J’ai lu: La trilogie Wayward Pines de Blake Crouch

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la trilogie Wayward Pines (Révélation-Rébellion-Destruction) de l’auteur Black Crouch. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 359 pages – 399 pages – 365 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): janvier-février 2024

4ème de couverture (du premier tome):

L’agent fédéral Ethan Burke reprend conscience, seul et blessé, en pleine rue à
Wayward Pines, petite bourgade tranquille de l’Idaho. Partiellement amnésique, il se sou-
vient être à la recherche de deux autres agents mystérieusement disparus dans la région.
Il se rend vite compte qu’il n’a plus de papiers, ni de téléphone et, en dépit de ses efforts,
il ne parvient à joindre ni sa femme, ni son supérieur, ni personne du monde extérieur.
Il y a vraiment quelque chose de bizarre à Wayward Pines, comme chez ses habitants.
Lorsqu’Ethan découvre le cadavre horriblement mutilé de l’un des agents qu’il recher-
chait, l’étrangeté cède la place à un danger mortel.
C’est maintenant sûr, il y a quelque chose de pourri à Wayward Pines.

Mon avis: 

Ethan Burke est un agent des services secrets américains. Alors qu’il enquête sur la disparition de deux de ses collègues dans la petite ville de Wayward Pines, il a un accident de la route et se retrouve à l’hôpital de Wayward Pines, l’esprit dans le brouillard, ne sachant plus – dans un premier temps – qui il est.

Très vite, il va se rendre compte qu’il ne peut pas sortir de la ville et que les habitants agissent plutôt bizarrement. Qu’il y a-t-il derrière la clôture électrifiée qui entoure Wayward Pines? Le danger se trouve t’il à l’intérieur ou au dehors?

Un trilogie dystopique d’anticipation qui vous happe pour ne plus vous lâcher. Impossible de refermer ces livres tant les rebondissements sont nombreux et inattendus.

J’ai aimé le personnage d’Ethan, droit dans ses bottes, courageux mais si vulnérable quand il entrevoit la vérité et sa volonté sans faille d’ouvrir les yeux des autres protagonistes, même si pour cela il doit prendre tous les risques.

Blake Crouch dose avec justesse les scènes d’action et les dialogues (très bien écrits d’ailleurs) afin que le lecteur ne s’ennuie jamais.

Si on peut regretter quelques facilités scénaristiques, celles-ci sont vite oubliées devant le plaisir jubilatoire qu’on a de suivre le déroulement de cette histoire.

Une trilogie qui parle avant tout d’humanité et d’altruisme.

Une claque!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Astra de Cedar Bowers

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Astra de l’autrice Cedear Bowers. Il s’agit de son premier roman. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 5 janvier 2023

4ème de couverture:

Son père ne veut pas d’elle, sa mère meurt en couches. Astra grandit sans restriction dans une ferme isolée de l’ouest du Canada. De cette enfance sauvage et libre, elle gardera des cicatrices physiques et mentales ainsi qu’une incroyable résilience. Qui est Astra ? Petite fille intrépide pour Kimmy, adolescente fugueuse pour Brendon, femme séductrice pour Lauren, mère adorée pour Hugo… Au fil des ans, sa vulnérabilité et son magnétisme naturel attirent ceux qui tour à tour veulent la protéger, la contrôler, la changer ou lui échapper. Pourtant, si tous croient lire en Astra, celle-ci demeure insaisissable. Après tout, peut-on jamais connaître une personne ?

Mon avis:

Il s’agit du portrait d’une femme, Astra, depuis sa naissance à l’âge adulte, raconté par les personnes qui la côtoient au fil de sa vie. Ce procédé était intéressant et prometteur, à la manière du livre « Tout ce que dit Manon est vrai » de Manon Fargetton, où l’héroïne ne prenait jamais directement la parole.

Jeune fille sauvage qui a grandit en marge de la société, Astra reste un mystère pour son entourage.

J’ai aimé la façon de narrer cette histoire par les yeux des autres protagonistes mais n’ai malheureusement pas réussi à m’attacher à Astra que j’ai trouvée un peu ingrate et trop impulsive. Ses réactions étaient trop imprévisibles pour moi et j’avais l’impression qu’elle changeait tellement à chaque phase de sa vie que j’avais de la peine à la reconnaître. Un personnage insaisissable que j’ai eu beaucoup de mal à cerner. 

Cependant, c’est un livre qui décrit très bien les conditions de vie difficiles des personnes marginalisées et la difficulté de rentrer dans le moule par la suite.

Un roman magnifiquement bien écrit (la plume de Cedar Bowers est décidément très prometteuse!) mais qui m’a laissée tout de même un peu de marbre. 

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Le silence de Dennis Lehane

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le silence de l’auteur Dennis Lehane. Il est – entre autres – l’auteur des romans (qui ont été adaptés en films) Mystic River, Gone baby Gone ou encore le fameux Shutter Island, qui est le seul que j’ai lu de sa plume avant celui que je vous présente aujourd’hui.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 444 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

En cet été de 1974, à South Boston, quartier irlandais de Boston, Mary Pat Fennessy mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison, et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble. D’autant que la récente politique de déségrégation mise en œuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu’une grande manifestation se prépare. Dans sa recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, si dévastatrice soit-elle.

Mon avis: 

Le silence, c’est l’histoire d’une femme de 42 ans, Mary-Pat, mère de deux enfants dont un garçon décédé d’une overdose à son retour de la guerre, qui doit faire face à la disparition soudaine de sa fille adolescente, Jules. 

Alors que des hommes politiques ont décidé de mélanger les élèves afro-américains et blancs dans les mêmes écoles, utilisant les bus scolaires pour les transferts des élèves dans d’autres quartiers que les leurs, le mécontentement de la population monte en flèche et le climat est très tendu. 

De ce fait, lorsqu’un jeune homme noir est retrouvé mort et que Jules disparaît ce même soir, Mary-Pat va essayer de remonter le fil de l’histoire afin de comprendre ce qu’il s’est passé. Pour se faire elle-même justice. Pour sa fille d’abord, mais également pour ce jeune homme noir dont personne dans son quartier – dont les habitants sont majoritairement racistes –  ne se soucie. 

Sa fille étant tout ce qui lui reste au monde, elle va littéralement entrer en guerre contre le groupuscule mafieux qui fait la loi dans son quartier et duquel elle retirait du soutien car son mari disparu en faisait partie.

Ce roman explore la part sombre qu’il y a dans chaque être humain. Mary-Pat, héroïne malgré elle, femme forte et indépendante, est pleine de nuances. Elle aime être seule mais rêverait d’avoir un homme à ses côtés pour l’aimer et la soutenir. Elle ne se considère pas comme raciste mais a tout de même de gros préjugés sur les personnes qui n’ont pas la même couleur de peau ou la même religion qu’elle. Bref, elle n’est pas exempte de défauts mais c’est également pour cela qu’on se prend à l’apprécier de plus en plus au fil des pages.

L’auteur pointe du doigt les personnes qui n’incitent pas à la haine mais qui ne font rien non plus pour l’arrêter, les gens qui laissent s’envenimer les choses par désintérêt ou égoïsme. Détourner les yeux au lieu de réagir est tellement plus facile.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman qui parle d’amour mais également de vengeance et qui aborde également le thème de la précarité financière de beaucoup de familles (surtout monoparentales) aux USA. 

Un très beau roman qui restera longtemps dans ma mémoire.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Refuge de Terry Tempest Williams

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Refuge de l’autrice Terry Tempest Williams

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refuge

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Gallmeister, collection Totem

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Utah, 1983. La montée des eaux du Grand Lac Salé menace le Refuge des oiseaux migrateurs. Hérons, chouettes et aigrettes neigeuses, dont l’étude rythme l’existence de Terry Tempest Williams, en sont les premières victimes. Au printemps, Terry apprend que sa mère est atteinte d’un cancer, comme huit femmes de sa famille avant elle. Bouleversée par la douleur de celle qu’elle accompagne dans la maladie, Terry entame une enquête pour comprendre les raisons de ce drame.

Remarquable étude naturaliste et chronique familiale saisissante, Refuge entrelace le destin des oiseaux sauvages et celui des êtres humains, frappés comme eux par les drames écologiques.

Mon avis: 

Un récit poignant sur le rapport à la maladie et son parallèle avec un refuge pour oiseaux mis en péril petit à petit par la montée des eaux du Grand Lac Salé.

La mère de l’autrice meurt à petit feu d’un cancer qui la ronge depuis des années et l’autrice raconte comment elle a décidé de l’accompagner et de l’épauler tout au long de ce dur chemin vers l’acceptation de ce qui est et qu’on ne peut défaire.

Issue d’une famille mormone très croyante, l’autrice nous livre là un beau livre sur la résilience et le deuil, sans tomber dans des clichés religieux, même si on sent que sa foi en un « après » est forte. Les dialogues avec sa Maman et également avec les autres femmes de sa vie sont vraiment émouvants, leur relation est forte, elles forment un clan soudé. De plus, j’ai trouvé que l’autrice trouvait toujours les mots justes pour décrire ses sentiments et ses sensations.

Une personne atteinte d’un cancer meurt par paliers. Et il y a une partie de vous qui meurt lentement avec elle. 

Refuge, de Terry Tempest Williams, page 232.

Par ailleurs, l’alternance entre les passages parlant du refuge des oiseaux avec ceux parlant de sa Maman était vraiment bien dosée et gardait toujours un fil conducteur.

C’est un récit qui se lit comme un essai sur le deuil et sur l’écologie, tout en ayant le rythme d’un roman (ce qu’il n’est pas, de toute évidence).

J’ai vraiment apprécié ce livre qui en plus d’aborder le thème de la maladie m’a appris bien des choses sur les mœurs des oiseaux mais également sur la vie en Utah dans les années 80, un Etat victime des retombées des tests nucléaires perpétrés sur son territoire ce qui a fait exploser les cas de cancer.

Une belle plume servant un récit lumineux et puissant, qui donne à réfléchir. Brillant.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Le lac de nulle part de Pete Fromm

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le lac de nulle part de l’auteur américain Pete Fromm.

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le lac de nulle part

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2022

4ème de couverture:

Cela fait bientôt deux ans que Trig et Al, frère et soeur jumeaux, n’ont plus de contact avec leur père. Et voilà qu’il réapparaît dans leur vie et réclame »une dernière aventure » : un mois à sillonner ensemble en canoë les lacs du Canada. A la fois excités à l’idée de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent de partir au milieu de nulle part. Mais dès leur arrivée, quelque chose ne tourne pas rond, les tensions s’installent. Contrairement à ses habitudes, leur père paraît mal préparé à l’expédition, qui s’annonce pourtant périlleuse par ce mois de novembre froid et venteux. Tous les trois devront naviguer avec la plus grande prudence entre leurs souvenirs et la réalité. Le nouveau roman de Pete Fromm est un voyage inattendu à travers les étendues glacées du Canada où la surface de l’eau sert de miroir à nos peurs, colères et espoirs..

Mon avis: 

Ce roman est un grand bol d’air et une invitation au voyage en canoë sur les lacs canadiens, aux portes de l’hiver. On s’y croirait!

On y suit Trig et Al, frère et soeur jumeaux (adultes), contactés par leur père dont ils n’avaient plus vraiment de nouvelles pour partir à l’aventure une dernière fois tous les trois, en souvenir du bon vieux temps.

Ce roman aborde des thèmes comme la maladie et les secrets de famille. 

Cette expédition pour le moins mal préparée va très vite tourner au drame et on va dérouler au fur et à mesure la bobine du film des souvenirs des différents protagonistes, comprenant peu à peu où l’auteur veut nous mener.

C’est Trig le narrateur, jeune homme un peu naïf et admiratif de sa sœur jumelle, qui cherche toujours l’assentiment de celle-ci et qui a de la peine à vivre pour et par lui-même.

Al, quant à elle, est une jeune femme volontaire, qui mène la danse et croque la vie à pleines dents. Elle sait s’imposer face à son frère et son père, faisant preuve d’un courage et d’un instinct de survie sans pareil.

La relation très fusionnelle qu’entretient les jumeaux est un peu dérangeante et troublante et j’avoue que cela m’a déroutée.

Ce voyage est à l’image de cette famille dysfonctionnelle. Un père qui les a en quelque sorte abandonnés quand ils étaient enfants, les laissant aux bons soins de leur maman (très aimante au demeurant), qui montre encore son inconstance lors de ce périple, mettant en danger la vie de ses enfants.

En effet, l’hiver guette et avec celui-ci, le froid et le gel qui les empêcheraient de prendre le chemin du retour sur les lacs, faisant planer une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Pete Fromm est un narrateur hors pair, qui excelle dans les dialogues qui sonnent justes et les scénarios somme toute simples mais diablement efficaces et bien pensés. 

Un roman terrible et magnifique à la fois qui nous fait nous rendre compte de la beauté de la nature et de notre insignifiance et fragilité face à elle.  

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Une journée d’automne de Wallace Stegner

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une journée d’automne de l’auteur Wallace Stegner. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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une journée d'automne

Nombre de pages: 149 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 6 septembre 2018

4ème de couverture:

Suspendue au bras de son mari Alec, Margaret guette avec impatience l’arrivée du train de sa sœur Elspeth, venue d’Écosse pour vivre avec eux dans l’Iowa. Vive et malicieuse, s’émerveillant d’un rien, Elspeth respire la joie de vivre et ne tarde pas à illuminer leur vie de riches fermiers bien installés. Mais alors que l’automne s’annonce, un triangle amoureux se forme peu à peu entre Alec et les deux sœurs. Lorsque survient l’irréparable, celui-ci ne tarde pas à se transformer en piège dramatique. Il faudra alors sauver ce qui peut l’être. Dans ce court roman demeuré inédit en France, Wallace Stegner révèle avec la virtuosité qu’on lui connaît les drames qui se jouent derrière les apparences d’une existence paisible.

Mon avis:

Une histoire plutôt tragique sur la fin programmée d’un mariage. Quand Margaret, mariée avec Alec, accueille sa petite soeur Elspeth dans leur foyer, elle est loin d’imaginer que celle-ci et son mari tomberont fous amoureux. 

Au fil des pages, on sent la tension sensuelle et sexuelle monter entre Alec et Elspeth, même si au début ils font semblant d’ignorer leurs sentiments en égard à Margaret qu’ils ne veulent pas faire souffrir. 

J’ai finalement eu pitié de Margaret qui n’arrive pas à quitter son mari car elle est malgré tout toujours amoureuse (ou du moins elle essaie de s’en persuader). Alec et Elspeth également, qui devront côtoyer la personne qu’ils aiment et qui les aime en retour sans pouvoir vivre leur amour au grand jour. Les trois sont malheureux alors qu’il aurait juste suffit de ne pas se soucier du regard des autres…. et de divorcer, mais à l’époque, cela ne se faisait pas, ce n’était pas socialement acceptable. De plus, malgré tout, Margaret aime profondément sa soeur ce qui rend la situation d’autant plus délicate.

C’est un roman qui se lit très vite, l’écriture est agréable et les ambiances bien décrites mais l’histoire est somme toute assez banale et téléphonée.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Dans la forêt de Jean Hegland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dans la forêt de l’autrice Jean Hegland.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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dans la forêt

Nombre de pages: 308 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 7 juin 2018

4ème de couverture:

Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, les deux sœurs demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes,  leur passion de la danse et de la lecture. Mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Mon avis:

Un roman coup de poing, une dystopie pas si éloignée de notre quotidien, où la société telle qu’on la connait a été bouleversée par le manque de carburant et d’électricité. Toute l’économie s’est effondrée en quelques semaines. Nelle et Eva, deux soeurs livrées à elles-mêmes dans la maison familiale au milieu de la forêt, apprennent à se débrouiller seules.

J’ai trouvé ce roman vraiment angoissant, car il aborde des thèmes pour le moins sensibles en ce moment, avec les pénuries d’électricité et la hausse des prix du carburant. Toutes ces peurs sont cristallisées dans ce roman criant de vérité.

L’écriture de Jean Hegland est très belle, dense mais parfaitement accessible. 

J’ai aimé la relation entre les deux soeurs, entre amour et haine parfois, mais attachées l’une à l’autre d’une manière viscérale. 

Chacune n’a plus que l’autre dans la vie, leurs parents étant morts, et leurs qualités et talents sont complémentaires. 

Chacune doit faire le deuil de leur ancienne vie et se concentrer sur le présent et surtout sur leur survie.

J’ai admiré la façon qu’elles ont de se débrouiller, même si la fin ouverte nous laisse imaginer leur avenir (qui pour moi est plus qu’incertain mais bon). Ces deux filles font preuve d’un courage hors du commun et ont des ressources insoupçonnées. 

Un conte moderne plutôt cruel et très violent à des moments mais qui fait énormément réfléchir sur la valeur effective des biens que nous possédons. Dans une société qui prône la surconsommation, ce roman est comme une sonnette d’alarme qui nous pousse à nous recentrer sur l’essentiel et à faire confiance à Mère Nature.

Une belle leçon de vie et une histoire dont je me souviendrai longtemps.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Betty de Tiffany McDaniel

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Betty de l’autrice américaine Tiffany McDaniel. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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betty

Nombre de pages: 720 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 20 août 2020

4ème de couverture:

Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

Mon avis

Un roman aussi dur et âpre que poétique.

J’ai adoré suivre la vie de Betty, petite fille métisse née d’un père aux origines amérindiennes et d’une mère blanche. Ce métissage d’ailleurs, elle ne le vit d’ailleurs pas très bien, d’autant plus que c’est la seule fille de sa famille qui est vraiment typée « indienne », ce qui fait qu’elle est à la cible de racisme et de quolibets de la part des autres élèves de sa classe.

Petite fille solitaire et un peu sauvage, elle est très proche de la nature et de son papa qu’elle aime plus que tout au monde. Elle peine à trouver sa place et la légitimité dans sa fratrie nombreuse, ses frères et sœurs ont tous une personnalité bien marquée et une place bien définie dans la famille dont elle est un peu l’électron libre. Elle a également souvent l’impression que sa mère la déteste alors qu’en fait je pense que celle-ci est juste très maladroite dans la façon de montrer son amour à ses enfants. De plus, elle souffre de dépression, ce qui ne facilite bien évidemment pas les choses. Certaines phrases blessantes qu’elle peut dire à Betty sont vraiment dures à lire et certaines scènes sont assez angoissantes. La mère de Betty est une femme qui a du affronter les qu’en-dira-t-on quand elle a épousé un homme métissé, fuyant ainsi une famille violente et raciste. 

Landon Carpenter, (le papa de Betty donc) lui, est un homme doux, qui respecte énormément les femmes car dans la culture indienne elles sont très importantes. Il inculque à ses enfants le respect du prochain et l’amour de la nature. Il croit aux esprits et aux légendes, est malin, très calme et plein de ressources.  C’est un personnage très attachant et qui est au centre du roman car finalement tout gravite autour de lui.

« -Il y a des hommes qui connaissent le montant exact de leur compte en banque, a poursuivi Maman. Il y a ceux qui savent combien de kilomètres indique le compteur de leur voiture et combien elle pourra en parcourir. (…)

Les seuls nombres que Landon Carpenter a en tête, c’est le nombre d’étoiles qu’il y avait dans le ciel la nuit où ses enfants sont nés. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je dirais qu’un homme qui a dans la tête des cieux remplis des étoiles de ses enfants est un homme qui mérite leur amour. En particulier l’amour de celle qui avait le plus d’étoiles. »

Betty, page 515-516 de Tiffany McDaniel

Ce roman aborde des thèmes plutôt sombres comme le deuil, l’inceste, le racisme, la dépression…. Cependant,  l’autrice sait insuffler également de l’espoir et de la lumière dans son récit. 

On ne ressort pas indemnes de la lecture de ce roman riche et foisonnant. L’écriture de Tiffany McDaniel est fluide et accessible. On rentre immédiatement dans l’histoire. J’ai adoré le fait que la narratrice soit Betty, qui est d’ailleurs en vrai la maman de l’autrice. C’est une petite fille enjouée et intelligente, qui ressent très fort tous les sentiments des autres et devine très vite quand quelque chose cloche. Elle est le témoin silencieux de certaines horreurs qui se passent dans sa famille et se sent prisonnière de son silence qui la place en position de complice. Cela la mine et la dévore de l’intérieur. Elle aimerait sauver tout le monde, mais certaines personnes ne veulent tout simplement pas être sauvées.

J’ai un un gros coup de cœur pour ce roman atypique, cette fresque familiale incroyable et pour le moins dramatique. C’est un pavé de plus de 700 pages que j’ai dévoré en une semaine à peine tant il m’a passionnée.

Il y aurait encore tant à dire sur ce roman mais j’ai comme toujours peur d’en dévoiler trop.

Si vous n’avez pas peur qu’une histoire vous prenne aux tripes et vous fasse passer par toute la palette des émotions possibles, n’attendez pas une seconde de plus et laissez-vous tenter par Betty, je ne pense pas que vous le regretterez!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Autant en emporte le vent (volume 2) de Margaret Mitchell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du volume 2 du roman Autant en emporte le vent de l’autrice Margaret Mitchell. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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autant en emporte le vent volume 2

Nombre de pages: 720 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

4ème de couverture:

1866. De retour à Tara, ravagée par la guerre, Scarlett O’Hara n’a que peu de moyens pour subvenir aux besoins de ses proches, y compris Ashley dont elle reste secrètement amoureuse. Acculée, elle retourne à Atlanta où elle recroise Rhett Butler, toujours persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre. La laissera-t-il lui échapper cette fois ? Comment regarder vers l’avant quand la vie n’est que décombres ? Et que peut la morale d’autrefois face à l’argent d’aujourd’hui ? Scarlett devra faire des choix, et chacun de ses pas, aussi risqué soit-il, la mènera vers l’indépendance.

Mon avis:

J’avais lu le volume 1 de ce roman l’été passé et j’avoue que j’ai laissé passer un peu trop de temps pour finir enfin le volume 2 😉 J’ai tellement aimé l’univers que je n’avais pas envie de le terminer.

Ce roman m’a transportée, j’ai vraiment quitté son univers et ses personnages à regret. 

Dans le premier tome, on suit donc Scarlett O’Hara, jeune fille venant d’une famille aisée propriétaire d’une grande plantation de coton, Tara. Courtisée par de nombreux hommes, elle n’a cependant d’yeux que pour Ashley, plus âgé qu’elle et déjà promis à Mélanie, une jeune femme que Scarlett juge idiote et ennuyeuse au possible.

Par déception, Scarlett va épouser le frère de Mélanie et partir s’installer à Atlanta avec son nouveau mari. Mais la guerre de sécession éclate et les Yankees attaquent les sudistes, les hommes de Scarlett et de Mélanie vont devoir partir à la guerre, comme tous les hommes en âge de se battre. Scarlett va se retrouver veuve, avec un petit garçon à charge. Fuyant Atlanta, avec son petit garçon et Mélanie (qui entretemps a accouché – elle aussi – d’un petit garçon) elle va rejoindre Tara pour se mettre à l’abris et retrouver sa famille. Ashley rentre de la guerre et retrouve sa femme et son fils, ils restent tous trois à Tara. Pour ma part, j’ai trouvé que Scarlett passait vraiment de jeune fille à femme à la fin de ce premier tome car elle prend ses responsabilités et son destin à pleines mains pour s’en sortir. 

Le tome 2 commence donc au moment où Scarlett essaie de remettre à flots la plantation. Elle va cependant vite se rendre compte que l’argent manque et même si Ashley fait de son mieux, il est un piètre ouvrier de plantation et n’a aucun goût pour les chiffres, contrairement à Scarlett qui compte mieux que personne, chose qui  n’est pas vraiment bien vu pour une femme. 

Scarlett montre encore une fois qu’elle prend son destin à bras-le-corps et va tout faire pour arriver à ses fins. C’est une jeune femme courageuse et forte, mais également fourbe et égoïste. Au fond d’elle-même, elle aimerait pouvoir se reposer sur un homme mais n’en trouve aucun à sa hauteur. A part peut-être le capitaine Rhett Butler, si elle ne le détestait pas autant ? Et pourtant … il est le seul qui la comprend, le seul qui pourrait l’aimer pour ce qu’elle est, pour son intelligence et ses manières pas toujours très féminines. 

Rhett Butler, parlons-en ! Un homme qui se fiche des conventions, en avance sur son temps lui aussi, qui pense que les femmes sont beaucoup plus intéressantes quand elles ont une opinion 🙂 J’ai adoré ce personnage sarcastique et malin. Il fait dès le début de la saga une cour (plus ou moins) discrète à Scarlett mais celle-ci fait semblant de ne rien voir, pour son plus grand plaisir. Car on désire toujours ce qu’on ne peut pas avoir!

Mélanie, quant à elle, est la gentillesse et l’honnêteté même. Elle donnerait tout pour Scarlett car elle lui est redevable de lui avoir sauvé la vie en l’aidant à partir d’Atlanta avec son bébé. Elle ne voit que le positif de Scarlett, ce qui a le don d’agacer au plus haut point cette dernière. 

Ashley est le personnage que j’ai trouvé le plus fade de l’histoire, je l’ai trouvé mou et mélancolique d’une époque révolue. Il ne sait pas de débrouiller, n’a aucun sens pratique ni des affaires et n’arrive pas à assumer ses sentiments à l’égard de Scarlett car il ne veut pas blesser Mélanie. Bref, je l’ai trouvé sans saveur comparé à Rhett Butler 😉

J’ai vraiment adoré suivre Scarlett, la voir changer au fil du roman. Je l’ai trouvée très moderne et en avance sur son temps niveau droits de la femme 🙂 Quand elle voit que les choses ne sont pas faites à sa façon elle n’hésite pas à mettre la main à la pâte ni à manipuler ses proches pour obtenir ce qu’elle veut. 

Il y a vraiment un grand changement entre le début du volume 1 où les amis de la famille de Scarlett, des familles aisées, vivent un peu dans l’oisiveté des fêtes et des pique-niques et l’après-guerre où la plupart des jeunes hommes ont trouvé la mort, laissant leur famille dans la précarité la plus totale. Les deux volumes ont vraiment deux ambiances différentes. Le second tome est beaucoup plus grave et sombre que le premier (en tout cas que le début du premier).

C’était presque comme si les jours radieux d’il y avait cinq ans étaient revenus. Si elle fermait les yeux et ne voyait pas les robes usées et transformées et les bottes grossièrement réparées et les mules rapiécées, si les visages des garçons qui manquaient dans ce quadrille ne lui apparaissaient pas à l’esprit, elle pouvait presque se dire que rien n’avait changé. (…)

Tout ce qui appartenait à leur ancien monde avait changé sauf les anciennes formes. Les anciens usages perduraient, devaient perdurer, car les formes étaient tout ce qui leur restait. ils se cramponnaient de toutes leurs forces aux choses du passé qu’ils connaissaient le mieux et aimaient le mieux, les manières des classes oisives, la courtoisie, l’agréable désinvolture dans les contacts humains et, surtout, l’attitude protectrice des hommes à l’égard des femmes. Fidèles à la tradition dans laquelle ils avaient été élevés, les hommes étaient courtois et tendres et ils arrivaient presque à créer une atmosphère qui protégeait leurs femmes de tout ce qui était cruel et inconvenant à leurs yeux. Scarlett estimait que c’était là le summum de l’absurdité, car il y avait peu de choses, désormais, que même les femmes les plus cloîtrées n’eussent vu ou subi au cours des cinq dernières années. Elles avaient soigné les blessés, fermé les yeux des mourants, enduré la guerre et le feu et la dévastation, connu la terreur et la fuite et la faim. 

Autant en emporte le vent, volume 2, page 134-135

Bref, j’ai adoré l’écriture de Margaret Mitchell que j’ai trouvé plutôt moderne malgré qu’elle date de 1939 et je trouve très bonne cette nouvelle traduction par Josette Chicheportiche parue chez Gallmeister l’année passée. Les couvertures sont sublimes en plus 😉 

Un roman magnifique qui restera longtemps dans ma mémoire. Un classique inégalé et indétrônable.

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Komodo de David Vann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Komodo de l’auteur David Vann.

 ♥ = Bof bof, à éviter 

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

komodo

Nombre de pages:  304 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2021

4ème de couverture:

Sur l’invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l’île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C’est aussi l’occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s’est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s’engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l’intérieur d’elle-même, jusqu’à atteindre un point de non-retour.

Mon avis:

J’avais lu de bons avis sur ce roman dans plusieurs magazines ainsi que sur les réseaux sociaux du coup j’ai eu envie de me faire mon propre avis. 

J’avoue que j’ai été déçue. Le début était prometteur. Tracy, 45 ans, maman de jumeaux de 5 ans et qui leur a consacré (sacrifié?) sa vie depuis leur naissance, est à bout, elle a besoin de vacances. Quand son frère lui propose de venir faire de la plongée sur l’île de Komodo où il passe son brevet d’instructeur de plongée, elle saute sur l’occasion et part avec leur maman pour des vacances « retrouvailles ».

Très vite, on sent que cela va dégénérer. Tracy est maladivement jalouse de la vie de son frère, si libre, si indépendant. 

Elle lui en veut pour pleins de raisons mais surtout pour l’avoir privée de sa belle-soeur adorée en divorçant. 

Tracy est clairement frustrée de sa vie, elle est épuisée par ses garçons et aimerait avoir du temps pour elle mais son mari ne l’aide pas du tout. Jusque là, j’ai bien aimé le livre et la tension qui montait entre le frère et la soeur. 

J’ai finalement trouvé qu’on ne parlait pas beaucoup de plongée (oui de plongée dans les émotions humaines) mais cela pourrait se passer n’importe où au monde cela ne changerait rien. J’avoue avoir espéré en apprendre un peu plus sur l’île de Komodo et même si les deux ou trois plongées qu’ils font sont décrites, il se passe toujours quelque chose entre les protagonistes qui fait que finalement les poissons ne sont qu’un prétexte. J’ai cependant aimé les descriptions des fonds marins, j’ai trouvé que c’est ce qui sauvait un peu les meubles!

A un moment, j’ai eu le sentiment que le roman commençait à dérailler sérieusement et j’ai vraiment eu de la peine à supporter le personnage de Tracy. Je l’ai trouvée agressive et sur la défensive, elle dit sans cesse des méchancetés à son frère mais a de la peine à s’imposer dans sa propre maison. J’ai levé plus d’une fois les yeux au ciel ce qui n’est jamais bon signe 😀

Bref, je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages – enfin surtout Tracy, qui est franchement borderline –  et j’ai trouvé les situations un peu extrêmes. Ce roman m’a laissé un sentiment de malaise et même si c’était très certainement ce que voulait l’auteur – nous insuffler un sentiment de claustrophobie – je n’ai pas du tout adhéré à l’histoire.

Ca aurait pu être une excellente lecture si tout avait été mieux dosé mais l’auteur a été trop loin à mon sens. Dommage!

Ma note: ♥♥