[SP]J’ai lu: La Dame noire de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La Dame noire de l’auteur Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme les titres « Azzam » et « Zheng » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Après avoir vaincu le plus valeureux des patrouilleurs, La Dame noire continue de tisser sa toile pour conquérir l’Autre Monde, éliminer toute personne se trouvant sur son passage et recréer l’univers à son image. Mais qui est-elle vraiment ? D’où vient ce personnage énigmatique ? Parviendra-t-ell à vaincre le camp adverse et régner sur la terre d’Övrigdomhan ?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton Léa pour ce nouvel épisode de la saga du Monde des Ørindis où chacun des 5 ouvrages développe le point de vue d’un des protagonistes.

Mon avis:

Tout comme Zheng et Azzam dont je vous ai parlé dernièrement, ce roman prend place directement après les faits évoqués dans le roman en épisodes « Léa ». Cette fois-ci, nous allons suivre la mère de Léa, et comment celle-ci s’est métamorphosée en Dame Noire.

Nous allons comprendre pourquoi et comment elle est devenue la marionnette de Wargok Le Cruel.

J’ai été heureuse de retrouver la plume de Nicolas Feuz et son humour omniprésent.

Le personnage de la Dame Noire est riche et complexe et j’ai trouvé intéressante son ambivalence.

Sa détresse d’avoir perdu l’amour de sa vie, Mike, le père de Léa, et la jalousie qu’elle ressent malgré elle pour sa fille Léa qui elle a trouvé l’amour auprès d’Azzam, lui qui vient de ce monde parallèle qui lui a arraché son mari.

J’ai également aimé en savoir plus sur les « méchants » de l’histoire et de faire la connaissance des créatures qui ont prêté serment d’allégeance à Wargok.

Être de l’autre côté du miroir pour mieux appréhender l’histoire en son entier en quelque sorte.

Un chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Léa (collectif OKAMA)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Léa qui a été coécrit par 14 auteurs différents (à raison d’un chapitre chacun): Catherine Rolland, Marie-Christine Horn, Florence Herrlemann, Gilles Marchand, Carmen Arévalo, Juliette Nothomb, Mélanie Chappuis, Zelda Chauvet, Marilyn Stellini, Leïla Bahsaïn, Johann Guillaud-Bachet, Laurent Feuz, Nicolas Feuz et Cali Keys.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): mars 2020

4ème de couverture:

Au cours d’une tempête, la jeune Léa Jourdan et son équipage font naufrage au large des côtes de Bretagne. Elle se retrouve alors propulsée dans un monde parallèle, peuplé d’êtres extraordinaires qui la prennent pour l’Élue. Celle qui délivrera enfin leurs terres du joug de Wargok le Cruel. Dans cette aventure, elle rencontrera trois compagnons. Seth, un Patrouilleur, Azzam, un Maître de l’Air, et enfin Staëgus, une créature inquiétante avec laquelle elle découvre son don de télépathie. Ensemble, ils affron- teront de nombreuses épreuves avant d’atteindre la forteresse de Wargok. Un roman rempli de suspense, d’amour et de magie, destiné aux adolescents et aux adultes !

Mon avis:

Dans ce roman, écrit par 14 auteurs différents, nous suivons l’histoire de Léa, jeune fille bretonne qui se retrouve projetée dans un monde parallèle peuplé de créatures fantastiques qui lui certifient qu’elle est l’Elue qui les délivrera du joug de Wargok Le Cruel.

La spécificité de ce livre ? Chaque chapitre a été écrit par un auteur différent. J’ai trouvé ce concept super intéressant et l’histoire de Léa a su me séduire, même s’il s’agit d’un roman destiné à un public plutôt jeune, la trame narrative est dynamique et j’ai enchaîné les pages avec plaisir. Les personnages même s’ils sont parfois un peu cliché sont attachants et j’ai aimé leur courage et leur ténacité dans l’adversité.

Le bestiaire présenté dans le roman est original et plutôt inédit et j’ai aimé l’originalité de cet univers parallèle pour le moins inhospitalier. J’ai particulièrement apprécié Staëgus, cet hybride de créature plutôt effrayant aux premiers abords et qui se révèle être un compagnon fiable et fidèle pour Léa.

Un roman qui souffre peut-être de quelques facilités (qu’on lui pardonne) mais qui était tout de même très agréable à lire, j’ai passé un chouette moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Nuits blanches en Oklahoma (nouvelles)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Nuits blanches en Oklahoma de 5 différents auteurs: Nicolas Feuz, David Ruiz Martin, Sandra Morier, Catherine Rolland et Lolvé Tillmanns.

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Nombre de pages: 235 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): septembre 2020

4ème de couverture:

Une maison perdue en Oklahoma, un évènement arrivant tous les matins à 3h11 la nuit d’Halloween, cinq auteurs pour écrire leur version de l’histoire. Des adolescents en mal de sensations ou un agent immobilier très décidé, une gentille famille, une écrivaine en quête d’inspiration ou un jeune garçon sur la route des vacances… Tiendront-ils jusqu’au matin ? Êtes-vous prêts à affronter l’impensable ?

Mon avis:

Un recueil de nouvelles qui regroupe, sur le même thème, 5 nouvelles de 5 autrices et auteurs suisses. Mais que s’est-il passé à 3h11, la nuit d’Halloween, dans une maison perdue dans l’Oklahoma ? C’est à cet exercice plutôt particulier que se sont prêtés nos 5 talentueux écrivains 😊!

Chaque nouvelle a son identité propre malgré le thème récurrent. J’ai retrouvé avec plaisir la nouvelle « les passeurs » de Nicolas Feuz que j’avais déjà lue dans son recueil de nouvelles éponyme. Elle fait à chaque fois son petit effet !

J’ai eu un coup de cœur pour la nouvelle écrite par David Ruiz Martin, « la fille aux yeux de perle », que j’ai trouvée très touchante. Cette maison abandonnée et soi-disant hantée où des ados se lancent le pari de passer plusieurs nuits et où ils vont rencontrer une jeune fille inconnue au bataillon était vraiment passionnante (et un peu flippante aussi).

Toutes les nouvelles nous plongent dans une ambiance mystérieuse et frissonnante et aucune ne vous laissera indifférents! Leur longueur était juste parfaite, ni trop longue ni trop courte, ce qui peut parfois frustrer le lecteur.

Je dois toutefois avouer que j’ai moins accroché à la première nouvelles écrite par Lolvé Tillmanns, qui était moins structurée que les 4 autres à mon sens, même si le propos était orignal.

Un recueil de nouvelles original et parfait pour la saison automnale! (ouf je suis encore juste dans les temps avec mon article! 😉 )

Je dois lire un autre recueil avec le même principe de base (un thème commun), « le Noël de Sire Thomas », dans les prochaines semaines et me réjouis de vous en reparler!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Le philatéliste de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le philatéliste de l’auteur neuchâtelois Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part de sa nouvelle maison d’édition Rosie & Wolfe. Si ce nom ne vous est pas inconnu, c’est qu’il s’agit de la maison d’édition fondée par le célèbre écrivain Joël Dicker. Nicolas Feuz est le premier romancier (à part lui-même bien entendu) qu’il a décidé de publier.

Je souhaite d’ores et déjà plein succès et un bel avenir à cette jolie collaboration entre deux auteurs que j’estime énormément!

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Nombre de pages:  332 pages

Maison d’édition: Rosie & Wolfe

Date de parution (dans cette édition): 5 octobre 2023 pour la Suisse et le 12 octobre 2023 dans les autres pays

4ème de couverture:

À l’approche de Noël, un vent d’effroi parcourt la Suisse. Un tueur organise un jeu de piste sordide avec des colis postaux. Sa signature ? Des timbres-poste fabriqués à partir de peau humaine.
L’inspectrice de la Police judiciaire genevoise Ana Bartomeu est saisie de l’affaire. Son enquête va la conduire des beaux quartiers de Genève à la vieille ville d’Annecy, des impasses sombres de Lausanne aux rues pavées de Delémont. Réussira-t-elle à démasquer cet assassin mystérieux que les médias suisses et français ont surnommé Le Philatéliste.

Mon avis:

J’ai lu ce livre en moins de 24h tant il était impossible à lâcher. Quel plaisir de retrouver la plume fluide de Nicolas Feuz ! 

Cette fois-ci, le roman ne prend pas sa source dans le canton de Neuchâtel (même si nous allons y passer à un moment donné) mais plutôt à Genève. Par conséquent, autre lieu, autres protagonistes, et l’auteur met en scène une nouvelle héroïne, l’inspectrice Ana Bartomeu, et son équipe. Ana est une femme usée par la vie, pleins de désillusions mais dont le métier reste toujours sa passion et son moteur. Nicolas Feuz excelle dans la création de personnages pleins de failles et d’aspérités. Ils ne sont pas tous lisses ni parfaits, ce qui fait qu’on arrive mieux à s’identifier à eux.

De plus, j’ai adoré le fait que les personnages des romans précédents soient également présents au cours de l’histoire et y font des petites apparitions très appréciées. C’est un peu comme s’ils continuaient leurs petites vies entre les romans et je trouve que cela donne un souffle de réalisme aux romans de Nicolas Feuz. 

Au fil de l’enquête, les forces de l’ordre vont suivre les traces d’une personne qui envoie des colis avec des timbres fabriqués à base de peau humaine à travers plusieurs cantons romands ainsi qu’en France voisine (on va beaucoup voyager!). Vous l’aurez donc compris, si ce nouveau roman se veut moins sanglant que les précédents, la violence y est tout de même omniprésente.

L’auteur aborde comme à son habitude des thèmes très forts dans ce roman comme le harcèlement scolaire (certaines scènes sont à la limite du soutenable) et la dépression (entre autres). Ces sujets donnent un supplément d’âme au roman même s’ils lui confèrent également une ambiance particulièrement sombre. C’est un roman noir, très noir, comme sa sublime couverture d’ailleurs.

On vivait dans un monde où les pervers narcissiques seraient bientôt aussi nombreux que les ruptures de couple. Le phénomène de mode était comparable à la surpopulation d’enfants HPI dans les classes. La normalité, si tant est que la notion existe, étaient devenue l’exception.

Le philatéliste, de Nicolas Feuz, page 31

Une intrigue en béton, des rebondissements qui font qu’on ne s’ennuie pas une seule seconde, des personnages auxquels on s’attache rapidement et aucun temps mort, tous les éléments étaient présents pour me faire passer un excellent moment de lecture et je n’ai pas été déçue. 

Le suspense est maintenu jusqu’à la toute fin et l’auteur a su me lancer sur de mauvaises pistes (sur lesquelles je me suis précipitée 🤪).

Brillamment maîtrisé de bout en bout, ce roman est une franche réussite et j’espère de tout cœur qu’il rencontrera le succès qu’il mérite! 

Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Rosie & Wolfe et à Nicolas Feuz pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Les passeurs ou autres nouvelles de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les Passeurs et autres nouvelles de l’auteur (qu’on ne présente plus) Nicolas Feuz et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions OKAMA/BSN Press. Toutes les nouvelles qui composent ce livre ont déjà été publiées dans d’autres recueils de nouvelles ou dans la presse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages:  206 pages

Maison d’édition: OKAMA/BSN Press, collection OKA’Poche Tenebris

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur Nicolas Feuz propose un éventail de courts, écrits dans différents genres littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collection Oka’poche : Tenebris. Laissez-vous porter dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit au cours d’une rencontre avec un mystérieux Anglais coiffé d’un chapeau melon, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux singuliers, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.

Mon avis:

J’ai adoré le ton irrévérencieux de ces nouvelles où l’humour noir de l’auteur est omniprésent (et jubilatoire). On sent que Nicolas Feuz s’est beaucoup amusé en écrivant ces histoires,  l’auteur sachant toujours mettre le doigt sur la noirceur la plus crasse du genre humain.

C’est noir, sanglant, on y trouve des déviances sexuelles, des personnes qui se font massacrer. Ames sensibles s’abstenir.

Mes deux nouvelles préférées sont sans nul doute les deux plus longues (et peut-être les deux plus soft) soit celle qui a donné son titre au recueil, les passeurs, où l’on suit une famille suisse qui fait un road trip sur la route 66 et qui va devoir demander de l’aide dans une ferme où vivent trois personnes pour le moins inquiétantes…une histoire mystérieuse et un poil effrayante.

La seconde est « dernier Noël à Trapellun » qui parle d’un homme veuf et de son fils qui partent vider la maison de son père décédé dans le hameau de Trapellun. Tout aurait pu se passer de manière idyllique si le garçon ne commençait pas à avoir des visions et si les lieux ne changeaient pas tous seuls de configuration 😅 une nouvelle angoissante et impossible à lâcher! 

Aucune de ces nouvelles ne vous laissera indifférents. Vous passerez par toute la palette des émotions: le joie (un peu sadique c’est vrai), la peur, le dégoût… c’est là tout le talent de l’auteur.

Avec ce recueil de nouvelles, Nicolas Feuz montre une fois encore qu’il est capable d’écrire sur des sujets divers et variés et de créer des histoires qui tiennent la route, qu’elles soient longues ou courtes.

Chapeau bas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA/BSN PRESS pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Les larmes du lagon de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les larmes du lagon de l’auteur de polar suisse Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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les larmes du lagon

Nombre de pages: 237 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 10 novembre 2022

4ème de couverture:

Une enquête sanglante en Polynésie

L’ex-inspectrice Tanja Stojkaj s’est exilée en Polynésie française pour protéger sa mère et son fils de la mafia balkanique.
Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu’à la découverte d’un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin.
Agacée par cet empressement à classer l’affaire, Tanja cède à ses anciens réflexes d’enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l’envers de la carte postale : trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l’abandon, pollution du lagon.
Au-dessus de tout cela plane l’ombre d’un mensonge : celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français.Du Paradis à l’Enfer, il n’y a qu’un pas. Et un torrent de larmes

Mon avis:

Ce roman prend place en même temps que le roman Brume Rouge. On y suit donc Tanja Stojkaj qui est venue se cacher en Polynésie française avec son fils et sa mère.

Si j’avais beaucoup aimé Brume Rouge, qui se passe principalement en Suisse, avec des décors bien connus, cet opus-ci qui se déroule donc à Bora Bora m’a à certains moments un peu donné l’impression de lire une brochure touristique, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, peut-être le nombre de mots en polynésien utilisés.

De plus, j’ai trouvé que tout allait un peu vite (ce qui est peut-être dû également au fait que le roman ne fait que 237 pages). En effet, Tanja tombe « comme par hasard » sur morceau de corps sur l’île et bien évidemment ne peut pas s’empêcher de mener l’enquête, mettant sa mère et son fils en danger (encore une fois). Tanja comme à son habitude fonce tête baissée sans mesure le danger, ce qui est parfois pour le moins agaçant. En effet, on aurait envie qu’elle pense un peu plus à sa famille et moins à son travail, mais c’est plus fort qu’elle; l’action l’attire irrémédiablement. 

Comme d’habitude chez Nicolas Feuz, on alterne entre les chapitres qui se passent à notre époque et les chapitres relatant des faits historiques en rapport avec notre affaire. 

J’ai passé cependant un excellent moment de lecture avec ce roman qui se lit tout seul. On enchaîne les chapitres à une vitesse folle et on a juste envie d’avoir le fin mot de l’histoire. La plume est fluide et le rythme effréné nous fait oublier les quelques petits défauts que l’intrigue peut avoir.

Rien à voir avec le contenu du livre, mais j’aimerais juste prendre deux secondes pour dire que je trouve la couverture du roman vraiment splendide 🙂

Je pense néanmoins qu’il faut avoir lu Brume Rouge au préalable et les romans précédents de la série « Jensen » pour apprécier à sa juste valeur ce roman-ci.

Après avoir refermé ce livre, on ne peut avoir qu’une idée en tête: « la suite! » « la suite! »

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Brume rouge de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Brume rouge de l’auteur Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. On ne présente plus le procureur du canton de Neuchâtel!

 ♥ = Bof bof, à éviter

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brume rouge

Nombre de pages:  236 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 24 février 2021

4ème de couverture:

Qui veut tuer Greta Thunberg ? Un tueur en série sévit entre Paris et Genève. Ses victimes ont toutes un point commun, elles se prénomment Greta.

Chargé de l’enquête, le procureur Jemsen est empêtré dans une procédure disciplinaire : il a fait libérer une de ses proches, activiste écologiste. Très vite, le meurtrier est identifié. Mais son nom correspond à celui d’un petit garçon décédé de longue date. Un assassin fantôme. 
 
Une fable écologique aussi violente qu’efficace. Nicolas Feuz au sommet de son art.

Mon avis:

Le roman commence très fort avec une scène choc. Tout de suite, on comprend que les années d’écriture n’ont pas assagi le procureur Nicolas Feuz, bien au contraire 🙂

J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le procureur Norbert Jemsen, que j’avais trouvé un peu absent dans le tome précédent. Dans cet opus, on est de nouveau centrés sur le duo Flavie (sa greffière)-Norbert et j’avoue que cela m’a beaucoup réjouis. De plus, j’ai adoré retrouver l’enquêteur Daniel Garcia déjà présent dans les premiers romans de l’auteur. Cet entrelacement entre les différents romans de l’auteur forment une grande fresque qui se complète au fur et à mesure et je trouve cela très intéressant. J’aime la cohérence entre ses différents romans, comme si les personnages continuaient à vivre entre chaque ouvrage. J’aime retrouver son univers, c’est un peu comme retrouver des amis

J’ai aimé comme d’habitude l’alternance passé-présent entre les différents chapitres. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt courts, comme d’habitude chez Nicolas Feuz. 

L’écriture est rythmée, nerveuse. Impossible de le lâcher avant la fin, je l’ai dévoré en deux sessions de lecture!

A chaque page on retient notre souffle en se disant … « non mais il ne va tout de même pas oser! » Ah mais si, il ose, et comment !! L’auteur va toujours plus loin dans le dérangeant et le « spooky ». De plus, il sème par ci par là de fausses pistes qui nous font partir dans tous les sens et jamais je ne me serais doutée de la fin!

La seule critique que je pourrais avoir est qu’il y a beaucoup de descriptions des lieux, ce n’était pas dérangeant pour moi qui connaît bien Neuchâtel et ses environs mais pour les lecteurs qui ne sont pas de la région, je pense que cela peut parasiter un brin le récit.

On découvre une autre facette de Norbert Jemsen car dans ce roman il a (enfin!) une compagne. Il se livre enfin un peu, laisse entrer quelqu’un dans son intimité, lui qui a du s’inventer une vie après avoir pris la place de son frère (qui était mort dans un attentat à Neuchâtel dans le premier tome de la saga, pour ceux du fond qui n’ont pas suivi). On sent qu’il commence à trouver à trouver un certains équilibre dans son travail (heureusement que Flavie est là pour compenser et corriger ses gaffes) et dans sa vie privée.  

De son côté, Flavie essaie de se remettre de tous les drames qui ont jalonné sa vie et de se reconstruire. Elle est comme d’habitude d’une aide précieuse à Jemsen pour l’aider dans son enquête sur le tueur qui massacre à l’arme lourde toutes les filles se prénommant Greta.

Bien entendu, impossible de nier le message écologique mais celui-ci n’est pas du tout moralisateur. Comme dans tout, les extrêmes ne sont jamais bénéfiques. 

Ce roman est un vrai page-turner qui nous happe dans une spirale infernale. Le final est à couper le souffle! Vivement la suite!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le verdict de la truite de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Le verdict de la truite de l’auteur Nicolas Feuz, paru dans le cadre de la série « Gore des Alpes ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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gore des alpes

Nombre de pages: 100 pages

Maison d’édition: Gore des Alpes

Date de parution (dans cette édition): septembre 2021

4ème de couverture:

Le Verdict de la Truite vous emmène à travers le Valais et à travers le temps. Le lac souterrain de Saint-Léonard, haut-lieu touristique, n’a pas toujours été ce qu’il est. Nicolas Feuz vous guide à travers ses secrets. A-t-il vraiment été dé- couvert en 1943 ? Et vous, vous êtes plutôt viande ou poisson ?

« Un livre commence par une introduction et se termine par un index. Avec une femme, c’est l’inverse. Ce livre, lui, commence le 24 décembre 1942. »

Mon avis:

Pour commencer, je dois vous dire que pour lire ce livre, il faut avoir l’estomac bien accroché tant Nicolas Feuz va loin dans le gore. En effet, il franchit tous les tabous et se/nous plonge avec plaisir dans un mauvais goût hautement assumé. 

Dans cette novella, on suit deux amis, un flic et un médecin légiste, qui enquêtent sur un cadavre mutilé retrouvé au bord d’un lac sous-terrain. 

Comme souvent dans les histoires imaginées par Nicolas Feuz, on y trouve un savant mélange de passé et de présent. J’ai trouvé que l’intrigue était bien maîtrisée, malgré le peu de pages. La fin n’est pas précipitée, tout est très bien dosé. On sent que l’auteur s’est vraiment lâché dans le crade, il a vraiment tout donné (en fait non, le connaissant je suis sûre qu’il peut faire encore pire hahaha). 

Cette histoire se lit d’une traite et les haut-le-cœur s’enchaînent à toute vitesse 😉 J’ai été surprise par le dénouement et j’avoue que même si certains passages sont vraiment dérangeants, le trait est tellement forcé que c’en est presque comique à des moments 🙂  J’ai passé cependant un chouette moment de lecture et j’ai bien envie de découvrir d’autres livres de cette collection.

Bref, un livre court et percutant à ne pas mettre entre toutes les mains.. âmes sensibles s’abstenir!

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Restez chez vous de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Restez chez vous de l’auteur suisse Nicolas Feuz. Ce roman a été écrit au début de la pandémie du Covid-19 et avait été offert (au rythme d’un chapitre par jour) sur le Facebook de l’auteur. J’avais commencé à le lire d’ailleurs sur cette plateforme mais quand je l’ai trouvé en librairie je l’ai tout de même acheté pour pouvoir le terminer et surtout afin de pouvoir le ranger ensuite dans ma bibliothèque à côté de tous les autres livres de l’auteur 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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restez chez vous

Nombre de pages:  277 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 27 mai 2020

4ème de couverture:

« Restez chez vous ! Pendant des semaines, je suis resté confiné, comme vous. Passée ma gestion par télétravail des affaires courantes au Ministère public de Neuchâtel, j’ai voulu imaginer ce que pourrait être un polar écrit sous confinement. J’ai décidé de vous l’offrir. »
Nicolas Feuz

Aux premiers jours de l’épidémie de Coronavirus, le procureur Feuz a relevé le défi d’écrire un polar en temps réel, sous forme de feuilleton quotidien. Deux ou trois chapitres chaque jour, dans la pure veine du roman de genre.
Voici enfin le livre de cette expérience inédite.

Une maladie mystérieuse paralyse l’Europe. La survie du monde dépend de l’enquête d’un journaliste têtu, à la recherche du patient zéro, et de l’investigation d’une inspectrice de police obsédée par des disparitions d’enfants. Et si les deux se rejoignaient ?
Une histoire effroyable où la Suisse est l’épicentre d’une contamination planétaire.
Aussi effrayant qu’irréel. Tellement vrai. Du Feuz à l’état brut. Le livre événement de 2020.

Mon avis:

Ce roman, dont les chapitres sont très courts, nous entraîne dans une ronde étourdissante dont on ne peut pas ressortir indemnes. 

Un virus dont le patient zéro est en Suisse, commence à décimer la population mondiale. Un virus qui se répand hyper rapidement et qui est mortel.

On suit d’un côté Arnaud Fournier, qui est un journaliste et qui veut mener sa petite enquête pour comprendre d’où vient ce virus et ce qui l’a causé. Il cherche l’article qui fera sensation. 

De l’autre côté, on suit l’inspectrice Laure Granello, complètement obsédée par une affaire de bébés disparus, dont l’enquête va la lancer sur la piste de trafiquants en tous genres. 

J’ai trouvé ces deux personnages intéressants et bien construits, on les sent vraiment passionnés par leur métier et aussi un brin névrosés, ils vont trop loin, dépassent les limites, sont borderline (comme souvent chez Nicolas Feuz). 

L’intrigue est bien menée, les chapitres sont comme dit plus haut très courts et se terminent souvent par une phrase d’accroche qui donne envie d’en lire encore un et encore un et… bref vous avez compris. 

L’ambiance est pesante, anxiogène. D’autant plus que nous sommes réellement en plein dans une pandémie mondiale (même si ca commence enfin à se calmer gentiment), ce roman joue avec nos peurs les plus profondes. Toute la partie sur les disparitions de bébés m’ont particulièrement touchée et j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire!!

Bref, un très bon roman qui va très certainement vous tenir éveillés tard la nuit ou tôt le matin, c’est selon 😉

Nicolas Feuz nous prouve encore une fois qu’il est passé maître en thrillers stressants et vraiment bien ficelés. J’ai trouvé incroyable qu’il arrive à écrire un roman si rapidement sur le sujet de la pandémie.

Une suite est déjà parue, « le calendrier de l’après », que je pense lire dans les prochains mois.. ça promet d’envoyer du lourd! J’ai hâte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Heresix de Nicolas Feuz

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Heresix de Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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Les (♥) représentent les demis 

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heresix

Nombre de pages: 284 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 20 mai 2021

4ème de couverture:

La nef de l’église de Saint-Thibéry n’a jamais été aussi pleine. Les policiers de l’Hérault enterrent l’une des leurs. La cérémonie est interrompue par une étrange procession. À la file indienne, six hommes énucléés cheminent avec un mot gravé sur le torse en lettres de sang : HERESIX…
Au Cap-d’Agde, la petite Maeva Tolzan disparaît…
Dans un train fantôme filant dans la nuit entre Béziers et Narbonne, Alexia fête ses 18 ans en compagnie du garçon qu’elle aime, mais les choses ne vont pas se passer comme elle le rêvait…
Sur fond de vengeance noire et de crime mafieux, les personnages du procureur Feuz s’épanouissent au soleil du Midi. Ils y trouvent une épaisseur nouvelle, une impunité différente.
Nicolas Feuz joue avec eux, se promène dans le temps – des cathares à nos jours –, enchaîne les retournements, perd le lecteur dans des culs-de-sac et livre, sur fond de brutalité sourde, un plaidoyer magistral contre les violences faites aux femmes.

Mon avis:

Le roman commence fort, avec une scène d’horreur, 6 hommes les yeux crevés qui entrent dans une église où la messe d’enterrement d’une gendarme a lieu. 

Il est vrai que Nicolas Feuz nous a habitué à des scènes assez sanglantes au fil de ses (maintenant) nombreux romans donc cela ne m’a pas trop choquée mais gardez à l’esprit si vous n’avez pas encore lu un livre du procureur Feuz (honte à vous d’ailleurs :P) que certaines scènes sont susceptibles d’heurter votre sensibilité. 

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un roman mettant en scène l’un de ses personnages récurrents mais d’un roman à part, et d’ailleurs qui ne se passe pas du tout en Suisse, contrairement à la plupart de ses romans dont les intrigues se passent du moins en partie dans notre chère Helvétie. Cette fois-ci, le roman se passe en France et plus particulièrement au Cap d’Agde et Béziers. 

Des hommes sont enlevés et un cadavre est retrouvé, catapulté à la manière des Cathares. En même temps, une petite fille de 3 ans disparaît et les forces de l’ordre de différents services vont devoir travailler main dans la main; Dominique Roustan, un policier, ainsi que deux gendarmes, Amélie Gasquet et Solange Darieussecq, qui ne voient pas d’un très bon oeil ce flic qui vient empiéter sur leur territoire.  J’ai bien aimé ce duo d’enquêtrice peu habituée à de telles violences. Elles sont complètement différentes mais à la fois complémentaires. 

Le style est fluide, nerveux. Les chapitres sont très courts et nous font passer d’un personnage à un autre et d’une époque à une autre dans un tourbillon étourdissant. Quand on pense avoir compris le truc, l’auteur fait un petit pas chassé et nous en remet une couche dans la complexité de son intrigue. 

D’ailleurs, le fait de passer d’une époque à l’autre est récurrent dans les romans de Nicolas Feuz car il jouait déjà avec l’histoire dans « les bouches » ou encore dans « l’ombre du renard » (entre autres). 

J’ai pour ma part beaucoup aimé les passages décrivant des faits se passant à l’époque des Cathares. Comme toujours, on ne comprend pas toujours tout de suite où l’auteur veut en venir mais pas de panique, toutes les pièces se mettent très rapidement en place. 

Comme à son habitude, l’auteur ne ménage pas ses personnages et leur fait passer vraiment des sales (voire mortels) moments.

Ce roman aborde des thèmes graves comme le consentement et le viol…Un roman qui redonne le pouvoir aux femmes à qui on a fait du mal d’une manière ou d’une autre. (même si ce roman n’épargne personne)Je trouve bien que les thrillers d’aujourd’hui osent se positionner un peu par rapport aux événements dont on parle tous les jours dans les journaux. Cela donne un supplément d’âme au roman.

J’ai dévoré ce roman en 2 jours, j’aurais adoré qu’il soit plus long… mais le fait qu’il soit relativement court contribue aussi à ce sentiment d’urgence qui nous mène à un final qui m’a laissée sans voix. Même si j’ai vraiment apprécié tous les romans de l’auteur (je dois encore lire « Rentrez chez vous » et « le calendrier de l’après »), je pense que celui-ci est le plus abouti que j’ai lu jusqu’à présent.

Percutant et machiavélique, vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!