[SP]J’ai lu: Zheng d’Olivier May

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Zheng de l’auteur Olivier May que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme le titre « Azzam » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Le grand sage Zheng se retrouve propulsé dans un âpre combat contre les forces obscures après une bataille sans précédent contre Wargok le Cruel, aux côtés de l’Élue. Grâce à ses dons chamaniques, il parvient à revenir sous une forme différente. Tiraillé entre un lourd secret et son allégeance aux gardiens de l’Autre Monde, arrivera-t-il à guider ses compagnons d’armes à la victoire?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Ce roman, qui prend place après le livre feuilleton “Léa”, suit le destin étonnant de Zheng, un être aux pouvoirs magiques plutôt puissants.

Suite à son décès lors de la bataille contre Wargok le Cruel, il va se réincarner dans le corps de sa compagne, Mi Hyun, une fantastique combattante. Apprivoiser ce corps féminin ne sera pas une mince affaire pour lui mais il en exploite rapidement le plein potentiel.

Il va vite se rendre compte que Léa a besoin de lui et comme elle se méfie de lui, il va décider d’agir dans l’ombre pour lui donner un coup de pouce décisif.

J’ai trouvé intéressant d’en savoir plus sur ce personnage dont on ne savait finalement pas grand chose dans la saga initiale.

La plume d’Olivier May est entraînante au possible et m’a fait passer un très bon moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Azzam de Zelda Chauvet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Azzam de l’autrice Zelda Chauvet que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): juin 2024

4ème de couverture:

Après avoir suivi l’Elue dans son monde, Azzam, sous le poids d’une sombre menace, se voit forcé de quitter l’amour de sa vie pour rejoindre les siens. De retour sur ses terres, il est confronté au poids des responsabilités et doit faire un choix difficile pour sauver Övrigdomhan. Le maître de l’air parviendra-t-il à vaincre celle par qui le malheur arrive ? Retrouvera-t-il Léa ? Sait-il seulement qui il est au fond ? Azzam se lance dans une quête pour la survie, celle de son monde et la sienne.

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Azzam est un maître de l’air (un être pourvu d’ailes et de griffes) dont Léa, une humaine, héroïne du recueil éponyme, était tombée amoureuse. Après la mort de Wargok le Cruel, Azzam avait suivi Lea dans son monde, pour donner une chance à leur histoire.

Cependant, Azzam sent que son peuple a besoin de lui et il se sent très vite déchiré entre devoir et amour.

À peine revenu dans son monde, Övrigdomhan, il apprend qu’une mystérieuse Dame Noire a comme dessein de se servir des pouvoirs des éléments pour ramener à la vie le terrible Wargok.

Azzam comprend qu’il doit tout mettre en œuvre pour l’arrêter, quitte à y laisser sa vie. Heureusement il pourra compter sur ses amis pour l’épauler.

J’ai eu du plaisir à retrouver les personnages de recueil « Léa »et j’ai apprécié connaître un peu mieux Azzam, qui est un personnage intéressant car un brin torturé.

Cependant, j’aurais je pense aimé que le roman soit un peu plus long afin que certaines scènes soient plus développées et moins précipitées.

Un court roman qui se lit d’une traite et qui nous fait voyager dans un monde fantastique et original. Je suis curieuse de découvrir les autres livres de cette collection qui sont chacun dédié à un autre personnage de la saga Léa. 

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le bain et la douche froide de Mélanie Richoz

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Le bain et la douche froide de l’autrice Mélanie Richoz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 124 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2018

4ème de couverture:

« Elle fait des va-et-vient le long de la petite plage, sans pouvoir s’arrêter. Elle essaie de rester calme. 

Elle est eau, elle est douceur.

Mais rage à l’intérieur. Torrent.

Pendant que sa voix sourit dans le combiné, 

pendant que sa voix d’ingénue ment, 

elle pleure. « 

Vingt-quatre nouvelles cruelles d’humanité.

Mon avis:

Comme à son habitude, la plume de Mélanie Richoz va droit au but, avec des phrases courtes et des mots toujours soigneusement choisis.

L’autrice nous livre là des nouvelles très brèves mais percutantes qui abordent frontalement des sujets comme l’inceste, le harcèlement, l’adultère ou encore l’homophobie.

Des nouvelles d’apparence légères mais qui présentent toutes un petit côté cruel et malaisant.

Des textes qui m’ont touchée, comme tout ce que crée cette autrice incroyable !

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Ce qu’il reste de tout ça de Fanny Desarzens

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ce qu’il reste de tout ça de l’autrice suisse Fanny Desarzens que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 2 septembre 2024

4ème de couverture:

« Ça fait comme dans une file de gens, on est chargé par exemple d’un paquet et on le donne au suivant parce que c’est trop lourd. Ou au contraire c’est quelque chose de léger qu’on confie au creux de la main à celui qui suit, on referme les doigts sur la paume pour dire : prends-en soin. » Ce qu’il reste de tout ça met en lumière des gens apparemment sans histoire. Mais c’est justement cette banalité qui décuple la portée de leurs actes. Comme ces menues privations pour mettre à l’abri ceux qui leur succéderont. Un roman qui dit l’attention de toute une vie pour transmettre un bout de soi et léguer des possibles.

Mon avis:

Quel plaisir de retrouver la plume toute en délicatesse de Fanny Desarzens! J’ai dévoré ce troisième roman en une seule session lecture!

Cette fois-ci, l’autrice retrace la vie de plusieurs générations d’une même famille.

Leurs vies passent presque sans faire de bruit.

Des destins ordinaires mais dans lesquels chacun se retrouvera un peu.

Les parents font preuve de retenue envers leurs enfants, un comportement hérité de l’éducation stricte reçue de leurs propres parents, dont les actes d’amour étaient plus nombreux que les mots.

Dans son immobilité à elle et dans ses petits voyages à lui, ils ont créé leur place à eux. Une petite maison en dehors du village.

Ce qu’il reste de tout ça, de Fanny Desarzens, page 19

Un livre qui parle des liens fraternels et filiaux avec beaucoup de sensibilité.


C’est dans les petits gestes du quotidien qu’on comprend l’attachement que les membres de la famille ont les uns pour les autres.

J’ai trouvé très touchante la construction de ce roman. En effet, nous suivons les personnages sur des dizaines d’années et vivons avec eux les naissances, les disparitions…ce qui nous les rend plus familiers et proches.

Un ouvrage qui parle du temps qui s’écoule inexorablement et des générations qui laissent leur place aux suivantes, dans un cycle éternel et immuable.

Un très beau roman!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Venger Vicky de Catherine Rolland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Venger Vicky de l’autrice suisse Catherine Rolland que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 236 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

Guillaume, médecin urgentiste dans un hôpital neuchâtelois, est appelé en intervention sur un homme qui a chuté dans les escaliers. En arrivant sur place, il découvre que la victime n’est autre qu’Yvan, son ami d’enfance, qui a poussé sa fille Vicky au suicide. Tiraillé entre son devoir de médecin et son amour de père, comment Guillaume va-t-il réagir ? Sa soif de vengeance l’emportera-t-elle sur sa mission de sauveteur ? Ce thriller psychologique implacable entrelace l’histoire de Vicky, jeune patineuse prodige, l’intervention d’urgence à laquelle participe son père et le quotidien de la mère, hantée par le geste de sa fille et par ses démons.

Mon avis:

Suisse, Canton de Neuchâtel, de nos jours.

Guillaume est médecin urgentiste à Neuchâtel et est appelé un soir d’hiver pour s’occuper d’un homme qui a chuté dans un escalier. Quelle n’est pas sa surprise quand il constate que l’accidenté n’est autre que l’ancien entraîneur de patinage artistique de sa fille Vicky, celui-là même qui l’a poussée au suicide!

Partagé entre désir de vengeance et son serment d’Hippocrate, il est face à un cruel et implacable dilemme.

De son côté, sa femme Céline s’enfonce peu à peu dans la dépression et peine à aller de l’avant, alors que leur fils aîné a plus que jamais besoin d’elle.

Un roman policier impossible à lâcher et brillamment construit, avec un final étonnant (bien que je me sois doutée de quelque chose). La plume de Catherine Rolland est entraînante et très fluide, j’ai lu ce livre en une seule session de lecture tant j’avais envie d’avoir le fin mot de l’histoire!

Mon petit cœur de maman s’est serré lorsque l’autrice raconte les séances d’entraînement (ou de torture, c’est selon) de Vicky, étoile montante du patinage artistique suisse. Sa rivalité avec son amie d’enfance m’a également peinée. On sent que Vicky est en souffrance et se noie dans ses angoisses, sans arriver à en parler à sa famille.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Guillaume, qui se plonge dans son travail pour ne pas trop penser au drame survenu 6 mois plus tôt. Il se sent coupable de ne pas avoir été assez présent pour Vicky.

Sa femme, quant à elle, a l’impression d’avoir échoué dans son rôle de mère et se reproche de ne pas avoir vu le mal-être de leur fille.

Un roman remarquable qui aborde des sujets délicats mais encore trop tristement d’actualité.

À lire de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Un garçon qui court de Mélanie Richoz

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Un garçon qui court de l’autrice Mélanie Richoz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 101 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2016

4ème de couverture:

« Le raconter à qui, 

et comment,

et pourquoi?

Qui peut entendre ?

Frédéric adresse une dernière lettre à son ami Roger S., incarcéré depuis plusieurs mois.

Mon avis:

Frédéric est un jeune quadragénaire qui doit jongler entre sa relation nocive avec sa mère – trop envahissante – un secret de famille destructeur et le vide laissé par son père qui est parti un jour sans donner de nouvelles. Fada de course à pied, il utilise ce sport comme un exutoire à ses angoisses.

Plus jeune, son amitié avec Roger, un ami de famille de longue date qui a l’âge de son père et qui a – soi-disant – un don de voyance, l’aide à s’affirmer et à combler l’absence de figure paternelle. Il lui voue une admiration sans failles.

Cependant, lorsque Roger est incarcéré des années plus tard, Frédéric commence à lui adresser des lettres, comme une forme de thérapie.

Encore une fois, la plume de Mélanie Richoz n’a pas besoin de beaucoup de mots pour véhiculer des émotions fortes et nous plonge cette fois-ci dans l’enfer de l’emprise.

On s’attache très rapidement au narrateur, Frédéric, qu’on sent mal dans sa peau et peu sûr de lui, son statut de « petit » de la famille le cantonnant à un second rôle permanent. Peu à peu, il nous dévoile son passé, jusqu’au final bouleversant.

Un roman dramatique et puissant que l’on lit comme en apnée.

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Passeport pour l’oubli de Geoffroy de Clavière

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Passeport pour l’oubli de l’auteur suisse Geoffroy de Clavière que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 16 mai 2024

4ème de couverture:

Paris, février 2014. Simon La Brosse est un homme heureux jusqu’au jour où il aperçoit son épouse, Roxane, embrasser un inconnu, place de l’Alma. C’est le point de départ d’une machination machiavélique, avec l’assassinat sauvage de certains de ses proches. Mise en scène brutale ? Conspiration savamment organisée ? L’étau diabolique se resserre autour de sa famille. En parallèle de l’enquête policière qui peine à démarrer, Simon tente de trouver des réponses avec l’aide d’une amie journaliste. Dans ce thriller haletant entre Paris, Londres, Rome et Los Angeles, et qui débute par le tsunami de 2004 (plus de 200 000 victimes), les secrets du passé ressurgissent dans une vie pourtant banale avec des effets dévastateurs. Mensonges, culpabilité et rédemption emmènent les lecteurs dans un suspense insoutenable, un étourdissant jeu de pistes finement ciselé.

Mon avis:

Simon La Brosse est un homme qui a réussi. Il a tout pour être heureux: Une galerie d’art florissante, une charmante épouse, Roxanne, et une belle fille avec laquelle il a tissé une saine relation.

Il tombe donc des nues lorsqu’il surprend sa femme enlacée avec un autre homme dans la rue. Après les avoir suivis jusqu’au studio photo de Roxanne où il a dans l’idée de les confronter, il va se faire assommer, ainsi que sa femme. Simon se réveillera, mais son épouse est plongée dans le coma.

Quand des personnes qui lui sont proches commencent à être assassinées, Simon comprend que son passé le rattrape. Un passé qu’il avait cherché à tout prix à oublier.

Un roman entraînant qui nous fait voyager de Paris à Los Angeles en passant par l’Italie afin de remettre en place toutes les pièces du puzzle.

L’enquête est menée par le commissaire Bosch et son équipe qui se montrent assez incompétents quant à la résolution de cette enquête. Heureusement, Simon pourra compter sur Rana, une amie journaliste de sa femme, pour l’épauler dans ses investigations et sa soif de vérité, sur les traces de son passé.

Un thriller haletant qui parle de vengeance, de rédemption et de regrets et qui m’a fait passer un très bon moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: L’île pommelée de moutons blancs de Serge Bimpage

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’île pommelée de moutons blancs de l’auteur suisse Serge Bimpage que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 151 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 21 mai 2024

4ème de couverture:

Au mitan de son existence, un homme cherche un « point de fuite » sur une île chaude et belle, au large de la Sicile. Il décide d’y restaurer une ruine et de s’y installer.

Ode à l’île de Lipari, ce livre en explore tout autant la part d’ombre que celle du narrateur lui-même, avec humour et talent.

Mon avis:

Lipari, île sicilienne, Italie.

Le narrateur (qui n’est autre que l’auteur) et sa femme tombent amoureux d’une ruine lors de leur voyage en Italie et décident de l’acheter et de la remettre en état afin d’en faire une maison de vacances.

L’écriture de l’auteur est poétique avec un brin d’humour. Nous avons l’impression de voyager avec le narrateur, de sentir le soleil sur notre peau.

Le volcan Stromboli, jouxtant l’île, est comme une menace muette mais néanmoins bien présente qui plane sur Lipari et ses habitants.

Fasciné par l’île et son passé, l’auteur effectue des recherches historiques sur les habitants de l’île et cherche à apprendre plus sur leurs us et coutumes.

Un récit de vie qui donne envie à nous aussi de trouver un point de fugue, où nous échapper de notre quotidien trop stressant pour investir un lieu vierge où une page de l’histoire reste encore à écrire.

Un roman plutôt contemplatif qui nous invite à l’évasion

Ma note: ♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: En mal de mère de Sylvie Cohen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman En mal de mère de l’autrice suisse Sylvie Cohen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 31 mai 2024

4ème de couverture:

Kaïto vit avec son père, Jack, sur un petit voilier dans une marina d’Okinawa. Forcé de déserter la terre ferme à chaque fois que Jack part convoyer des bateaux, l’adolescent n’aime pas la mer. Il n’a qu’un rêve, retrouver sa mère, grande absente de son existence. Elle est jeune, elle est belle, elle est, paraît-il, danseuse, et elle est japonaise. Tout le contraire de son père, un Yankee colérique et plutôt brut de décoffrage. Quand Kaïto embarque à contrecœur sur Missing Link, ce qui devait être un convoyage de routine en Alaska se transforme en cauchemar. Jack n’a pas vu arriver la tempête, et Kaïto se retrouve seul au milieu de l’océan. Parviendra-t-il à survivre ? Pourra-t-il enfin rejoindre sa mère, lui qui a toujours vécu entre deux rivages, entre deux parents naufragés, entre deux cultures antagonistes ?

Mon avis:

Dans ce roman qui prend place au Japon, nous allons ouvre Kaïto, adolescent de près de 15 ans, qui a grandi sur un voilier auprès de son père Jack, un américain, dans une marina d’Okinawa.

Son père est convoyeur de bateaux et doit donc régulièrement prendre la mer pour mener à bien ses contrats, emmenant Kaïto avec lui car il na pas d’autre solution de garde. À cause de cela, le jeune garçon rate souvent l’école et peine à s’intégrer en classe et à se faire des amis, d’autant plus qu’il n’est qu’à moitié japonais (du côté de sa mère) et fait l’objet de moqueries.

Pas tout à fait japonais, pas davantage américain, toujours entre deux. Entre deux cultures, entre deux parents, entre deux mondes, entre deux rivages. Jamais à sa juste place.

En mal de mère, de Sylvie Cohen, page 92.

Après avoir essuyé une tempête en pleine mer avec son père, Kaïto se retrouve livré à lui-même et décide de partir à la recherche de sa mère. Une mère absente, qui l’a eu très jeune et qui l’a laissé à la garde exclusive de son père.


Sur ce bateau en perdition, au milieu de nulle part, Kaïto se remémore ses souvenirs avec son père, qui, bien que loin d’être parfait, a quand même fait son possible pour prendre soin de lui.

Pourtant, Kaïto a du composer toute sa vie avec ce sentiment d’avoir été abandonné par sa mère et cette impression de ne pas valoir la peine qu’on s’occupe de lui. Malgré cela, Kaïto est sûr et certain que son enfance aurait été plus belle avec sa maman, il idéalise la vie qu’il aurait pu avoir à ses côtés.

La mer est le reflet des états d’âmes de Kaïto, agitée ou en furie lorsque Kaïto est tourmenté et calme lorsque celui-ci est apaisé.

Il s’imagine au fond de la mer, enserré dans ses eaux, comme un foetus sans vie dans le ventre de la mer. 

En mal de mère, de Sylvie Cohen, page 42.

Le jeune garçon devra apprendre à se débrouiller seul, malgré les obstacles qui lui barrent la route, et faire face a une vérité qui fait mal.

Un roman sur la perte de l’innocence et la recherche de nos racines qui m’a dépaysée et touchée.

Un livre dont le phrasé assez brut m’a séduite et emportée. Une réussite.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sur les traces de mon père de Francine Crettaz

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sur les traces de mon père de l’autrice Francine Crettaz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 198 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): avril 2024

4ème de couverture:

En 1961, Jules meurt d’un cancer. Il avait trente-huit ans et vivait dans le Val d’Anniviers (Valais). Impliqué dans la vie et le développement de ce coin du monde, il a été instituteur, postier, vice-président de sa commune.
Des décennies plus tard, sa fille le ressuscite pour le prendre à témoin de son parcours. Elle creuse dans ses souvenirs d’enfance, interroge sa fratrie, recourt à l’imagination pour combler les trous et mène l’enquête jusqu’au sommet de La Chapelle de Zinal. Au fil du récit, son père – resté dans sa tête un monument de glace – se réchauffe, prend des couleurs, se nuance, devient humain.
À travers des légendes, on perçoit l’origine des habitants de la Vallée, on s’immerge dans un climat de patriarcat, de transhumance, de tremblement de terre, d’avalanches de neige et de naissances, de fêtes au village, de construction de barrages, de descentes à skis. On suit la vie de la famille et celle de la vallée qui se transforme, dans ce mélange intime et communautaire.

Mon avis:

Dans ce « roman », l’autrice retrace le destin de son père, Jules Crettaz, professeur, décédé d’un cancer à 38 ans alors qu’elle n’était âgée que de 7 ans.

Elle imagine alors, à partir de ce qu’elle sait ou qu’on lui a relaté, la jeunesse de son père et ses loisirs. La plume de l’autrice, mordante et fluide, brosse un tableau honnête de la vie en Valais dans les années 50-60, sans chercher à enjoliver les choses.

Mais comment parler d’un père qu’on a si peu connu et qui est mort si jeune, au point que nos propres enfants ont presque atteint l’âge auquel il est décédé?

Comment s’adresser à un père dont on a si peu de souvenirs? Au fil des pages, on ressent toute la tendresse et l’amour d’une fille pour son père.

Il est également passionnant de constater l’évolution des relations hommes/femmes au cours des années (bien heureusement).

La mère, celle à qui on attribue toutes les tares quand on les enfants ont des problèmes, disparaît dans les arbres généalogiques établis par des hommes qui ne s’intéressent qu’à la circulation de leur sang.

Sur les traces de mon père, de Francine Crettaz, page 24.

Un roman touchant car on sent qu’il a fait l’objet de beaucoup de recherches et que c’était très important pour l’autrice de rendre cet hommage à son papa, pour qu’il ne soit jamais oublié, lui qui a laissé un si grand vide derrière lui. 

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!