J’ai lu: Le diable de Milan de Martin Suter

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le diable de Milan de l’auteur suisse Martin Suter.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition: Points

Date de parution (dans cette édition): 15 novembre 2007

4ème de couverture:

Depuis un bad trip au LSD, Sonia est victime d’hallucinations. Elle quitte son mari et part travailler dans un grand hôtel des Alpes suisses. Sur place, un portier de nuit disparaît, un ficus est liquidé à l’acide, les douze coups de minuit sonnent à cinq heures… et le décor feutré de cet hôtel déserté n’est soudain plus si rassurant. À moins que Sonia ne devienne folle ?

Martin Suter est né à Zurich en 1948. Ancien publicitaire, il est journaliste et scénariste. Ses romans Small World, La Face cachée de la Lune, Un ami parfait et Lila, Lila sont disponibles en Points.

« Un thriller dont l’épure s’avère d’une radicale efficacité pour faire monter l’angoisse. »

Mon avis:

il s’agit du premier roman que je lis de cet auteur plutôt prolifique et reconnu (j’ai un peu honte)!

Je n’ai cependant pas tellement adhéré à la plume de l’auteur et j’ai trouvé l’intrigue longue à se mettre en place.

Il s’agit d’un thriller psychologique en semi huis clos où une jeune femme, fuyant son passé et un conjoint violent, va partir travailler comme physiothérapeute dans un hôtel de luxe dans les Alpes.

Là-bas, elle est victime de visions et de phénomènes étranges et commence à douter de sa santé mentale.

L’intrigue se construit peu à peu, le rythme est plutôt lent, créant une atmosphère étouffante.

Roman d’ambiance sur fond de légendes rurales, le diable de Milan est un livre agréable à lire mais dont je ressors malheureusement un peu mitigée 🤷🏻‍♀️pas une mauvaise lecture, loin de là, mais j’en attendais peut-être trop… Et vous, l’avez-vous lu ?

Ma note: ♥♥(♥)

J’ai lu: Le gouffre du cafard de Dunia Miralles

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le gouffre du cafard de l’autrice suisse Dunia Miralles

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 96 pages

Maison d’édition: BNS press, collection Uppercut

Date de parution (dans cette édition): Octobre 2023

4ème de couverture:

Dans les années 1970, en pays protestant, Concepción et ses camarades espagnols, italiens ou suisses en situation précaire, subissent des maltraitances en milieu scolaire. Une vingtaine d’années plus tard madame Krüger, qui écrit pour un journal paroissial, se rend chez Rose, une éminente spéléologue, afin de rédiger un article sur la dépollution des gouffres. La jeune femme lui propose de descendre avec elle dans une grotte. Au fil de leur progression dans les ténèbres, l’on découvrira les moments clés de la vie de la journaliste. Un voyage au cœur de la terre et dans les souterrains de l’âme.

Mon avis:

La collection Uppercut met à chaque fois en valeur une activité sportive et cette fois-ci la spéléologie est mise à l’honneur car nous y suivons Rose, en 1995, en Suisse, spéléologue qui va faire découvrir son métier à une retraitée qui écrit un article sur ce sujet pour le journal de sa paroisse.

En parallèle, nous allons remonter le temps dans les années 70 (toujours en Suisse) et suivre Concepciòn, jeune fille espagnole qui subit la maltraitance de sa maîtresse d’école raciste et les brimades qui en découlent de la part de ses camarades de classe.

Un roman qui met en exergue les différences de traitement entre élèves et la phobie scolaire qui peut en découler, pouvant mener l’enfant à la dépression voire même le pousser au suicide, s’il ne se sent pas assez entouré.

Elle ne se projette plus du tout dans l’avenir.

Rien de ce qu’elle voudrait n’est envisageable quand on nous jette dans les enfers de l’école. 

Le gouffre du cafard, de Dunia Miralles, page 56.

Nous allons donc suivre Rosa dans sa lente descente aux enfers qui semble ne jamais avoir de fin…certains passages m’ont vraiment retournée et m’ont fait mal au cœur pour elle.

Un court roman percutant et poignant, qui ne laissera personne indifférent.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Après la forêt de mangroves de Nadia Boehlen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Après la forêt de mangroves de l’autrice suisse Nadia Boehlen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

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Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2024

4ème de couverture:

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Nadia Boehlen met en scène des femmes en quête d’elles-mêmes, qui rompent avec des schémas qui les empêchent de grandir ou surmontent des épreuves pour goûter mieux encore à la vie. Des femmes qui, pas à pas, franchissent les barrières que leur imposent leur condition ou le milieu qu’elles habitent. Tour à tour les textes empruntent des tournures plus impressionnistes, poétiques ou sociologiques tout en convoquant des auteurs qui nourrissent le cheminement des personnages.

Mon avis:

Des nouvelles qui se répondent entre elles (comme une sorte d’écho) même si elles ne sont directement liées et qui sont parsemées de références littéraires diverses et variées.

L’autrice sait saisir des petits morceaux du quotidien et analyser les petites mesquineries dont nous nous rendons toutes et tous coupables.

Des nouvelles profondément féministes qui abordent le sujet des différences, qu’elles soient sociales, sexuelles, raciales…

Ces textes sont un hymne à la liberté de se réaliser comme nous l’entendons et nous donnent également matière à réfléchir sur le regard (souvent jugeant ou scrutateur) que nous portons sur les autres. 

Oui, les femmes ont gagné en indépendance, songe-t-elle.

(…)

Mais tout se passe à présent comme s’il était normal qu’elles travaillent, assument leur indépendance financière, voire génèrent une partie substantielle du revenu familial, tout en portant encore l’essentiel des tâches éducatives et d’intérieur. En accédant aux études et à des emplois dignes de ce nom, elles ont en quelque sorte doublé la charge qui pèse sur elles. Dans les cours d’école, dans le regard la famille ou dans le regard social, et dans celui des hommes, c’est toujours d’elles qu’on attend qu’elles veillent sur les enfants ou à la bonne tenue de la maison. On s’attendrit d’un père qui passe une fois ou l’autre dans les préaux, mais on soupçonne vite une mère de ne pas en faire assez si elle n’y apparaît pas régulièrement.

Après la forêt de mangroves, extrait de la nouvelle « la balançoire », de Nadia Boehlen, pages 79-80.

Cet ouvrage confirme tout le bien que je pense de la plume de Nadia Boehlen qui sait si bien retranscrire les liens familiaux dans toute leur complexité. 

Un recueil qui nous invite à nous aimer comme nous sommes et à profiter de la vie!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Mortelle curatelle de Christophe Barraud

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Mortelle curatelle de l’auteur suisse Christophe Barraud. Ce roman est arrivé 2ème au prix Vanil Noir 🙂 

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Nombre de pages: 136 pages

Maison d’édition: Montsalvens

Date de parution (dans cette édition): juillet 2023

4ème de couverture:

Ce matin de janvier, un promeneur découvre le corps d’une vieille dame dans une rivière d’Échallens. L’inspectrice Neyrat refuse de croire à une chute accidentelle et s’intéresse alors de plus près à la victime, Louisette Favre.

L’un des rares visiteurs réguliers de cette dernière, une retraitée solitaire au caractère difficile, était son curateur et ancien voisin, Arthur Chavan. Un homme parfois trop zélé avec qui Louisette entretenait une relation conflictuelle.

L’inspectrice confirmera-t-elle son intuition ?

Mon avis:

Le cadavre d’une vieille femme est retrouvé dans une rivière, non loin d’un EMS. L’inspectrice Neyret et son collègue Chaussat vont alors mener l’enquête dans le voisinage de la victime et vont très vite rencontrer Arthur Chavan, l’ancien voisin et le curateur de celle-ci.

A qui profite ce crime sinon à cet homme à qui la vie semble sourire avec une entreprise en apparence florissante, une famille unie et des amis?

La vérité est-elle si simple et crasse?

Christophe Barraud a un talent certain pour créer des personnages plus vrais que nature, des personnes que l’on pourrait très bien avoir déjà croisées.

En fin observateur des mœurs humaines, il dépeint ici le désespoir et la solitude des personnes âgées et ce d’autant plus lors de la pandémie du Covid car les nombreux confinements les ont encore plus isolées et abandonnées à elles-mêmes.

Comme dans malléable, les chapitres très brefs donnent un sentiment d’urgence au roman et les va-et- vient entre passé et présent nous aident à reconstituer l’intrigue en son entier, ne laissant aucun point d’ombre (chose que j’apprécie énormément dans les romans noirs).

Un polar qui se dévore, bien construit (malgré le fait qu’il soit très court) et à la fin inattendue.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Rytingur Hotel (collectif)

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Rytingur Hotelécrit par les auteurs suivants: Stéphanie Glassey, Fabrice Pittet, Estelle Tolliac, Olivier et Marie-Christine Horn.

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Nombre de pages: 171 pages

Maison d’édition: Okama, collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): 17 octobre 2022

4ème de couverture:

Il y a 16 ans. Un mystérieux incendie s’est déclaré dans une propriété laissant des jumeaux orphelins. Les pompiers et la police n’ont pas été en mesure de déterminer l’origine du désastre. Le seul objet retrouvé : une dague celtique datant du VIème siècle avant J.-C.

De nos jours. Les jumeaux se retrouvent pour célébrer ensemble leur dix-huitième anniversaire en partant en vacances. Après une longue journée de voyage, ils s’arrêtent dans un motel appelé Rýtingur Hotel.
La dague réapparaît… comme par magie.

Mon avis:

Il s’agit d’un recueil comprenant 5 nouvelles sur le même thème mais interprété différemment par 5 auteurs/autrices.

On y suit des jumeaux qui ont réchappé à l’incendie qui a coûté la vie à toute leur famille quand ils étaient petits, et auprès desquels on a retrouvé une dague antique qui disparaît peu après. Le jour de leurs 18 ans, la fameuse dague réapparaît et des événements étranges surviennent…

Si on peut saluer le fait que chaque nouvelle ait son propre univers, j’ai surtout accroché à la première (écrite par Stéphanie Glassey-Schwitter) et à la dernière (écrite par Marie-Christine Horn), qui étaient pour moi les plus abouties avec un vrai début et une fin bien définie. Les trois autres avaient à mon sens moins d’intérêt car plus fouillis même si certaines idées étaient vraiment bonnes. Le format court les a peut-être desservies, certaines nouvelles auraient gagnées à être développées sur plus de pages.

De plus, l’une des nouvelles parle d’une relation incestueuse entre frère et sœur (bien que consentie) et j’ai trouvé ce choix un peu malaisant mais ce n’est que mon ressenti…

Un recueil toutefois divertissant mais un peu inégal qui vise un public adolescent (mais pas que). 

Ma note: ♥♥♥

[SP]J’ai lu: Des nouvelles d’Emma du collectif Episode

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Des nouvelles d’Emma du Collectif Episode que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Ce collectif a été créé dans le cadre d’un atelier d’écriture créative donné à l’Université de Lausanne en 2020 et regroupe sans distinction aucune des étudiants comme des écrivains plus confirmés.

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Nombre de pages: 149 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’Oeuvre

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Que reste-t-il d’Emma Bovary après plus d’une centaine d’années à s’immiscer dans les esprits des lecteurs de Flaubert? N’a-t-elle pas dépassé son statut de personnage pour devenir un symbole? Il est certain qu’elle subsiste, ancrée dans l’imaginaire collectif, mais où et comment? Peut-on reconnaître Emma aujourd’hui? Et qu’en pense-t-on?

Mon avis:

Dans ces différentes nouvelles, nous allons suivre de près ou de loin Emma Bovary, personnage ô combien célèbre de Gustave Flaubert (un roman que j’avais beaucoup aimé d’ailleurs).

Chaque auteur/autrice a imaginé des scénettes à différentes époques et de divers points de vue, où nous retrouvons toujours (bien entendu) le fil conducteur d’Emma Bovary.

Qu’elle soit actrice, spectatrice, voisine ou simple personnage de papier, toutes les histoires mettent en lumière Emma et l’amour de la littérature.

Si j’ai aimé l’idée de départ de ces nouvelles, j’ai malheureusement trouvé leur intérêt inégal, bien que la qualité d’écriture soit toujours au rendez-vous. Pour ma part, j’ai trouvé que certaines nouvelles s’éloignaient un peu trop du sujet de base, même si comme dit plus haut, le fil conducteur était là, bien que ténu. 

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture et vous invite à découvrir ce recueil si vous aimez les nouvelles et si le personnage d’Emma Bovary vous inspire!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: …Au point 1230 de Laurence Voïta

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Au point 1230 de l’autrice Laurence Voïta. Ce roman a gagné le prix du polar romand en 2021.

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Nombre de pages: 188 pages

Maison d’édition: Les Editions Romann – collection MystER

Date de parution (dans cette édition): 18 mai 2021

4ème de couverture:

Quand cette femme au baskets roses est retrouvée assassinée sur une plage du lac Léman, l’inspecteur Bruno Schneider et son équipe doivent dénouer les ficelles du hasard pour comprendre que c’est dans la montagne voisine que sont croisés les destins. Au point 1230, précisément, là ou Jaques, après plusieurs mois tourmentés, a décidé d’abandonner volontairement son billet de loterie, gros lot de plus de 3 millions de francs. Jouer avec la chance pour ensuite la rejeter pourrait donc s’avérer fatal ?

Mon avis:

C’est un polar qui parle d’une femme retrouvée morte près d’une rivière. La région est en émoi, d’autant plus que la victime était une maîtresse d’école en apparence sans histoires.

Quelques semaines plus tôt, un homme a joué les bons numéros à la loterie mais décide de perdre volontairement le fameux ticket gagnant dans la montagne, de peur que sa vie soit bouleversée par cette soudaine fortune.

Deux personnes, deux destins que tout semble séparer. Seraient-elles malgré tout liées?

Un polar agréable à lire, où chacun pourrait être coupable et qui pose des questions pertinentes sur le bonheur.

Les personnages sont bien développés et j’ai apprécié le côté roman de moeurs que l’autrice donne à son histoire. 

Je regrette toutefois la résolution un peu simple de l’intrigue qui m’a laissée un peu sur ma faim!

A découvrir si vous aimez les romans policiers sans effusion de sang à la Agatha Christie!

Ma note: ♥♥♥

[SP]J’ai lu: Nos plus beaux jours sont des mensonges de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Nos plus beaux jours sont des mensonges de l’auteur Francisco Arenas Farauste que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Il signe là son second roman après Le comte foudroyé que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

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Nombre de pages: 113 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2023

4ème de couverture:

Une simple lettre peut-elle changer le cours d’une vie ? Un courrier inattendu, reçu un jour ordinaire, peut-il subitement éclairer les événements de notre passé d’une lumière nouvelle et ainsi changer notre destin ? Dans le Paris du tournant du XXe siècle, des révélations étonnantes bouleversent notre héroïne, Mathie, et lui font brutalement prendre conscience des mensonges qui ont brouillé sa compréhension des principales étapes de son existence.

« Nos plus beaux jours sont des mensonges » est également un roman moderne sur la puissance de l’écriture au service de l’imagination. Dans quelle mesure, l’écrit peut-il modeler et altérer notre perception de la réalité ? Ce déploiement de fantaisie et d’enchantement nous interroge aussi sur notre conception du bonheur : vaut-il mieux vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la réalité ?

Mon avis:

Début 2023, j’avais lu le comte foudroyé du même auteur et ce court roman avait été une excellente surprise! Ce nouvel ouvrage avait donc la lourde responsabilité de passer après un très bon roman. Et je vous le donne en mille: celui-ci est à mon sens encore meilleur!

Nous y suivons la fille d’un baron, Mathie, qui entretient une relation avec un prince russe pour le moins mystérieux. Ce dernier va disparaître du jour au lendemain, la laissant éplorée.

Des années plus tard, Mathie va recevoir une longue lettre sous forme de confession. Et si l’être aimé n’était pas celui qu’il avait prétendu être ? Et finalement, est-ce si important, du moment qu’on s’aime?

L’amour peut-il surmonter tous les mensonges ?

Aucun esprit ne peut supporter que l’absurdité emporte son propre enfant. Ne cherchons-nous pas toujours une raison ou un sens à ce qui n’en a pas? Nous ne pouvons endurer de confier nos êtres chers au hasard, d’imaginer leur fragilité face à la cruauté de la coïncidence, à la froideur de situations sans raison.

Nos plus beaux jours sont des mensonges, de Francisco Arenas Farauste, page 98

Un roman poétique (rien que le titre est sublime), passionnant et haletant, empli de rebondissements et qui m’a enchantée de la première à la dernière page.

A noter que ce roman est le second opus d’une trilogie sur les thèmes de l’illusion et du mensonge (Les livres sont cependant indépendants).

A découvrir de toute urgence! 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Francisco Arenas Farauste pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le Vol des Glaneuses de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Vol des Glaneuses de l’auteur Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il signe là son second roman après Larmes de renard que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

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Nombre de pages: 392 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Vevey, quelques jours avant Noël. Trois hommes arrêtent un fourgon blindé et s’emparent d’un tableau d’Eugène Burnand, Les Glaneuses. L’inspectrice principale Maude Colomb est chargée d’en retrouver la trace, mais l’enquête piétine et la toile reste introuvable.
 
Genève, deux ans plus tôt. Un jeune homme rêve de devenir journaliste d’investigation. En lançant des recherches sur une ancienne affaire, il se heurte au mépris et à l’indifférence de tous. Il ne se rend pas encore compte de tout ce que va déclencher sa curiosité. 
 
De la cité de Calvin à Blonay, d’Arolla à Zürich, policiers comme reporters vont devoir mettre de côté leurs états d’âme pour faire éclater la vérité au grand jour.

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’avais beaucoup aimé le premier roman de ce jeune auteur très talentueux,  Larmes de renard, que j’avais trouvé très abouti.

Dans ce nouveau roman, où nous suivons à nouveau l’inspectrice Maude Colomb et son équipe, nous voilà plongés dans le monde de l’art car un tableau, Les glaneuses, a été volé lors de son transfert d’un musée à un autre.

En parallèle, nous suivons le jeune Hicham, qui rêve de devenir grand reporter et qui enquête sur un coldcase datant de 1949, deux jeunes filles tuées par balle et retrouvées près du village de Maracon (VD). Très vite, il se rend compte que l’affaire a été étouffée et que des personnes influentes y sont mêlées. Cependant, Hicham est tenace et ne renoncera pas à voir la vérité éclater, quitte à prendre des risques.

Et si le vol du tableau et ces meurtres étaient liés?

L’auteur a le don pour créer des personnages auxquels on s’attache et il prend le temps d’entrer dans la vie de ceux-ci pour leur donner de la profondeur, ce qui les rend d’autant plus crédibles.

Il aborde également les thèmes des troubles du stress post traumatique et des abus sexuels dans le cadre du travail.

Ce nouveau roman confirme tout le bien que je pensais déjà de cet auteur et il me tarde déjà de retrouver Maude et ses collègues pour une nouvelle enquête.

Un polar de haut vol que je ne peux que vous recommander si vous aimez les romans policiers pas sanglants avec une intrigue en béton.

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le berceau des impurs de David Ruiz Martin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le berceau des impurs de l’auteur suisse David Ruiz Martin.  J’ai eu le plaisir de le rencontrer (enfin!) au mois de juin 2023, à l’occasion d’un salon littéraire à Cressier (NE).

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 355 pages

Maison d’édition: auto-édition

Date de parution (dans cette édition): 1er mai 2023

4ème de couverture:

Dévastée par le décès de sa sœur, Joana et son mari partent quelques jours dans leur maison de vacances, au pied du lac Léman.
Pour tenter de se ressourcer. Trouver un nouvel élan à leur vie. À leur couple.
Mais là-bas, bientôt, des secrets volent en éclats. Le climat devient instable et Cameron, écrivain au succès modeste, délaisse sa femme pour son roman.
Alors, seule dans ces grands espaces, Joana s’adonne à la peinture, sa passion, jusqu’à rencontrer un jeune homme énigmatique, attirant mais instable, avec qui elle entame un jeu de séduction dangereux…
… tandis que le mari sombre peu à peu dans ses délires littéraires.
Car Cameron est psychiquement fragile et bientôt…
… il commence à entendre des voix.

Mon avis:

Dans ce thriller, nous allons suivre un couple parisien composé d’un écrivain et de sa femme endeuillée par la perte tragique de sa sœur, qui partent se ressourcer dans une petite maison perdue dans une forêt de Suisse.

Là-bas va commencer un petit jeu pour le moins pervers entre les deux époux qui essaient de se faire payer mutuellement leurs dérapages passés ou présents.

Peu à peu, le couple se perd entre réalité et paranoïa.

J’avoue avoir eu un peu de peine à entrer dans l’histoire (les dialogues au début du roman ne me semblaient pas « naturels ») mais à partir du moment où le couple part s’installer en Suisse, les événements s’enchaînent sans temps morts et je n’ai plus pu lâcher ce thriller psychologique (mais pas que, âmes sensibles s’abstenir, si vous êtes familiers de la plume de David Ruiz Martin, vous le savez déjà, il n’y va pas avec le dos de la cuiller !).

En effet, même si certains aspects de l’intrigue étaient plutôt malaisants, j’avais vraiment envie d’avoir le fin mot de l’histoire et n’ai pas été déçue!!

Un roman noir à l’ambiance poisseuse qui ne devrait laisser personne indifférent et qui confirme que David Ruiz Martin sait jouer avec ses lecteurs et s’amuse à les berner à chaque détour de chapitre 🙂 

Ma note: ♥♥♥♥