières pages. On revit les souvenirs de jeunesse du personnage principal mais on ne sait jamais trop si c’est réel ou imaginé. Le plus jeune fils du psychologue se drogue pour oublier que sa vie est un désastre et le fils ainé essaie de faire bonne figure à l’université pour contrebalancer tout cela… L’écriture est nerveuse et reflète bien l’état mental des protagonistes. On suit également alternativement les différents personnages afin d’avoir leur point de vue. J’ai aimé le style d’écriture mais ce livre m’a laissé un arrière-goût de malaise … exactement l’effet recherché par l’auteur j’imagine !

Ma note: ♥♥

 

Les choses humaines – Karine Tuil

Nombre de pages: 352 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2019

Résumé: 

Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au coeur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

Mon avis: 

Une famille bourgeoise et aisée dont le fils est accusé de viol par une jeune fille voit sa vie basculer dans l’horreur des tribunaux et de la honte en un instant. Ce roman est bien d’actualité avec le mouvement « me too ». L’auteure a bien décrit cette famille a qui tout réussi, qui a de l’argent, des carrières florissantes et un fils beau et intelligent qui va intégrer une grande université aux USA. Ce conte de fées va prendre fin avec l’accusation de viol et leur vie va voler en éclats. Malgré leur volonté de sauvegarder les apparences et malgré le fait que leur fils clame son innocence, le doute s’immisce dans leur esprit, insidieux et destructeur. Un roman très bien écrit et qui me donne envie de lire d’autres livres de cette auteure !

Ma note: ♥♥♥

 

Et soudain tout change – Gilles Legardinier

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 5 mars 2015

Résumé: 

Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune fille découvre ce qui fait la vie.
À quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu’avant l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie… Du meilleur au pire, avec l’énergie délirante et l’intensité de leur âge, entre espoirs démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur

Mon avis: 

J’avais bien ce roman avec moi dans ma valise de maternité et je n’avais aucune idée de son sujet. Finalement, je ne suis pas sûre que c’était le choix le plus judicieux de la terre, sachant qu’il s’agit d’une bande d’adolescents qui découvrent l’amour et doivent faire face à la douleur de la perte d’une être cher. Evidemment, avec les émotions à fleur de peau, j’ai pleuré comme une madeleine à plusieurs reprises ! Ce que je peux vous dire, c’est que si vous aimez les romans d’amitié, avec une bande de copains attachants, ce roman est pour vous. Il est écrit admirablement bien à la première personne car c’est Camille, une jeune fille, la narratrice. J’ai trouvé super la manière que l’auteur (un homme donc) a réussi à se glisser dans la peau et les émotions d’une adolescente sans que cela sonne faux. Après avoir refermé ce livre, on a encore plus envie de profiter de la vie et surtout de passer du temps avec les gens qu’on aime. J’ai vraiment passé un magnifique moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Toute la mer dans un coquillage – Marie Javet

Nombre de pages:  272 pages

Editeur: Solar

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

Résumé: 

Après avoir tout plaqué à Paris, Claire, trentenaire célibataire, tente un retour aux sources dans le Midi, et s’offre un nouveau départ grâce au minimalisme… Un roman de développement qui donne envie d’alléger et de simplifier sa vie pour laisser la place à l’essentiel et retrouver le goût des bonheurs simples.

A 35 ans, Claire est responsable éditoriale dans une grande maison d’édition où elle est sur le point d’être nommée directrice de collection. Célibataire, elle profite des distractions de la vie parisienne et papillonne sur les applis de rencontre, en espérant y trouver le grand amour. Le jour où elle apprend que sa collègue et meilleure amie est promue à sa place, son monde s’écroule. En faisant le bilan de son existence, Claire se rend compte que son métier ne lui apporte plus satisfaction et que sa vie sentimentale est un véritable fiasco.

Elle décide alors de tout plaquer à Paris, pour tenter un nouveau départ. Sans filet ni objectif établi, avec seulement une valise contenant ses effets personnels, elle retourne dans le Midi, là où vit sa mère, Anne-Lise, avec laquelle elle a maintenu un contact lointain et sporadique. En débarquant à l’improviste chez celle-ci, elle retrouve une femme souffrant d’une véritable pathologie, le syndrome de Diogène, qui la pousse à acheter compulsivement, à accumuler et garder tout ce qu’elle a acquis dans sa vie.

Les retrouvailles sont conflictuelles. N’ayant pas d’autres points de chute, Claire trouve son exutoire à travers de longues balades en bord de mer où elle se sent petit à petit revivre… Jusqu’au jour où elle découvre qu’un secret de famille est à la racine du mal-être de sa mère et de leurs relations compliquées. Elle décide alors de faire le grand ménage dans sa vie, entamant un processus de désencombrement. Tout y passe : d’abord les choses matérielles, mais aussi les relations toxiques et les pensées négatives. A mesure qu’elle s’en déleste et simplifie sa vie, elle va croiser sur ce nouveau chemin des activités qui donnent un sens à sa vie, des gens authentiques, et qui sait ? peut-être aussi enfin l’amour…

Une belle leçon de minimalisme qui nous apprend que le bonheur est là, à notre portée, dans le bruit du va-et-vient des vagues, que l’essentiel peut tenir comme la mer dans un coquillage…

Mon avis: 

Vous pouvez retrouver mon avis complet juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Le loup des Cordeliers (tome 1) – Henri Loevenbruck

Nombre de pages: 560 pages

Editeur: XO

Date de parution (dans cette édition): 24 octobre 2019

Résumé: 

Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris.

Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.

Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris…

Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets.

Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française ?

Mon avis: 

J’avais adoré les autres romans de l’auteur et j’avais hâte de découvrir ce nouveau roman qui prend place durant la révolution française. J’ai trouvé l’intrigue passionnante et j’ai aimé en savoir plus sur la politique à cette période clé de l’histoire. Cependant, j’ai trouvé parfois que l’auteur allait un peu loin dans ses explications de la situation politique et j’avoue qu’il m’a parfois perdue un peu en route (il faut dire aussi qu’avec un bébé à la maison je suis assez fatiguée et j’ai un peu plus de mal à me concentrer haha 😉 ). J’ai donc trouvé (personnellement) que certains passages auraient pu être écourtés même si évidemment tous ces faits sont très intéressants et démontrent que l’auteur a vraiment décortiqué l’Histoire. J’ai adoré le personnage de Gabriel, jeune provincial qui rêve d’être journaliste à Paris. Son enthousiasme et parfois sa naïveté m’ont touchée. J’ai trouvé passionnante cette histoire de justicier qui sauve des femmes en détresse, accompagné d’un loup. Pour le coup j’ai vraiment trouvé ce roman féministe et cela fait du bien! Il s’agit cependant d’un premier tome et j’ai hâte de connaître la suite étant donné que l’auteur nous abandonne sur une scène d’un suspens insoutenable… L’auteur prouve encore une fois qu’il arrive à m’intéresser à n’importe quel sujet, après les motards (nous rêvions juste de liberté) et les services secrets (j’irai tuer pour vous) 😉

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de juin 2020:) et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt 🙂

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Bilan de mes lectures du mois de mai 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de mai 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 10

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

The mortal instruments – tome 2: la cité des cendres – Cassandra Clare

Nombre de pages: 528 pages

Editeur: PKJ

Date de parution (dans cette édition): 2012

Résumé: 

Le Monde Obscur est en émoi depuis le meurtre mystérieux d’un loup-garou survenu devant le Hunter’s Moon, l’un des repaires de lycanthropes les plus fréquentés de New York. Du côté des Chasseurs d’Ombres, l’Inquisitrice, une femme insensible et austère, est dépêchée par l’Enclave pour s’emparer de l’Institut : Valentin est de retour et une guerre sanglante se prépare. Pris dans la tourmente des événements, écartelés entre cœur et raison, Clary et Jace se lancent à corps perdu dans un combat entre les forces du Bien et du Mal, qui les mènera des souterrains de la Cité Silencieuse aux eaux sombres de l’East River…

Mon avis: 

J’avais lu le premier tome il y a je pense au moins 2 ans et j’avais bien aimé, mais ce n’était pas un coup de cœur. Mais étant donné que j’avais acheté la série complète (shame on me) je me suis dit que j’allais quand même lire la suite… j’ai bien aimé ce tome 2 même si je trouve les personnages assez creux, j’ai de la peine à m’attacher à eux, à part peut-être à Simon, le meilleur ami de l’héroïne que j’ai trouvé assez touchant. Sinon, je trouve toujours un peu exagéré la bande de chasseurs de démons badass et super bien gaulés. C’est un peu lisse à mon goût, mais ça se laisse vraiment bien lire. Je pense que si vous recherchez une série fantastique Young Adult sans prise de tête, cette série pourrait vous plaire. Par contre, si vous recherchez quelque chose de vraiment original qui a une touche en plus que les autres romans, passez votre chemin…

Ma note: ♥♥

 

Nous sommes l’eau – Wally Lamb

Nombre de pages: 896 pages

Editeur: le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 13 janvier 2016

Résumé: 

Toute sa vie, Annie Oh a été terrifiée. Terrifiée à l’idée de tomber amoureuse ; de se dévoiler à Orion, son ex-mari psychologue; de ne pas être une bonne mère pour ses trois enfants ; de ne pas savoir soulager les colères de son fils, les angoisses de ses filles ; d’affronter le souvenir des drames qui ont dévasté son enfance.
Cette terreur, Annie a tenté de l’évacuer dans ses sculptures, ses tableaux chargés de rage.
Alors qu’elle s’apprête à se remarier avec Viveca, une galeriste new-yorkaise qui l’a rendue célèbre, la peur la saisit de nouveau. Comment avouer à celle qu’elle aime les raisons qui l’empêchent de célébrer leurs noces à Three Rivers? Comment lui révéler ce qui s’est passé dans cette ville, un soir de 1963 ?
Chaque jour qui sépare Annie et les siens du mariage les rapproche de vérités terribles, indicibles, qu’ils devront faire éclater pour tenter de renaître, enfin.

Mon avis: 

Un magnifique roman qui mêle passé-présent et où on suit une même histoire à travers le regard de plusieurs membres d’une même famille. J’ai aimé les chapitres racontés par les différents protagonistes et les différents sujets abordés dans ce roman. La culpabilité, le pardon, l’homosexualité, le racisme et la différence sont au cœur de ce roman à tiroirs que j’ai littéralement dévoré. La plume de Wally Lamb est fluide et il sait se mettre autant bien dans la peau des personnages féminins que masculins. Les dialogues sonnent juste et le roman ne souffre d’aucune longueur inutile, il s’agit pourtant d’une sacrée petite brique ! Bref, je suis heureuse d’avoir découvert cet auteur et compte bien lire ses autres romans!! Un énorme coup de cœur pour moi!

Ma note: ♥♥♥♥

 

Comme des Mohicans – Philip Taramarcaz [SP]

Nombre de pages: 228 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 1er avril 2020

Résumé: 

Tiraillé par la colère, la culpabilité et l’envie d’être ailleurs, le jeune Séraphin décide de fuir ses obligations de moine. De son côté, Guérin, fatigué des coups de ceinturon de son oncle, quitte son domicile.

Été 1874. L’orage menace sur le col du Simplon. Par une nuit sans lune, Séraphin, quinze ans, s’enfuit de l’hospice pour atteindre la vallée. En route, il fait la rencontre de Guérin, un adolescent décidé à rejoindre sa mère de l’autre côté de la montagne. Des Alpes valaisannes aux eaux boueuses du Mississippi, en passant par les faubourgs de Genève, Comme des Mohicans fait le récit d’une fuite placée sous le sceau d’une amitié indéfectible. Roman initiatique, il est aussi un face-à-face souvent tragique, parfois jubilatoire, avec le destin.

Voici le récit de deux âmes en fuite qui vont se lier pour partager leurs aventures.

Mon avis: 

Vous pourrez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Nos espérances – Anna Hope

Nombre de pages: 368 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 12 mars 2020

Résumé: 

Hannah, Cate et Lissa sont jeunes, impétueuses, inséparables. Dans le Londres des années 1990 en pleine mutation, elles vivent ensemble et partagent leurs points de vue sur l’art, l’activisme, l’amour et leur avenir, qu’elles envisagent avec gourmandise. Le vent de rébellion qui souffle sur le monde les inspire. Leur vie est électrique et pleine de promesses, leur amitié franche et généreuse.
Les années passent, et à trente-cinq ans, entre des carrières plus ou moins épanouissantes et des mariages chancelants, toutes trois sont insatisfaites et chacune convoite ce que les deux autres semblent posséder. Qu’est-il arrivé aux femmes qu’elles étaient supposées devenir?
Dans ce roman tout en nuances sur les différentes facettes de l’amitié au fil du temps, Anna Hope tisse avec élégance et délicatesse la vie de ces trois héroïnes contemporaines. Elle sonde les différentes façons de trouver son identité de femme, mais aussi de mère, de fille, d’épouse ou d’éternelle rebelle, et explore cet interstice entre les espérances et la réalité, cet espace si singulier fait de rêves, de désirs et de douleurs où se joue toute vie.

Mon avis: 

J’avais adoré les deux précédents romans de l’auteure qui se prenaient place dans le passé. Il s’agit là du premier roman « contemporain » de l’auteure et j’avais hâte de la découvrir dans ce genre-là. Quelle claque que ce roman! On pleure, on rit, on arrive vraiment à se mettre dans la peau des trois amies dont on apprend l’histoire à travers des flashbacks. Entre Lissa l’actrice, célibataire mais en manque d’amour, Hannah, mariée et heureuse en ménage mais anéantie par le fait qu’elle n’arrive pas à avoir un enfant et Cate, la plus rebelle des trois, qui est finalement la plus rangée car mariée et maman, exliée à la campagne et qui s’ennuie dans sa nouvelle vie. Elles sont toutes pleines de rêves et de regrets, chacune souhaiterait avoir ce que l’autre a et vice-versa. Une belle histoire d’amitié à travers les années, quand on sent que les chemins malgré tout et malgré nous commencent à se séparer… une histoire sur la vie tout simplement. Grandiose.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Philadelphia – Christopher Davis

Nombre de pages: 217 pages

Editeur: Ramsay Cinema

Date de parution (dans cette édition): 1994

Résumé: 

Andrew Beckett connaît la consécration de sa carrière quand le fondateur du plus prestigieux cabinet d’avocats de Philadelphie lui demande de faire partie de son équipe de Direction. Mais bientôt ses nouveaux associés apprennent qu’Andrew est atteint du Sida et n’hésitent pas à fabriquer de toute pièce une faute professionnelle pour justifier son licenciement. Déterminé à ne pas se laisser faire, Andrew qui se sait condamné par sa maladie, projette d’attaquer en justice son employeur. Seul contre tous, Andrew ne trouvera un allié dans la bataille juridique qui s’engage: Joe Miller, une jeune avocat noir qui, combattant ses propres préjugés, décide de lutter contre la peur du Sida, le rejet de la différence et l’injustice.

Mon avis: 

Je n’ai pas vu le film dont est tiré ce roman (oui car là il s’agit bien d’une adaptation du film au livre et pas l’inverse, ce qui est assez rare pour être spécifié!) mais j’en avais déjà entendu parler. J’ai bien aimé ce roman où le protagoniste, Andrew, jeune avocat de talent atteint du Sida doit se battre pour un licenciement abusif lié à sa maladie. On suit sa lente descente en enfer et sa santé qui se dégrade de page en page. A la fin du livre, je me suis dit qu’il aurait eu mieux fait de profiter de sa vie pendant qu’il était encore temps et ne pas perdre son temps ni s’abîmer encore plus la santé dans ce long procès. Orgueil, quand tu nous tiens…. J’ai également apprécié le personnage de Joe Miller, l’avocat noir qui décide de l’aider malgré sa peur de la maladie. Etant lui aussi victime d’injustice car il est noir, il ne peut que se mettre à la place d’Andrew et le prend sous son aile. Un roman émouvant.

Ma note: ♥♥

 

La dernière chasse – Jean-Christophe Grangé

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 10 avril 2019

Résumé: 

En Forêt noire, la dernière chasse a commencé …

Et quand l’hallali sonnera, la bête immonde ne sera pas celle qu’on croit.

Mon avis: 

On retrouve dans ce roman le héros des rivières pourpres et je dois avouer que cela fait tellement longtemps que j’ai lu ce dernier que je ne me rappelais plus du tout de Niemans 😦 heureusement, l’auteur nous fait une petite piqûre de rappel en nous mettant par ci par là des éléments du passé déterminants pour comprendre ce livre-ci et les réactions de son héros. Niemans est un personnage torturé qui n’en fait qu’à sa tête et ne fie qu’à son instinct. Un flic à l’ancienne mode quoi. Cette fois-ci il est accompagné d’une jeune recrue, Ivana, qui essaie tant bien que mal de le contenir. Cette histoire de cadavres retrouvés lors de parties de chasse m’a beaucoup plu et son dénouement m’a surprise à plus d’un titre. Le fait que l’histoire prenne place à Freiburg-in-Breisgau m’a également ravie car c’est une région que je connais bien car nous y allons en principe chaque année en vacances (cette année à cause du virus nous n’avons malheureusement pas pu honorer notre tradition 😉 ) Bref, du très bon Grangé! J’ai hâte de lire « le jour des cendres » qui vient de sortir et qui est sa suite directe!

Ma note: ♥♥♥

 

La prisonnière du diable – Mireille Calmel

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: XO

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2019

Résumé: 

Quand vengeance et sorcellerie s’entremêlent, seules demeurent la force et la passion

Mai 1494, en Égypte.

Une roue de pierre tourne, gardée par un ordre secret.

Lorsqu’elle s’arrête, le nom de celui qui doit mourir apparaît sur la tranche.

Celui dont le diable s’est emparé et qui sera exécuté par l’Ordre.

La volonté de Dieu…

Juin 1494, à Utelle, sur les hauteurs de Nice.

Hersande règne sur le sanctuaire de Notre-Dame.

Elle reçoit enfin le billet délivré par la roue.

Mais lorsqu’elle lit le message, elle vacille.

Jamais ce nom n’aurait dû apparaître…

Un thriller médiéval vertigineux…

… dans les flammes de l’enfer

Mon avis: 

Petite déception que ce roman de Mireille Calmel sur le thème de la sorcellerie. Je l’ai trouvé un peu bâclé à bien des égards. Certains éléments cruciaux ne sont pas assez approfondis alors qu’au contraire certaines scènes « banales » du quotidien, qui ne font pas avancer le schmilblick, traînent sur plusieurs pages, ce que j’ai trouvé un peu dommage. La fin est également un peu trop précipitée et « facile » à mon goût. Tout ça pour ça (!?) j’ai envie de dire!! Sinon j’aime toujours autant la plume de Mireille Calmel ce qui fait que j’ai quand même eu du plaisir en lisant ce roman car il se lit très vite et on se repère très vite dans les descriptions des lieux. Bon c’est vrai que la carte du village en début de roman aide aussi pas mal et j’ai trouvé cette idée ingénieuse. Pas un mauvais roman (de loin pas!) mais l’auteure m’avait habituée à mieux… En fait, je crois que je préfère ses formats « séries » et pas ses « one-shot » que je trouve un peu trop vite expédiés (j’avais eu ce même sentiment en lisant la rivière des âmes). Lorsque l’histoire est étalée sur plusieurs tomes je trouve qu’elle s’en sort beaucoup mieux car elle a vraiment le temps de mettre en place tous les éléments.

Ma note: ♥♥

 

Suicide Caustique – Anne Carecchio [SP]

Nombre de pages: 156 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 8 avril 2020

Résumé: 

Malade devenue médecin, Anne Carecchio livre un témoignage bouleversant sur le trouble qu’elle a connu.

Je suis chirurgien digestif.
Une maladie psychiatrique, contre toute attente, a sérieusement entaché le cours de mon existence. Celui de mon entourage aussi.
L’anorexie-boulimie, maladie honteuse, a failli tout foutre en l’air. Moi, le dictateur. Ceux que j’aimais, mes victimes. Elle n’a préservé que ceux que je soignais. Ces derniers m’ont maintenue à flot.
Dans un moment de profond désarroi, j’ai retrouvé un texte commencé il y a une quinzaine d’années. Un texte simple, cru et violent sur une maladie qui avait déjà anéanti ce qui aurait dû être les plus belles années de ma vie. Un texte écrit dans l’urgence.
J’ai tenu à le terminer, aujourd’hui, quinze ans après, avec une approche et surtout un regard très différents, puisque, dans l’intervalle, j’ai réussi à quitter l’obscurité de la maladie.
Je voulais donner un message d’espoir à toutes celles et ceux atteints de ce trouble du comportement alimentaire dévastateur. Après lui, il y a la vie.

Voici l’histoire d’une rédemption.

Mon avis: 

Vous pouvez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥

 

Table pour trois à New York – Elie Bernheim [SP]

Nombre de pages: 290 pages

Editeur: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 8 avril 2020

Résumé: 

Fraichement installé à New York avec Norah et leurs deux enfants, Gabriel n’est plus que l’ombre de lui-même…

Elle sait tout de lui…
Il a son jardin secret…
Elle ne devrait pas se fier aux apparences…

Gabriel et Norah s’aiment depuis dix ans. Il est l’étoile montante de la gastronomie française – elle est une talentueuse trompettiste. Parallèlement à leurs carrières, ils ont édifié une forteresse de tendresse et d’amour autour de leurs deux enfants. Une vie parfaite… ou presque…

Pourquoi Alicia, la sous cheffe de Gabriel, est-elle également du voyage ?

Mon avis: 

Vous pouvez lire mon avis complet sur ce roman juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Ce que tu as fait de moi – Karine Giebel

Nombre de pages:  522 pages

Editeur: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 21 novembre 2019

Résumé: 

Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.

Mon avis: 

Quelle déception pour moi que ce roman !! Je n’avais jamais lu de livre de cette auteure dont j’avais entendu le plus grand bien. Et bien je dois dire que ma première incursion dans son univers ne m’a pas du tout séduite car j’ai trouvé ce roman lourd, long et agaçant au possible. Cette histoire de relation abusive (mais pas vraiment…) entre un chef de la police et l’une de ses lieutenants n’a vraiment pas su me séduire tant les personnages m’ont agacée. Entre la jeune femme qui est tour à tour victime et bourreau (elle se dit abusée mais en fait elle aime ça) et son patron qui alterne les phases de lucidité et de folie, j’ai vraiment eu de la peine à aller jusqu’au bout mais j’avais tout de même envie de connaître la fin…. qui m’a laissée de marbre ! J’espère que l’autre roman de cette auteur que j’ai encore dans ma pile à lire « toutes blessent, la dernière tue » me plaira davantage car sinon je ne pense pas retenter l’expérience ! Dommage…

Ma note:

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de mai 2020 🙂 et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt et surtout, prenez soin de vous !

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