[SP]J’ai lu: Se construire par l’échec de Bernard Wirz et Sergei Ashwanden

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire/témoignage Se construire par l’échec écrit à 4 mains par Bernard Wirz et Sergei Ashwanden que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  224 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 13 octobre 2023

4ème de couverture:

Dépasser ses limites, vivre pleinement ses émotions, faire fi de l’adversité, ne jamais baisser les bras… tel est le credo de Sergei Aschwanden, figure du judo helvétique et international dont le palmarès en ferait pâlir plus d’un. Il livre ici sa compréhension du monde et des autres, fortement inspirée par son passé de sportif professionnel. Car la pratique du judo a façonné son caractère, lui inculquant la combativité, le respect d’autrui, l’opiniâtreté, le goût du travail bien fait. Comme point d’orgue de son parcours exceptionnel, la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008, après deux échecs : une victoire qui prouve que tout est possible à qui sait persévérer. Fort de sa connaissance fine des budo et de leur philosophie, Bernard Wirz apporte son éclairage au lecteur néophyte, inscrivant la pensée et le parcours du champion dans la grande histoire des arts martiaux. Au fil des pages se tisse un dialogue entre deux hommes unis par une même passion. Comment les enseignements du judo, fil rouge de leur existence et de cet ouvrage, s’appliquent-ils à la vie de tous les jours ? Qu’apporte le sport de haut niveau, avec le niveau d’exigence qu’il implique, à celui qui le pratique ou le pratiquait ?

Mon avis:

Je ne connaissais pas grand chose au monde du Judo et j’ai aimé en savoir plus sur ce sport où avoir un mental d’acier est primordial.

Ancien champion olympique, Sergei Ashwanden nous raconte comment il s’est toujours servi de ses échecs pour rebondir et s’améliorer, que ce soit dans le sport ou dans sa vie privée.

De son côté, Bernard Wirz entrecoupe le récit de Sergei en nous expliquant plus en détails certaines règles sportives ou en nous précisant certaines choses qui nous aide à mieux appréhender ce témoignage. Tous les rites et les traditions autour de ce sport sont assez fascinants. 

Le seul petit bémol est que je pensais que l’ouvrage allait aborder plus en surface la vie de Sergei et plus se focaliser sur son mental et ses conseils pour surmonter les épreuves mais finalement on parle quand même beaucoup de sa carrière.

J’ai trouvé néanmoins ce livre très intéressant et même si je ne suis pas sportive, certaines règles de vie me seront utiles au quotidien pour voir les choses du bon côté! Sergei Ashwanden est définitivement une personne très inspirante! 

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: L’égérie rebelle de Franz Liszt d’Ann Bandle

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la biographie romancée L’égérie rebelle de Franz Liszt de l’autrice Ann Bandle que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  264 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 31 octobre 2023

4ème de couverture:

Sublime, intelligente et cultivée, Marie d’Agoult figure parmi les femmes les plus admirées du Tout-Paris. La fine fleur de l’aristocratie se presse dans son salon où le bel esprit du romantisme brille sous l’éclat de la verve de Sainte-Beuve, d’Eugène Sue, d’Alfred de Vigny… Mariée au comte d’Agoult, mère de deux fillettes, elle a tout, sauf le bonheur absolu… Un jeune pianiste de génie, Franz Liszt, va exaucer son rêve d’ »amour inconditionnel » longtemps caressé. Très ardent, très exalté, très pieux, il illumine la morosité de ses jours, lui insuffle sa passion : « Vous n’êtes pas la femme qu’il me faut, vous êtes la femme que je veux. » Elle sera sa muse, son égérie, la mère de ses enfants, mais aussi l’incomprise. Lors de leurs pérégrinations, ils sillonnent les sommets des Alpes suisses avant de s’installer, confiants, à Genève. Ce couple peu conventionnel et décrié fuira les regards hostiles pour les terres chaudes et fécondes de l’Italie, tout en fréquentant abondamment écrivains et artistes. Chopin, George Sand, Lamartine, Victor Hugo, Rossini, Hortense Allart, Ingres, Sainte-Beuve, Bartolini parmi d’autres croisent leur chemin. Mais au-delà de l’effervescence passionnelle et des nombreux chassés-croisés, Marie d’Agoult parviendra-t-elle à donner un sens à sa vie ?

Mon avis:

Les événements se passent à partir de décembre 1832 et nous font voyager sans temps mort entre la France, la Suisse, l’Italie et l’Autriche. L’autrice va nous raconter l’histoire d’amour passionnelle et pour le moins inconvenante entre le talentueux et prometteur jeune pianiste Franz Liszt et la comtesse Marie d’Agoult, femme de la haute bourgeoisie française, mariée et mère de deux enfants. C’est elle la narratrice de cette biographie romancée.

Après avoir eu un coup de foudre réciproque, Marie d’Agoult et Franz Liszt vont décider de s’enfuir ensemble et de vivre de la musique de Franz, malgré les qu’en-dira-t-on. Mais plus qu’une histoire d’amour et d’adultère, c’est surtout l’histoire d’un homme et une femme qui ne peuvent vivre longtemps ensemble sans se déchirer mais ne peuvent se résoudre à vivre l’un sans l’autre.

Marie est subjuguée par son jeune amant et devient très vite jalouse à l’excès, elle qui a tout quitté pour lui ne comprend pas que lui ne change pas plus pour elle. De plus, elle a beaucoup plus à perdre que lui dans cette histoire. En effet, elle perd sa réputation, sa richesse et son titre de noblesse.

De son côté, Franz est pour le moins grisé par son succès et aspire à profiter un peu des plaisirs que la vie lui offre, même s’il revient toujours auprès de sa bien aimée. Peu à peu, le ressentiment de Marie prend le pas sur son amour et elle reproche de plus en plus souvent ses absences à Franz.

Il ne subissait aucune des contrariétés auxquelles je faisais face. Il n’avait aucun passé à regretter, aucune famille délaissée, aucun privilège perdu, alors que mon esprit était hanté par mes abandons, lourds sacrifices dont je ne parvenais pas à me défaire. 

L’égérie rebelle de Franz Liszt, d’Anne Bandle, page 112

J’ai adoré ce roman historique qui m’en a appris beaucoup sur ce pianiste que je ne connaissais que de nom, mais j’ignorais qu’il avait côtoyé des grands noms comme George Sand, Chopin ou encore Berlioz et Dumas. 

Un livre passionnant et merveilleusement documenté, écrit comme un récit d’aventure et porté par la très belle plume d’une autrice que je découvre avec ce titre et dont je suivrai de très près les prochaines parutions!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

 


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Ces gens-là de Béatrice Riand

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Ces gens-là de l’autrice Béatrice Riand que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  146 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 13 octobre 2023

4ème de couverture:

« Elle ne sourit pas, non, elle a le regard obscur de ceux qui en ont trop vu, elle s’évade pour fuir les souffrances qui ricanent au loin. Le petit frère ne se tient pas à ses côtés, il a dû s’échapper, on doit le chercher, elle ne sait pas encore que le petit frère aime le vent plus que la terre. Qu’il ne faut jamais quitter sa main. Elle ne sourit pas, voyez, elle est ailleurs et sa menotte se ferme au monde. Elle est petite, si petite, elle est le temps des jeux et des rires, le temps de la balançoire et de la peur de tomber. Juste cela, pas plus, la peur de tomber d’une balançoire qui s’envole. » L’inceste est un tueur en série, qui sévit dans la plus grande impunité parce que ses victimes ne le dénoncent pas dans le délai légal imparti. C’est bien de cela dont il est ici question. Du temps qu’il faut à « ces gens-là » pour s’éloigner du cri et renouer avec la parole. La plume compatissante de Béatrice Riand livre ici leur récit comme autant de courts romans. Elle rend ainsi lisible l’innommable, parce que la diffusion de témoignages sur l’inceste est une cruelle nécessité. Il est plus que temps en effet d’empoigner par les cornes ce diable qui assassine nos enfants.

Mon avis:

Ce livre aborde le thème ô combien tabou mais qu’il ne faut plus taire (car il est nécessaire que les victimes puissent en parler pour se reconstruire): l’inceste.

Dans chaque chapitre, l’autrice va nous raconter tour à tour l’histoire de plusieurs victimes mais également d’un agresseur ou encore d’une personne accusée à tort.

J’ai apprécié que l’autrice raconte ces histoires sous différents prismes. Certains passages sont vraiment durs à lire et j’ai souvent eu le cœur serré à la lecture de ce livre. En tant que maman, il a été difficile pour moi de lire ces histoires d’enfances fracassées.

Il ne sait quelle est sa véritable identité sexuelle. Parce que se construire dans l’abus vous l’interdit. Parce que ce gamin n’a pas connu de modèle auquel s’identifier positivement, entre une mère qui s’absente et un père qui le viole. La femme n’existe pas et l’homme est brutal. En lequel de ces adultes dès lors se reconnaître, sur lequel s’appuyer, il ne sait pas. Et choisit le silence, encore. Il choisit toujours le silence, souvenez-vous. Même lorsqu’il s’agit de dialoguer avec soi-même. 

Ces gens-là, de Béatrice Riand, page 29

Avec des mots toujours choisis soigneusement et sans détailler les sévices subits ce qui aurait été du voyeurisme, Béatrice Riand nous livre là un ouvrage essentiel pour que les enfants victimes d’abus sexuels dans le cadre familial soient enfin entendus. 

Ma note: n/a


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: La Dame des tours (tome 1) d’Olivier May

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La Dame des tours (tome 1) de l’auteur suisse Olivier May que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  175 pages

Maison d’édition: Okama – collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

Au XIVe siècle, en Vénétie, Condotierra, fille du gonfalonier de Trevigliano, affronte la guerre entre son clan et celui d’une grande famille rivale. Lors de la prise de la tour familiale au terme d’une bataille épique, son père est tué. Elle est miraculeusement enlevée par une renarde volante, incarnation animale de Masako, une kitsune japonaise, compagne d’un moine suisse de retour d’orient. Réfugiée dans son château montagnard, elle fait le serment de délivrer les survivants de sa famille et de reconquérir sa tour et son droit.
Sa place forte résistera-t-elle à l’assaut qui se prépare ?

Mon avis:

C’est le premier livre de l’auteur que je découvre et j’avoue que c’est une excellente surprise!

L’intrigue se passe au XIV ème siècle, en Vénétie, et nous y suivons Condotierra, jeune femme téméraire attirée – malgré son rang – par les arts du combat, issue d’une grande famille puissante, qui, suite à la trahison d’une famille naguère amie et l’assassinat de son père, devra fuir ses terres.

Aidée par deux personnages mystérieux doués de pouvoirs polymorphiques, elle va fomenter sa vengeance. Condotierra est une jeune femme qui fait fi des convenances et qui ne veut en faire qu’à sa tête, même si elle a un plan bien précis pour arriver à ses fins. Son courage et sa détermination la sauveront plus d’une fois d’ailleurs!

J’ai passé un excellent moment de lecture (les 175 pages se dévorent!) mais le seul petit regret que je peux avoir est que les personnages sont (pour le moment du moins) assez peu développés. J’espère que nous ferons mieux connaissance avec eux dans le second tome. Cependant, il ne faut pas non plus oublier qu’il s’agit d’un roman jeunesse, ce qui peut expliquer que nous restions un peu plus en surface. En effet, les descriptions ayant tendance à ralentir le rythme d’un récit, l’auteur a peut-être privilégié l’action à dessein. 

Un roman entraînant et sans temps mort dans un univers riche et très original. J’ai adoré ce mélange entre roman historique moyenâgeux et légendes japonaises et attends la suite avec impatience!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Autoédition de Cédric Comtesse

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Autoédition de l’auteur suisse Cédric Comtesse que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  123 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 17 novembre 2023

4ème de couverture:

Monsieur K. est ce qu’on pourrait appeler un écrivain du dimanche. Bibliothécaire dans une petite université de province, il consacre son temps libre à la lecture et à l’écriture de romans qui lui permettent de s’évader de son quotidien aliénant et de la vacuité de son existence. Collectionnant les tentatives et cumulant les refus d’édition, il s’apprête à déclarer forfait. Or un tragique concours de circonstances lui donne l’occasion inespérée de réaliser son rêve le plus fou : devenir un romancier célèbre. Alors prêt à tout pour assouvir son désir de notoriété et se faire une place dans un microcosme littéraire sans pitié, monsieur K. révèle une noirceur insoupçonnée. Jusqu’où ira-t-il pour la gloire littéraire ? Autoédition est une plongée inquiétante dans la psyché d’un écrivain raté au sein d’un monde littéraire et académique en proie aux mutations idéologiques de notre temps.

Mon avis:

Dans ce court roman, nous allons suivre un bibliothécaire qui se rêve écrivain et qui commettra le pire pour se voir enfin publié … un roman tragi-comique où on ne s’ennuie pas une seconde et qui nous pose la question suivante: Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour assouvir votre désir le plus profond ?

La plume de Cédric Comtesse est fluide et j’ai dévoré ce livre en une session de lecture. J’ai aimé entrer dans la tête de ce bibliothécaire un peu frapadingue qui pense être talentueux alors qu’il est plutôt médiocre. Le voir s’enfoncer dans ses délires est très drôle et en même temps un peu inquiétant. On comprend vite qu’il pourrait aller très loin – beaucoup trop loin – pour arriver à ses fins.

Ce roman aborde également le thème des livres à succès, ces livres écrits par des romanciers connus et qui se vendent comme des petits pains, quelle que soit leur qualité, porté simplement par la notoriété de leur auteur. On y parle également des phénomènes de mode dans la littérature et des auteurs qui essaient de plagier les idées des romans à succès en déclinant la même histoire à l’infini, en changeant simplement le contexte.

Un roman caustique à souhait et parfaitement jubilatoire.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Les passeurs ou autres nouvelles de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les Passeurs et autres nouvelles de l’auteur (qu’on ne présente plus) Nicolas Feuz et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions OKAMA/BSN Press. Toutes les nouvelles qui composent ce livre ont déjà été publiées dans d’autres recueils de nouvelles ou dans la presse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  206 pages

Maison d’édition: OKAMA/BSN Press, collection OKA’Poche Tenebris

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur Nicolas Feuz propose un éventail de courts, écrits dans différents genres littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collection Oka’poche : Tenebris. Laissez-vous porter dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit au cours d’une rencontre avec un mystérieux Anglais coiffé d’un chapeau melon, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux singuliers, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.

Mon avis:

J’ai adoré le ton irrévérencieux de ces nouvelles où l’humour noir de l’auteur est omniprésent (et jubilatoire). On sent que Nicolas Feuz s’est beaucoup amusé en écrivant ces histoires,  l’auteur sachant toujours mettre le doigt sur la noirceur la plus crasse du genre humain.

C’est noir, sanglant, on y trouve des déviances sexuelles, des personnes qui se font massacrer. Ames sensibles s’abstenir.

Mes deux nouvelles préférées sont sans nul doute les deux plus longues (et peut-être les deux plus soft) soit celle qui a donné son titre au recueil, les passeurs, où l’on suit une famille suisse qui fait un road trip sur la route 66 et qui va devoir demander de l’aide dans une ferme où vivent trois personnes pour le moins inquiétantes…une histoire mystérieuse et un poil effrayante.

La seconde est « dernier Noël à Trapellun » qui parle d’un homme veuf et de son fils qui partent vider la maison de son père décédé dans le hameau de Trapellun. Tout aurait pu se passer de manière idyllique si le garçon ne commençait pas à avoir des visions et si les lieux ne changeaient pas tous seuls de configuration 😅 une nouvelle angoissante et impossible à lâcher! 

Aucune de ces nouvelles ne vous laissera indifférents. Vous passerez par toute la palette des émotions: le joie (un peu sadique c’est vrai), la peur, le dégoût… c’est là tout le talent de l’auteur.

Avec ce recueil de nouvelles, Nicolas Feuz montre une fois encore qu’il est capable d’écrire sur des sujets divers et variés et de créer des histoires qui tiennent la route, qu’elles soient longues ou courtes.

Chapeau bas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA/BSN PRESS pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Plaisir de lire, nouvelles inédites

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Plaisir de lire, nouvelles inédites écrites par un collectif d’autrices et d’auteurs suisses romands et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  144 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’oeuvres

Date de parution (dans cette édition): février 2023

4ème de couverture:

Plaisir de Lire fête ses 100 ans en 2023! Pour l’occasion, la maison d’édition lausannoise a lancé un concours d’écriture ouvert sur le thème du plaisir de lire. Seize autrices et auteurs de Suisse romande ont répondu à l’appel et marché sur les traces de des grands écrivain-es de notre catalogue – Maurice Chappaz, Corinna Bille, Alice Curchod, Cilette Ofaire, Charles-Ferdinand Ramuz – pour raconter leur amour du livre et de la littérature…

Mon avis:

Pour la grande amoureuse des livres que je suis, la lecture de ce recueil de nouvelles a été une évidence.

Toutes les nouvelles sont plutôt courtes ce qui est je l’avoue mon format préféré (quand il s’agit de nouvelles bien entendu), j’aime quand cela va droit au but, que c’est percutant. De plus, bien qu’elles aient toutes en commun le même thème soit « le plaisir de lire », elles sont toutes différentes mais se complètent toutes, formant les pièces d’un seul et même puzzle.

Gros coup de coeur pour « Poste restante » de Maud Hagelberg, qui parle d’un pilote de l’aéropostale. Cette nouvelle m’a bouleversée car malgré son format très bref (3 pages) elle a su me toucher en plein cœur et m’arracher des larmes.

De nombreux passages d’autres nouvelles ont également trouvé un écho en moi. 

Cette passion presque charnelle pour l’objet livre, ce plaisir de découvrir chaque jours de nouveaux horizons. Voyager sans même bouger de chez soi.

Lire, c’est créer un univers , le parcourir du bout des doigts, du bout des yeux. Lire, c’est devenir Dieu pour soi-même, vivre plusieurs vies en une seule, étirer le temps. Assumer le vertige. Sombrer dans l’immensité, en prendre conscience, relever la tête et admirer la myriade d’étoiles, en ressentir une douce chaleur comme autant de soleils, comme autant de lucioles guidant nos pas dans les nuits de nos vies.

Extrait de la nouvelle « Les mots d’en enfance » de Benjamin Jichlinski, paru dans le recueil « Plaisir de lire, nouvelles édites » (page 32)

On ressent vraiment dans toutes les nouvelles la passion qu’ont les autrices et auteurs pour le sujet abordé!

Un grand merci aux éditions Plaisir de Lire d’avoir édité ce fabuleux recueil de nouvelles que tout amoureux des livres se doit d’avoir dans sa bibliothèque!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Larmes de renard de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Larmes de renard de l’auteur suisse Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

larmes de renard

Nombre de pages:  341 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): février 2022

4ème de couverture:

Il pleut à verse lorsqu’on découvre le cadavre d’un renard éviscéré, cloué sur la porte d’une maison en lisière de forêt. Non loin de là, un corps humain carbonisé gît entre les arbres. L’inspectrice principale de la nouvelle brigade criminelle veveysanne, Maude Colomb, est chargée de l’enquête. Alors que les agressions se répètent, Maude et ses agents réalisent que ces crimes sordides sont liés à une ancienne affaire classée dont personne ne veut plus entendre parler.
 
Entre Jongny, Villeneuve et Corbeyrier, le premier roman de Matteo Salvadore nous entraîne dans une intrigue sombre et captivante qui redonne une voix à celles qui ont trop longtemps été réduites au silence.

Mon avis:

J’ai adoré la lecture de ce roman qui m’a vraiment emportée dans le tourbillon de son intrigue. 

Le personnage principale, l’inspectrice Maude Colomb, est très attachante et son équipe l’est tout autant. L’auteur a vraiment su doser les moments de discussions « chill » entre collègues et les moments d’action. On apprend à connaître les différents membres de l’équipe de Maude Colomb ce que j’ai trouvé très appréciable. J’aime avoir la sensation que les personnages continuent à vivre entre les pages.

Le seul défaut que j’ai remarqué, est qu’il est spécifié une bonne dizaine de fois que l’inspectrice touche ses cheveux, qu’elle fait sa queue de cheval ou qu’elle la défait, ce que j’ai trouvé un peu étrange. Je pense que par là l’auteur voulait nous faire comprendre qu’elle était mal à l’aise ou alors c’était juste pour mettre en valeur ses cheveux, je ne sais pas ;-).

Les dialogues sonnent bien et naturels, j’ai trouvé qu’ils étaient très crédibles.

L’alternance de temporalités entre 1991 où une jeune fille a disparu et de nos jours où des crimes atroces sont commis rend le tout très dynamique et j’ai fait des suppositions sur les potentiels coupables avec beaucoup de plaisir. 

De plus, on a aussi des flashbacks relatant le passé de Maud Colomb quand elle faisait partie d’une unité spéciale en mission dans un pays en guerre, ce qui permet de mieux appréhender son personnage et comment elle a appris à de défendre et se battre comme elle le fait. C’est une femme forte et déterminée qui impressionne et fait l’admiration de ses collègues. J’ai aimé le fait que la plupart des protagonistes du roman soit des femmes, c’est un livre très engagé niveau féminisme de par les thématiques qu’il aborde. 

L’ambiance un peu renfermée des petits villages de campagne est bien retranscrite, on sent que les gens ont envie de rester entre eux et que la police ne se mêle pas de leurs affaires.

On ne ressent pas du tout la jeunesse de l’auteur (il est né en 2001) dans ce livre que j’ai trouvé très abouti et vraiment mature pour un premier roman.

Une écriture fluide et de chouettes protagonistes, une intrigue intéressante et fouillée, que demander de plus? Une nouvelle enquête de Maud Colomb pardi! 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Restez chez vous de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Restez chez vous de l’auteur suisse Nicolas Feuz. Ce roman a été écrit au début de la pandémie du Covid-19 et avait été offert (au rythme d’un chapitre par jour) sur le Facebook de l’auteur. J’avais commencé à le lire d’ailleurs sur cette plateforme mais quand je l’ai trouvé en librairie je l’ai tout de même acheté pour pouvoir le terminer et surtout afin de pouvoir le ranger ensuite dans ma bibliothèque à côté de tous les autres livres de l’auteur 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

restez chez vous

Nombre de pages:  277 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 27 mai 2020

4ème de couverture:

« Restez chez vous ! Pendant des semaines, je suis resté confiné, comme vous. Passée ma gestion par télétravail des affaires courantes au Ministère public de Neuchâtel, j’ai voulu imaginer ce que pourrait être un polar écrit sous confinement. J’ai décidé de vous l’offrir. »
Nicolas Feuz

Aux premiers jours de l’épidémie de Coronavirus, le procureur Feuz a relevé le défi d’écrire un polar en temps réel, sous forme de feuilleton quotidien. Deux ou trois chapitres chaque jour, dans la pure veine du roman de genre.
Voici enfin le livre de cette expérience inédite.

Une maladie mystérieuse paralyse l’Europe. La survie du monde dépend de l’enquête d’un journaliste têtu, à la recherche du patient zéro, et de l’investigation d’une inspectrice de police obsédée par des disparitions d’enfants. Et si les deux se rejoignaient ?
Une histoire effroyable où la Suisse est l’épicentre d’une contamination planétaire.
Aussi effrayant qu’irréel. Tellement vrai. Du Feuz à l’état brut. Le livre événement de 2020.

Mon avis:

Ce roman, dont les chapitres sont très courts, nous entraîne dans une ronde étourdissante dont on ne peut pas ressortir indemnes. 

Un virus dont le patient zéro est en Suisse, commence à décimer la population mondiale. Un virus qui se répand hyper rapidement et qui est mortel.

On suit d’un côté Arnaud Fournier, qui est un journaliste et qui veut mener sa petite enquête pour comprendre d’où vient ce virus et ce qui l’a causé. Il cherche l’article qui fera sensation. 

De l’autre côté, on suit l’inspectrice Laure Granello, complètement obsédée par une affaire de bébés disparus, dont l’enquête va la lancer sur la piste de trafiquants en tous genres. 

J’ai trouvé ces deux personnages intéressants et bien construits, on les sent vraiment passionnés par leur métier et aussi un brin névrosés, ils vont trop loin, dépassent les limites, sont borderline (comme souvent chez Nicolas Feuz). 

L’intrigue est bien menée, les chapitres sont comme dit plus haut très courts et se terminent souvent par une phrase d’accroche qui donne envie d’en lire encore un et encore un et… bref vous avez compris. 

L’ambiance est pesante, anxiogène. D’autant plus que nous sommes réellement en plein dans une pandémie mondiale (même si ca commence enfin à se calmer gentiment), ce roman joue avec nos peurs les plus profondes. Toute la partie sur les disparitions de bébés m’ont particulièrement touchée et j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire!!

Bref, un très bon roman qui va très certainement vous tenir éveillés tard la nuit ou tôt le matin, c’est selon 😉

Nicolas Feuz nous prouve encore une fois qu’il est passé maître en thrillers stressants et vraiment bien ficelés. J’ai trouvé incroyable qu’il arrive à écrire un roman si rapidement sur le sujet de la pandémie.

Une suite est déjà parue, « le calendrier de l’après », que je pense lire dans les prochains mois.. ça promet d’envoyer du lourd! J’ai hâte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Les vies de Chevrolet de Michel Layaz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Les vies de Chevrolet de l’auteur suisse Michel Layaz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

les vies de Chevrolet

Nombre de pages:  128 pages

Maison d’édition: Zoé

Date de parution (dans cette édition): 2 septembre 2021

4ème de couverture:

« Che-vro-let ! Che-vro-let ! » : début XXème siècle, l’Amérique est ébahie devant les prouesses de Louis Chevrolet. Né en Suisse en 1878, le jeune homme a grandi en Bourgogne où il est devenu mécanicien sur vélo avant de rejoindre, près de Paris, de florissants ateliers automobiles. En 1900, il quitte la France pour le continent américain. Très vite, au volant des bolides du moment, Fiat ou Buick, il s’impose comme l’un des meilleurs pilotes de course. En parallèle, il dessine, conçoit et construit des moteurs. Ce n’est pas tout, avec Billy Durant, le fondateur de la General Motors, Louis crée la marque Chevrolet. Billy Durant la lui rachète pour une bouchée de pain et obtient le droit d’utiliser le nom de Chevrolet en exclusivité. Des millions de Chevrolet seront vendues sans que Louis ne touche un sou. Peu lui importe. L’essentiel est ailleurs.

Mon avis:

Ce qui m’a marqué tout d’abord dans ce livre, c’est le style de l’auteur. Des phrases courtes, coupées au couteau, un rythme effréné comme la vie de Louis Chevrolet l’a été. 

128 pages denses et passionnantes sur la vie de cet homme dont j’ignorais tout à part son nom. 

J’ai été choquée d’apprendre le nombre de morts qu’il pouvait y avoir à chaque compétition automobile. 

Les nouvelles technologies que met au point Chevrolet, qui vise avant tout à être performant lors de ses courses, marquent un tournant dans le monde automobile. C’est un homme qui cherche sans cesse à s’améliorer, se dépasser, se réinventer. L’échec pour lui n’existe pas, il va toujours de l’avant, change de stratégie quand cela ne va pas comme il le souhaite. C’est un visionnaire.

Louis Chevrolet est un homme de passion, qui ne voit pas le danger quand il est dans le feu de l’action.  Même s’il aime sa femme et ses enfants, il n’hésite pas à prendre des risques inconsidérés et à brûler la chandelle par les deux bouts pour essayer arriver à ses fins. Toute sa famille le suit dans ses aventures et tremble pour lui à chaque course. Bientôt ce sont également ses frères qui vont commencer les compétitions et Louis peine à supporter leur concurrence. Il est partagé entre l’envie de gagner lui-même et la fierté que ce soit l’un de ses frères qui gagne la course, sentiment mêlé à un peu de jalousie.

J’ai trouvé ce roman vraiment bien écrit, prenant et touchant à la fois. 

Cependant, la narration vive et presque chirurgicale qu’a choisi l’auteur a pour moi ôté de l’émotion à certaines scènes. En effet, on dirait qu’il énumère sans état d’âme tout ce qui arrive à Louis Chevrolet, sans s’apitoyer une seconde sur lui. Je suppose que c’était voulu de sa part, car Louis Chevrolet lui-même ne s’apitoyait pas mais j’avoue que moi-même j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour lui!

J’ai beaucoup appris sur le monde automobile du début des années 1900 et j’ai dévoré ce livre qui se lit comme un bon roman d’aventure. Personnellement, ce n’est pas un sujet qui me passionne mais l’auteur a su éviter des descriptions ennuyeuses tout en rendant le tout instructif tout de même. 

Un chouette roman si vous avez envie d’en savoir plus sur celui qui a donné son nom à la marque Chevrolet!

Ma note: ♥♥♥♥