J’ai lu: à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit? de Gaëlle Josse

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit? de l’autrice Gaëlle Josse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 216 pages

Maison d’édition: Notab/Lia

Date de parution (dans cette édition): février 2024

4ème de couverture:

« Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. À quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? À quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ?

C’est l’heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l’attente. Ce sont les heures où le cœur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites.

Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ? »

On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements.

à travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu’elle nous offre de livre en livre, au plus juste des émotions qui les traversent.

Mon avis:

Ce livre est un recueil de cours moments de vie, des petits morceaux volés à des personnages desquels on ne sait pas grand chose mais que l’autrice arrive à nous rendre attachants en quelques phrases. Nous les rencontrons lors de leurs errances nocturnes, emplis de remords, de regrets, de tristesse et de mélancolie… mais aussi d’espoir. Ils traversent des déceptions amoureuses, des deuils ou encore des dépressions.

La plume de Gaëlle Josse est toute en délicatesse et en suggestion.

J’ai adoré découvrir tous ces destins, me sentant un peu voyeuse d’être pareillement dans la tête de ces gens, comme si j’entendais leur petite voix intérieure.

Des micro fictions sensibles sur des personnes ordinaires dans lesquelles chacun pourra se retrouver.

Un très beau recueil qui m’a profondément touchée.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le bain et la douche froide de Mélanie Richoz

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Le bain et la douche froide de l’autrice Mélanie Richoz.

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♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 124 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2018

4ème de couverture:

« Elle fait des va-et-vient le long de la petite plage, sans pouvoir s’arrêter. Elle essaie de rester calme. 

Elle est eau, elle est douceur.

Mais rage à l’intérieur. Torrent.

Pendant que sa voix sourit dans le combiné, 

pendant que sa voix d’ingénue ment, 

elle pleure. « 

Vingt-quatre nouvelles cruelles d’humanité.

Mon avis:

Comme à son habitude, la plume de Mélanie Richoz va droit au but, avec des phrases courtes et des mots toujours soigneusement choisis.

L’autrice nous livre là des nouvelles très brèves mais percutantes qui abordent frontalement des sujets comme l’inceste, le harcèlement, l’adultère ou encore l’homophobie.

Des nouvelles d’apparence légères mais qui présentent toutes un petit côté cruel et malaisant.

Des textes qui m’ont touchée, comme tout ce que crée cette autrice incroyable !

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Huit mille de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Huit mille de l’auteur Francisco Arenas Farauste

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 64 pages

Maison d’édition:  5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2023

4ème de couverture:

Pourquoi huit mille ? Un cœur au repos bat en moyenne soixante-deux fois par minute. Huit mille battements de cœur, c’est environ deux heures de lecture. Le temps qu’il vous faudra pour parcourir ce court recueil. Huit mille mots, c’est le nombre exact que comporte cet ouvrage (en format broché), quatrième de couverture et titres compris. Huit mille caractères, c’est la longueur précise de chacune des cinq nou­velles contenues dans ce livre. Car, nous ne retenons que dix pour cent de ce que nous lisons, alors n’ex­primons que l’essentiel, ce qui marquera les esprits. « Huit mille » est né de cette ambition. Un recueil nécessairement bref, illustré pour sublimer toutes les émotions. Parler d’un thème complexe, la mémoire. Comprendre et res­sentir, à l’aide de très peu de phrases, qui n’en seront que plus percutantes. Mais le jeu sur la forme et la contrainte ne doit pas pour autant masquer le fond. « Huit mille » ne saurait être réduit à un vain exercice de style. Ce recueil engage une réflexion profonde sur la mémoire.
 

Mon avis:

Des nouvelles sombres et très brèves où la noirceur de l’âme humaine est à son zénith.

Pourtant, dans chacune d’entre elles, l’auteur arrive à insuffler un moment de grâce pour nous faire comprendre que l’espoir subsiste malgré tout.

Ces nouvelles parlent de la mémoire, mais également de la culpabilité et de la mort.

La plume de Francisco Arenas Farauste n’a pas besoin de s’embarrasser de fioritures pour être belle et puissante, prenant plutôt le parti d’une économie de mots qui fait sens.

Huit mille, c’est un recueil de nouvelles qui m’a embarquée sur des montagnes russes émotionnelles.

De plus, les belles illustrations d’Elyn qui les accompagnent donnent une aura particulière à l’ensemble.

Un bijou qui prouve encore une fois que l’auteur est un vrai magicien des mots.

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Déranger les morts de Maxime Rutschmann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Déranger les morts de l’auteur Maxime Rutschmann que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

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Nombre de pages: 185 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection hors d’œuvre

Date de parution (dans cette édition): avril 2024

4ème de couverture:

Un journaliste insensible, un marin engagé dans une opération d’espionnage militaire, une pianiste de génie brusquement interrompue durant son dernier récital, des jumeaux en fuite ou une infirmière sanguinaire. Voici quelques uns des destins que vous découvrirez au fil de ces nouvelles. A travers dix parcours de vie ordinaires ou exceptionnels, suivez des héros qui prennent part aux événements historiques de leur temps et marquent l’avancée d’une époque. 
 
Accidents rocambolesques, meurtres, enquêtes, catastrophes industrielles, grandes amours, cavales et caprices de star: ces nouvelles n’épargnent personne et proposent une plongée dans la grande Histoire du XIXè au XXIè siècle. Racontées par un narrateur présomptueux, sarcastique et cynique, elles créent un large panorama d’histoires connectées et appellent à démêler le vrai du faux.

Mon avis:

L’auteur a mené des recherches de longue haleine pour nous raconter la vie de 10 personnes disparues, des hommes et des femmes (musiciens, artistes, journalistes ou encore meurtriers qui n’ont à priori rien en commun) dont les destins divers et variés sont tous liés d’une manière ou d’une autre, comme par un fil invisible, avec en fond la Grande Histoire.

La plume de l’auteur, en narrateur omniscient, est caustique et sarcastique à souhait. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire les portraits de ces personnalités aux vies tragiques, malheureuses ou miraculeuses.

Il est parfois des individus qui courent en amour comme ils courent dans la vie, ne prenant pas le temps de respirer. Il s’essoufflent sans même y prendre garde et laissent derrière eux des traces de transpiration sur lesquelles s’encoublent les relations. 

Déranger les morts, de Maxime Rutschmann, page 24.

Les histoires incroyables qui nous sont narrées là nous font parfois douter de leur véracité même si bien sûr, tout est vrai, à part ce qui ne l’est pas, évidemment (l’auteur semble s’être bien amusé à mélanger le réel et ce qu’il a dû imaginer )😉.

Les notes de bas de page sont savoureuses et riches en informations nécessaires pour mieux appréhender les faits historiques.

Bref, Maxime Rutschmann nous livre un premier ouvrage étonnant et passionnant qui – comme dit plus haut – a fait l’objet de recherches historiques colossales.


Une très belle surprise et une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Après la forêt de mangroves de Nadia Boehlen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Après la forêt de mangroves de l’autrice suisse Nadia Boehlen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

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Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2024

4ème de couverture:

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Nadia Boehlen met en scène des femmes en quête d’elles-mêmes, qui rompent avec des schémas qui les empêchent de grandir ou surmontent des épreuves pour goûter mieux encore à la vie. Des femmes qui, pas à pas, franchissent les barrières que leur imposent leur condition ou le milieu qu’elles habitent. Tour à tour les textes empruntent des tournures plus impressionnistes, poétiques ou sociologiques tout en convoquant des auteurs qui nourrissent le cheminement des personnages.

Mon avis:

Des nouvelles qui se répondent entre elles (comme une sorte d’écho) même si elles ne sont directement liées et qui sont parsemées de références littéraires diverses et variées.

L’autrice sait saisir des petits morceaux du quotidien et analyser les petites mesquineries dont nous nous rendons toutes et tous coupables.

Des nouvelles profondément féministes qui abordent le sujet des différences, qu’elles soient sociales, sexuelles, raciales…

Ces textes sont un hymne à la liberté de se réaliser comme nous l’entendons et nous donnent également matière à réfléchir sur le regard (souvent jugeant ou scrutateur) que nous portons sur les autres. 

Oui, les femmes ont gagné en indépendance, songe-t-elle.

(…)

Mais tout se passe à présent comme s’il était normal qu’elles travaillent, assument leur indépendance financière, voire génèrent une partie substantielle du revenu familial, tout en portant encore l’essentiel des tâches éducatives et d’intérieur. En accédant aux études et à des emplois dignes de ce nom, elles ont en quelque sorte doublé la charge qui pèse sur elles. Dans les cours d’école, dans le regard la famille ou dans le regard social, et dans celui des hommes, c’est toujours d’elles qu’on attend qu’elles veillent sur les enfants ou à la bonne tenue de la maison. On s’attendrit d’un père qui passe une fois ou l’autre dans les préaux, mais on soupçonne vite une mère de ne pas en faire assez si elle n’y apparaît pas régulièrement.

Après la forêt de mangroves, extrait de la nouvelle « la balançoire », de Nadia Boehlen, pages 79-80.

Cet ouvrage confirme tout le bien que je pense de la plume de Nadia Boehlen qui sait si bien retranscrire les liens familiaux dans toute leur complexité. 

Un recueil qui nous invite à nous aimer comme nous sommes et à profiter de la vie!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Rytingur Hotel (collectif)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Rytingur Hotelécrit par les auteurs suivants: Stéphanie Glassey, Fabrice Pittet, Estelle Tolliac, Olivier et Marie-Christine Horn.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 171 pages

Maison d’édition: Okama, collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): 17 octobre 2022

4ème de couverture:

Il y a 16 ans. Un mystérieux incendie s’est déclaré dans une propriété laissant des jumeaux orphelins. Les pompiers et la police n’ont pas été en mesure de déterminer l’origine du désastre. Le seul objet retrouvé : une dague celtique datant du VIème siècle avant J.-C.

De nos jours. Les jumeaux se retrouvent pour célébrer ensemble leur dix-huitième anniversaire en partant en vacances. Après une longue journée de voyage, ils s’arrêtent dans un motel appelé Rýtingur Hotel.
La dague réapparaît… comme par magie.

Mon avis:

Il s’agit d’un recueil comprenant 5 nouvelles sur le même thème mais interprété différemment par 5 auteurs/autrices.

On y suit des jumeaux qui ont réchappé à l’incendie qui a coûté la vie à toute leur famille quand ils étaient petits, et auprès desquels on a retrouvé une dague antique qui disparaît peu après. Le jour de leurs 18 ans, la fameuse dague réapparaît et des événements étranges surviennent…

Si on peut saluer le fait que chaque nouvelle ait son propre univers, j’ai surtout accroché à la première (écrite par Stéphanie Glassey-Schwitter) et à la dernière (écrite par Marie-Christine Horn), qui étaient pour moi les plus abouties avec un vrai début et une fin bien définie. Les trois autres avaient à mon sens moins d’intérêt car plus fouillis même si certaines idées étaient vraiment bonnes. Le format court les a peut-être desservies, certaines nouvelles auraient gagnées à être développées sur plus de pages.

De plus, l’une des nouvelles parle d’une relation incestueuse entre frère et sœur (bien que consentie) et j’ai trouvé ce choix un peu malaisant mais ce n’est que mon ressenti…

Un recueil toutefois divertissant mais un peu inégal qui vise un public adolescent (mais pas que). 

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

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Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: La souterraine de Sophie Marceau

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles et poèmes La souterraine de l’actrice et autrice Sophie Marceau

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la souterraine

Nombre de pages:  160 pages

Maison d’édition: Editions Seghers

Date de parution (dans cette édition): 4 mai 2023

4ème de couverture:

Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d’un décor à l’autre (plateaux de cinéma, jardins d’enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d’être femme, qu’il s’exprime par un corps, un rôle, un héritage.

Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s’agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine… Les mots s’insinuent comme il faut pour toucher ce qu’il y a à toucher, et dire ce qu’il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c’est un plaisir de plonger dans ces textes – débordants d’imagination, de fantaisie, basculant souvent de l’observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.

Mon avis: 

J’avoue avoir été assez déroutée par les courtes nouvelles qui composent ce recueil. On y aborde majoritairement le rapport au corps, le nôtre tout d’abord puis celui des autres. 

Cependant, si le sujet est intéressant et mérite qu’on s’y attarde, j’ai trouvé certaines histoires un peu confuses. En effet, j’avais parfois un peu de la peine à suivre le cheminement de pensées de l’autrice. 

Peut-être que ce n’était pas le bon moment pour moi, je ne sais pas.

La plume de Sophie Marceau est toutefois très belle, on sent qu’elle a une vraie âme de poète. D’ailleurs, ses poèmes sont vraiment bien écrits et particulièrement touchants. Je les ai lus à haute voix et j’ai trouvé qu’ils sonnaient merveilleusement bien. 

On sent qu’elle a mis beaucoup d’elle dedans.

Je vous méprise sourires faux et manipulateurs

Vous êtes la griffe des lâches et des avares

Vous êtes flattés d’être les pires

Et vous bouche dessine un cœur

La souterraine, de Sophie Marceau, page 76

Bref, une plume à découvrir et qui ne laissera certainement personne indifférent même si personnellement j’aurais préféré n’avoir que des poèmes car c’est ce que j’ai préféré dans la prose de l’autrice.

Ma note:  ♥♥(♥)

J’ai lu: Les dangers de fumer au lit de Mariana Enriquez

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les dangers de fumer au lit de l’autrice argentine Mariana Enriquez

 ♥ = Bof bof, à éviter

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les dangers de fumer au lit

Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Editions du sous-sol

Date de parution (dans cette édition): 13 janvier 2023

4ème de couverture:

Peuplées d’adolescentes rebelles, d’étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l’horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d’une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l’âme humaine, explorant de son écriture à l’extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.

Mon avis: 

Ce recueil m’a tout d’abord attirée grâce à sa couverture particulière.

Les nouvelles, qui se disent horrifiques, sont surtout un mélange de légendes urbaines argentines et des histoires qui mettent légèrement froid dans le dos, mais sans plus.

J’avoue que je m’attendais à avoir beaucoup plus peur, même si toutes les histoires étaient globalement malaisantes.

Mention spéciale tout de même à la nouvelle le mirador que j’ai vraiment beaucoup aimée car la tension et le suspense sont vraiment bien maîtrisés. On y parle d’un hôtel dont le grenier est habité par un esprit….

Pour le reste, j’ai apprécié la plume de l’autrice (les descriptions des lieux sont très réussies!) mais j’ai trouvé que certaines nouvelles manquaient de rythme et de mordant. 

Ma note:  ♥♥

J’ai lu: Amok de Stefan Zweig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Amok de l’auteur autrichien Stefan Zweig. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Amok

Nombre de pages: 183 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 1966 sortie initiale en 1922

4ème de couverture:

Sur le pont du transatlantique qui doit le ramener de Calcutta en Europe, le narrateur est brusquement arraché à sa rêverie par la présence quasi fantomatique d’un autre passager, qui se décide, lors d’une seconde rencontre, à lui confier le secret qui le torture… « Amok […] est l’enfer de la passion au fond duquel se tord, brûlé, mais éclairé par les flammes de l’abîme, l’être essentiel, la vie cachée.»

Mon avis:

J’ai été totalement happée par la plume résolument moderne de Stefan Zweig dont je n’avais encore jamais rien lu. Quelle erreur!

Cet écrivain, décédé en 1942, a passé sa vie à écrire des livres sur des thèmes souvent boudés de la littérature de l’époque à savoir les femmes, les personnes porteuses de handicap, les maladies mentales, l’avortement, les violences conjugales… 

J’ai aimé ce recueil de nouvelles qui regroupe Amok (l’histoire d’un médecin obsédé jusqu’à la folie d’une femme mariée), lettre d’une inconnue (où un écrivain célèbre reçoit le courrier d’une femme complètement folle de lui et qui a vécu toute sa vie dans son ombre, sans qu’il ne s’en rende compte) et la ruelle au clair de lune (où un homme se confie à un autre à la faveur de la nuit lors d’une croisière).

Si l’amour et la folie sont les thèmes récurrents de ces trois courtes histoires, chacune à sa petite ambiance particulière.

La plume est fluide et comme dit plus haut, j’ai été estomaquée par les problématiques abordées dans ces histoires. Je pense que Stefan Zweig avait à cœur de disséquer les sentiments amoureux et savait pointer du doigt avec intelligence les faiblesses du genre humain. On sent néanmoins derrière ses mots une sorte de bienveillance, même si les nouvelles de cet ouvrage sont plutôt pessimistes.

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans les livres de cet auteur talentueux, c’est en tout cas ce que personnellement je vais faire prochainement car j’ai fait l’acquisition de plusieurs de ses ouvrages. D’ailleurs, j’ai encore de longues heures de lecture devant moi car heureusement il a été très prolifique et tous ses livres me tentent énormément!

Et vous, avez-vous déjà lu Stefan Zweig ? Si oui, quel est votre livre préféré ?

Ma note: ♥♥♥♥♥