Bilan de mes lectures des mois de mars et avril 2021

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter (enfin!) mes lectures des mois de mars et avril 2021. Comme j’ai beaucoup de retard dans ces bilans-ci et que j’ai déjà parlé de presque tous les romans lus, je voulais juste vous faire un petit point sur les bds/mangas lus ces deux derniers mois!

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Mars 2021

Romans lus durant le mois: 9 (dont 3 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois : 4

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan mars 2021

Vous pouvez déjà retrouver sur le blog tous les articles consacrés aux romans lus durant le mois de mars 2021. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu le dernier tome paru (le 23) des aventures de Nelson le diablotin « totalement ingérable » de Bertschy, Plutôt léger mais trop drôle, j’apprécie cette collection que je me réjouis de faire découvrir à mes filles 🙂

Dans un registre plus sérieux, j’ai lu Blanc autour de Lupano et Fert, un roman graphique sur le racisme auquel doit faire face une enseignante blanche souhaitant n’ouvrir son école qu’à des fillettes noires pour leur éviter des brimades en classes  » mixtes ». Cependant, cela aura l’effet contraire et tout va vite dégénérer. Menaces, agressions, incendies… Un portrait triste et pourtant réaliste de la vie des noirs et de ceux qui voulaient les aider aux Etats-Unis en 1832. J’ai adoré le dessin qui accentue les émotions des textes. Une pépite!

J’ai également beaucoup aimé découvrir Le siècle d’Emma de Fanny Vaucher et Eric Burnand. On y suit donc Emma, suissesse née début 1900 et qui va s’émanciper au fil des années…. On suit également sa fille, sa petite-fille, son neveu.. dans des destins et des trajectoires différentes, ils dessinent une Suisse multiculturelle qui a beaucoup changé en une centaine d’année, jusqu’à la loi sur le vote des femmes en 1971. A découvrir si cette période vous intéresse!

J’ai lu également pas mal de mangas: Le tome 18 de Promised Neverland de Kaiu Shirai, la fin se précise !! Toutes les pièces du puzzle se mettent en place et j’avoue adorer les personnalités de tous les héros 🙂 Surtout Ray ♥ 

J’ai lu également le tome 4 de la petite faiseuse de livres de Mia. Maïn, plus attachante que jamais et de plus en plus malade, arrive enfin à produire du papier avec l’aide de son ami Lutz. C’est le début du commerce pour eux et l’histoire s’accélère! Un manga que j’ai beaucoup de plaisir à lire en amoureuse des livres que je suis.

J’ai également commencé une nouvelle série manga, Les carnets de l’apothicaires de Natsu Hyuuga où l’on suit une jeune femme, Mao Mao, arrachée à la rue pour servir à la cour de l’empereur chinois. Là-bas, elle va vite être remarquée pour ses talents de soigneuse et deviendra goûteuse de l’une des concubines de l’empereur… des dessins magnifiques et une histoire riche et intéressante, je dis oui ! Un gros coup de coeur !

J’ai également continué la série l’atelier des sorciers de Kamome Shirahama avec le tome 4, où les intentions de la confrérie du capuchon deviennent de plus en plus claires, faire du mal aux apprentis sorciers ou les faire travailler pour leur cause ! Tous les apprentis devront faire preuve de beaucoup de courage pour se sortir des pièges mis sur leur passage. On commence à avoir beaucoup d’action et ce n’est pas pour me déplaire ! Après quelques tomes de mise en place, nous voilà au cœur de l’histoire et j’ai hâte de commencer le tome 5 !

Avril 2021

Romans lus durant le mois: 7 (dont 1 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan avril 2021la familia grande

Là encore, vous avez déjà eu presque toutes les chroniques de mes lectures du mois d’avril en article individuel, à part La familia grande de Camille Kouchner, l’histoire de sa famille et des abus dont a été victime son frère jumeau par leur beau-père. Dur à lire et plutôt choquant… je vous en reparlerai prochainement!

J’ai également lu le 3ème tome de Mortal Instruments, la cité de verre, de Cassandra Clare et je dois avouer avoir été heureuse de retrouver les personnages de cette saga. Clary prend de plus en plus d’assurances en ces pouvoirs de chasseuse d’ombres et va devoir s’impliquer énormément pour sauver la vie de ceux qu’elle aime.. Un tome très important de cette série et qui marque la fin d’un cycle et le début d’un autre! J’ai déjà commencé le tome 4 😉

Le dernier roman dont je ne vous ai pas encore parlé est Le dernier message de Nicolas Beuglet, une nouvelle série commencé par l’auteur, avec une nouvelle enquêtrice, Grace. J’ai beaucoup aimé son personnage un peu mystérieux et cette intrigue était à la hauteur de ses deux premiers romans (l’île du diable m’avait un peu déçue je l’avoue), Le cri et Complot. Je vous en reparlerai également bientôt plus en détail. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu Peau d’homme de Hubert, dont j’avais lu la trilogie « Beauté » en début d’année. Ici on suit une jeune femme, Bianca, destinée à un mariage arrangé avec un jeune homme, Giovanni dont elle ne connaît rien. Héritant par sa marraine d’une « peau d’homme » lui permettant de se déguiser et de se faire passer pour un garçon qui se nomme Lorenzo, elle va se rapprocher de son promis afin de pouvoir apprendre à le connaître. Comme dans Beauté, Peau d’homme se passe dans le passé, au moment de la Renaissance, mais en Italie cette fois-ci.  J’ai beaucoup aimé l’histoire qui m’a beaucoup touchée. Dans cette bande dessinées on parle de sexualité et plus spécialement d’homosexualité, qui était plus que tabou à cette époque. Un bijou!

J’ai bien évidemment lu le dernier Guy Delisle, Chroniques de Jeunesse. Guy Delisle est un écrivain que j’apprécie énormément. Ses dessins ne sont pas forcément mes préférés (à l’image de Riad Sattouf) mais j’aime beaucoup son travail, son humour et sa façon de raconter les choses. Là on le suit dans son job d’été à la fabrique de papier où est employé son père. Une plongée dans le grand bain du travail en équipe et les réalités de la vie pour lui qui ne rêve que de pouvoir vivre de sa passion (le dessin)…  J’espère qu’il écrira une suite pour nous raconter ses débuts en temps que dessinateur!

Le dernier roman graphique que j’ai lu est Ne m’oublie pas d’Alix Garin. On y suit une jeune femme qui décide de faire sortir sa grand-mère atteinte d’Alzheimer de son EMS afin de l’emmener revoir sa maison d’enfance comme elle le réclame souvent. Une jolie histoire sur les souvenirs que l’on peut avoir des gens qu’on aime et la tristesse quand ces personnes ne se souviennent plus de nous. Un roman graphique tendre et triste à la fois. 

Et puis côté manga j’ai lu le tome 19 de The promised Neverland de Kaiu Shirai qui est l’avant-dernier de la série !! La tension est à son comble pour Emma et ses amis… arriveront ils à faire ployer les monstres et à stopper l’exploitation des fermes d’enfants servant de bétail à ces derniers ? J’ai vraiment trop hâte d’être en juin pour avoir entre mes mains l’ultime tome de cette série que j’ai trouvée formidable!

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

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J’ai lu: Le bazar du zèbre à pois de Raphaëlle Giordano

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le bazar du zèbre à pois de l’autrice Raphaëlle Giordano. C’est le premier roman de l’autrice que je lis même si depuis j’ai acheté un autre de ses romans (ta 2ème vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une) en version bande dessinée 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le bazar du zèbre à pois

Nombre de pages: 288 pages

Maison d’édition: Plon

Date de parution (dans cette édition): 14 janvier 2021

4ème de couverture:

« Qu’est-ce que ça pouvait bien être la normalité? Sûrement un truc qui rassure… »

Basile, inventeur au génie décalé, vient d’ouvrir une boutique comme il n’en existe pas: « le bazar du zèbre à pois, objets provocateurs », est-il écrit su la devanture.

Des créations pleins d’humour et de poésie, véritables déclencheurs d’émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où il a grandi. 

Un soir, le carillon de la porte d’entrée retentit, un grand ado apparaît, voilà Arthur. Arth’ pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au Street-Art. Fâché qu’il est avec le système qui n’a pas l’air de vouloir lui laisser une place… au grand désespoir de sa mère Giulia, nez talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants. 

Mettez certaines personnes en présence: il ne se passe rien. Mettez-en d’autres ensemble et soudain, c’est un feu d’artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia, c’est une rencontre-silex.

Mon avis:

Il s’agit du premier roman de cette autrice que je lis, même si j’avais souvent vu passer ses romans, j’avoue que je ne savais pas trop si son style allait me plaire. En effet, Raphaëlle Giordano écrit des romans sur fond de développement personnel et je n’étais pas sûre d’aimer la manière dont cela serait amené. J’ai donc été très agréablement surprise de ce roman qui, même s’il respire les bons sentiments, n’est pas niais pour autant. 

Basile est un être à part, un génie de l’invention, doué pour tout sauf pour les relations humaines. Quand il ouvre son « Bazar du zèbre à pois », une petite boutique vendant ses inventions toutes plus farfelues les unes que les autres, il va marque les esprits et faire des vagues dans la petite ville tranquille où sa boutique est implantée. Malheureusement, les gens ont peur de la différence, du changement.

Arthur est un ado qui se cherche, entre une maman débordée par son travail et son envie de se démarquer par son art de rue, les graffitis. Quand il rencontre Basile et que celui-ci lui propose du travail au sein de sa boutique, il va beaucoup grandir et s’affirmer. 

Sa mère, Giulia, jeune femme célibataire et « nez » de métier, ne se retrouve plus dans ce métier qui pourtant la passionne tellement. Débordée entre son travail et son métier de maman d’un ado, elle jongle comme elle peut entre ces deux casquettes, quitte à souvent devoir laisser son fils se débrouiller seul. Et la culpabilité qui s’ensuit…

J’ai beaucoup aimé ces trois personnages même si je ne suis pas sûre qu’une personne aussi gentille, désintéressée et bienveillante que Basile existe vraiment!

Le fait que les chapitres alternent les points de vue des différents personnages (même les moins sympas) nous aide à nous identifier plus facilement à eux.

Ce roman nous encourage à croire en nous, en nos rêves. Il nous montre que rien n’est impossible si on s’en donne les moyens. J’ai trouvé que le côté « développement personnel » de ce roman était agréable et pas moralisatrice, au contraire de « kilomètre zéro » de Maud Ankaoua que j’avais lu l’année passée et que j’avais trouvé horripilant. 

Un roman qui nous laisse le cœur en joie, confiant en la vie et au genre humain! 

Je lirai volontiers les autres livres de cette autrice!

Ma note: ♥♥♥♥