[SP]J’ai lu: Plaisir de lire, nouvelles inédites

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Plaisir de lire, nouvelles inédites écrites par un collectif d’autrices et d’auteurs suisses romands et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  144 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’oeuvres

Date de parution (dans cette édition): février 2023

4ème de couverture:

Plaisir de Lire fête ses 100 ans en 2023! Pour l’occasion, la maison d’édition lausannoise a lancé un concours d’écriture ouvert sur le thème du plaisir de lire. Seize autrices et auteurs de Suisse romande ont répondu à l’appel et marché sur les traces de des grands écrivain-es de notre catalogue – Maurice Chappaz, Corinna Bille, Alice Curchod, Cilette Ofaire, Charles-Ferdinand Ramuz – pour raconter leur amour du livre et de la littérature…

Mon avis:

Pour la grande amoureuse des livres que je suis, la lecture de ce recueil de nouvelles a été une évidence.

Toutes les nouvelles sont plutôt courtes ce qui est je l’avoue mon format préféré (quand il s’agit de nouvelles bien entendu), j’aime quand cela va droit au but, que c’est percutant. De plus, bien qu’elles aient toutes en commun le même thème soit « le plaisir de lire », elles sont toutes différentes mais se complètent toutes, formant les pièces d’un seul et même puzzle.

Gros coup de coeur pour « Poste restante » de Maud Hagelberg, qui parle d’un pilote de l’aéropostale. Cette nouvelle m’a bouleversée car malgré son format très bref (3 pages) elle a su me toucher en plein cœur et m’arracher des larmes.

De nombreux passages d’autres nouvelles ont également trouvé un écho en moi. 

Cette passion presque charnelle pour l’objet livre, ce plaisir de découvrir chaque jours de nouveaux horizons. Voyager sans même bouger de chez soi.

Lire, c’est créer un univers , le parcourir du bout des doigts, du bout des yeux. Lire, c’est devenir Dieu pour soi-même, vivre plusieurs vies en une seule, étirer le temps. Assumer le vertige. Sombrer dans l’immensité, en prendre conscience, relever la tête et admirer la myriade d’étoiles, en ressentir une douce chaleur comme autant de soleils, comme autant de lucioles guidant nos pas dans les nuits de nos vies.

Extrait de la nouvelle « Les mots d’en enfance » de Benjamin Jichlinski, paru dans le recueil « Plaisir de lire, nouvelles édites » (page 32)

On ressent vraiment dans toutes les nouvelles la passion qu’ont les autrices et auteurs pour le sujet abordé!

Un grand merci aux éditions Plaisir de Lire d’avoir édité ce fabuleux recueil de nouvelles que tout amoureux des livres se doit d’avoir dans sa bibliothèque!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Witch Hunt, la chasse aux sorcières d’Olivia Gerig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Witch Hunt, la chasse aux sorcières de l’autrice Olivier Gerig que j’ai eu la chance de recevoir en SP de la part des Editions Romann.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 486 pages

Maison d’édition: Les Editions Romann, collection MystER

Date de parution (dans cette édition): Avril 2023

4ème de couverture:

Alors qu’un couple va y célébrer son mariage, les cadavres de deux adolescents sont découverts sur des bûchers dans la cour du château d’Avully à Brenthonne. La mise en scène macabre rappelle la sombre époque de l’inquisition et de la chasse aux sorcières. Appelée en renfort par le procureur de Thonon, la capitaine Aurore Pellet de la police judiciaire d’Annecy va se lancer dans une enquête difficile, la confrontant aux fantômes du passé, à sa propre condition de femme et aux dérives de la société d’aujourd’hui, aux frontières du virtuel, du réel et du paranormal.

Mon avis: 

Je découvre avec bonheur la plume d’Olivia Gerig avec ce roman qui m’a tout de suite fait envie de par son sujet (et on en parle de cette couverture  magnifique??).

Dans ce roman, la capitaine de police Aurore Pellet va devoir faire face à une enquête compliquée à cheval entre la France et la Suisse. Une affaire qui la touche particulièrement car des cadavres d’adolescents ont été retrouvés brûlés, dans un simulacre de mise à mort comme au temps des chasses aux sorcières. Très vite, Aurore va comprendre que le temps presse et que d’autres jeunes personnes sont en danger.

J’ai aimé le fait que l’autrice mêle passé (1986) et présent (2016) pour tisser la toile de son intrigue.

En effet, celle-ci mêle habilement croyances anciennes – les sorcières – et des problématiques bien actuelles comme le fait que les adolescents s’isolent de plus en plus derrière leurs écrans, devenant malgré eux du gibier potentiel pour des personnes malveillantes.

Aurore Pellet va devoir redoubler d’intelligence et de perspicacité (bien entourée par son équipe) pour découvrir qui se cache derrière ces meurtres sordides.

J’ai aimé le personnage d’Aurore, qui, bien que passionnée par son métier, essaie de ménager un peu d’ espace pour sa relation amoureuse avec Jules, qui travaille lui aussi pour les forces de l’ordre. Difficile de concilier les deux, surtout quand vie privée et vie professionnelle se mélangent, floutant la frontière entre les deux. Cela rend le personnage d’Aurore d’autant plus crédible car en tant que femme il est parfois difficile de faire ses preuves (surtout dans des métiers majoritairement masculins) et d’oser se mettre en avant auprès de sa hiérarchie. De ce fait, Aurore essaie de ne jamais montrer un signe de faiblesse et s’implique à 1000% dans son enquête pour que rien ne puisse lui être reproché. 

J’ai trouvé également que tous les dialogues étaient bien écrits, ceux-ci sonnaient justes et pas comme des répliques bateau.

Un roman qui ne se borne pas à une simple enquête car il aborde des thèmes très forts comme le suicide, la dépression mais également la place de la femme dans la société… avec finesse et d’intelligence. 

Olivia Gerig nous entraine dans une enquête riche en rebondissements, dont les chapitres plutôt courts renforcent le sentiment d’urgence.

Witch Hunt est un très bon roman policier, qui bénéficie de personnages riches en couleur et attachants et d’une intrigue en béton.

J’ai vraiment envie de découvrir les romans précédents de l’autrice étant donné que la capitaine Aurore Pellet est un personnage récurrent!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux Editions Romann pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sous les pavés, la rage d’Hélène Dormond

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Sous les pavés, la rage de l’autrice -Hélène Dormond que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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sous les pavés, la rage

Nombre de pages:  140 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’oeuvres

Date de parution (dans cette édition): novembre 2022

4ème de couverture:

Sous les pavés gronde la rage. Celle de la nature brimée par l’homme, celle de l’homme malmené par la vie. Un aiguilleur du ciel au bord du précipice, une rockstar privée de sa voix, une jeune feille victime de son addiction au jeu, tous ces combattants invisibles luttent contre l’adversité. Comme le cours d’eau canalisé, enterré, domestiqué, ils débordent d’un élan de révolte. Car sous la surface, la rage de vivre les anime.
Avec une plume vive et beaucoup d’humanité, Hélène Dormond nous entraîne dans sa galerie des héros de l’ombre.

Mon avis:

Ces nouvelles ont comme dénominateur commun la solitude des personnages qui les composent.

Hélène Dormond est une fine observatrice des mœurs et arrive toujours à saisir le petit détail qui fait toute la différence. Chaque nouvelle est un nouveau voyage, une incursion au plus profond de la psyché humaine.

Gros coup de coeur pour ma part pour la nouvelle « Voix de garage » où l’on suit un rockeur à succès qui perd subitement sa voix. Comment exister encore quand tout ce qui nous définit et constitue notre vie s’effondre d’un coup ?

Tous les personnages font preuve de beaucoup d’introspection, se posant des questions existentielles que nous nous poserons tous un jour ou l’autre.

J’ai un peu moins apprécié la nouvelle éponyme, « sous les pavés, la rage » que j’ai trouvée peut-être plus confuse que les autres mais globalement j’ai beaucoup aimé toutes les autres nouvelles. Toutes les histoires ont un début un milieu et une fin ce qui est vraiment appréciable et n’est pas toujours le cas dans ce format-là.

La plume intelligente et parfois caustique d’Hélène Dormond nous entraîne dans un tourbillon de personnages singuliers que nous n’oublierons pas de sitôt. 

Une très belle découverte!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: La maison au pied du grand glacier de Tiffany Jaquet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La maison au pied du grand glacier de l’autrice Tiffany Jaquet que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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la maison au pied du grand glacier

Nombre de pages:  264 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): août 2022

4ème de couverture:

Lors d’une randonnée dans les Rocheuses canadiennes, Hannah s’égare en forêt et tombe par hasard sur le Glacier House, un hôtel majestueux au beau milieu de la nature sauvage. Une soudaine tempête contraint la jeune randonneuse d’y passer la nuit, Mais le lendemain, l’hôtel a disparu. Le personnel et les clients qu’elle a croisés la veille se sont volatilisés…
 
Avec l’aide de Florian, un globetrotteur qu’elle rencontre en route, Hannah remonte le fil de l’histoire pour découvrir les secrets de ce lieu mystérieux. 
 
La maison au pied du grand glacier nous entraîne dans des paysages à couper le souffle, sur les traces de l’intrépide aventurière Mary Vaux, du guide alpin suisse Ed Feuz ou encore du jeune émigré chinois Wu Lin. A travers une fiction historique richement documentée, Tiffany Jaquet évoque le grand développement de l’Ouest canadien, mais aussi le début du tourisme de masse et de la fonte des glaces.

Mon avis:

Ce roman est une invitation à voyager au Canada, terre de tous les possibles à la fin du XIXème siècle, début du XXème siècle.

On y suit Hannah, de nos jours, jeune suissesse qui décide de partir seule en voyage au Canada pour s’échapper de son quotidien stressant et se ressourcer.

Après une expérience pour le moins troublante, Hannah va se mettre en tête d’en apprendre plus sur la région et plus particulièrement sur le Glacier House, un hôtel de luxe construit au pied d’un glacier, desservi par un arrêt de chemin de fer. 

Cette histoire va nous apprendre comment cette région a été bénéficiaire et victime en même temps de l’essor du tourisme de masse. Ce tourisme qui a créé de l’emploi mais également qui a entrainé des tragédies, les conditions de travail des ouvriers du bâtiment et de la construction du rail n’étant vraiment pas adaptée, sans compter les avaries dues à la météo. Cependant, le glacier fond inexorablement d’année en année, ce qui entraîne une baisse de fréquentation des alpinistes et du complexe hôtelier.

J’ai aimé cette variation dans le récit entre le présent et les passages du passé, où nous apprenons beaucoup de choses sur des personnages emblématiques (et réels) qui ont eu un lien avec ce fameux Glacier House. 

Le tout forme une fresque passionnante de laquelle on ressort enrichi de nouvelles connaissances.

Le rythme est entraînant et le style particulièrement fluide, on ne s’ennuie pas une seconde et les pages défilent à toute allure. Les passages historiques sont bien amenés et rendent les protagonistes attachants, on a envie de savoir ce qu’il va leur arriver. On sent que Tiffany Jaquet a vraiment bien étudié son sujet et qu’elle est passionnée par celui-ci, nous transmettant son enthousiasme.

Un roman qui vous comblera si vous avez envie de découvrir une facette plutôt peu connue du Canada.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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au rythme des oiseaux

Nombre de pages:  214 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): août 2022

4ème de couverture:

Chloé parcourt l’Europe en vélo avec son rat Lazare pour échapper à son addiction à l’héroïne. Sur une île grecque, elle rencontre Daoud, un étudiant syrien chassé de son pays par la guerre. Il est en route pour l’Angleterre, où il veut poursuivre ses études. Chloé lui offre une bicyclette volée et l’aide à franchir les frontières qui le séparent de son rêve. Commence alors un long voyage vers le nord, entre nuits à la belle étoile et galères de la rue. 
Les deux jeunes épris de liberté vivent et s’aiment dans la clandestinité, jusqu’au jour, où leur passé les rattrape et leurs idéaux s’entrechoquent.

Mon avis:

Dans ce roman, on suit Chloé, jeune femme volontaire qui place la liberté au-dessus de tout dans sa vie. La liberté de se déplacer où elle veut à vélo avec son rat, de manger, dormir et travailler quand elle le décide.

J’ai adoré ce personnage qui fait preuve de tellement de courage, elle pédale pour oublier ses addictions. 

Quand elle rencontre Daoud, sa résolution de tracer seule sa route vacille. Elle est touchée par cet être qui a tout perdu, cet homme qui malgré la douleur continue d’avancer et d’espérer que la situation s’améliore dans son pays (la Syrie).

Elle va  très vite se rendre compte qu’en tant que suissesse, sa vie est tout de même bien facilitée, les portes s’ouvrent d’elles-mêmes, alors que pour son compagnon, tout est plus compliqué. Ils n’ont pas les mêmes privilèges. Elle va donc avoir à cœur de l’aider, quoi qu’il lui en coûte. Ces deux solitaires vont peu à peu s’apprivoiser et s’enrichir mutuellement. 

« (…) Exprimer un sentiment est toujours une traduction. Traduire sans trahir, c’est l’art de la poésie et la magie des métaphores. Un simple « je t’aime » n’aurait pas suffi à exprimer ce que je ressentais pour Naïma, tout comme « j’ai le cœur brisé » ne reflète qu’une infime partie de mon désespoir. »

Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat, page 82

On suit également la mère de Chloé, Corinne, flippée par la vie de base et hyper angoissée pour sa fille qui vit une vie de bohême sans lui donner de nouvelles. Elle a peur que celle-ci replonge dans la drogue. Cependant, même si elle est parfois maladroite dans ses propos et ses réactions envers sa fille, elle l’aime et souhaite par-dessus tout la protéger. Corinne est divorcée et s’est remise en couple avec Marc, un homme aimant et patient, qui est très proche de sa tante Yvonne, vieille dame fantasque aux dons de rebouteuse.

Tous les personnages de ce roman sont très attachants, une grande famille qu’on n’a pas envie de quitter tant on se sent bien avec eux. 

La plume de l’autrice est belle, riche, elle m’a fait voyager. 

Un roman à la fois coup de poing et coup de cœur pour moi. 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Un été de trop d’Isabelle Aeschlimann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman un été de trop de l’autrice suisse Isabelle Aeschlimann que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part (et dédicacé en plus!). 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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un été de trop

Nombre de pages:  334 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire (pour la première édition), BOOKS ON DEMAND pour la présente réédition. 

Date de parution (dans cette édition): 20 juillet 2022 (réédition) 

4ème de couverture:

Gagnant d’un concours, Markus doit quitter femme et enfants pour aller travailler quelques mois à Berlin. Emilie, 25 ans, troque sa vie bien rangée contre un défi professionnel dans la capitale allemande. Entre les réminiscences d’un passé commun, qu’ils croyaient définitivement enterré, et la tentation piquante de la découverte, ils se laissent tous deux emporter par l’univers trépidant de la grande ville. Mais la liberté à un prix, et bientôt viendra le moment de faire un choix…

Mon avis:

J’ai tout de suite été emportée par la plume hyper fluide de l’autrice. J’ai aimé les chapitres alternant le passé et le présent, nous faisant mieux comprendre le pourquoi du comment de l’histoire. Petit à petit on arrive à reconstituer l’histoire en entier et j’ai aimé ce procédé littéraire.

Cependant, j’ai eu de la peine à m’attacher aux personnages, surtout à Markus, père de famille pour le moins torturé que j’ai trouvé un peu fade. Il se lamente beaucoup sur son sort alors qu’il n’est vraiment pas le plus à plaindre dans l’histoire. J’ai trouvé Emilie beaucoup plus nuancée que Markus. J’ai beaucoup aimé les passages relatant la découverte de Berlin par Emilie, ses nouveaux collègues de travail, une nouvelle culture à appréhender… 

Mon petit regret est que les hommes sont présentés d’une manière peu reluisante,  ils sont forcément avides de sexe et n’arrivent pas à résister à la tentation… Bon et puis il faut dire que les femmes ne sont pas en reste car les personnages féminins sont plutôt peu farouches. Ces passages m’ont un peu interpellée car les femmes du roman donnaient un peu l’impression que sans homme elles ne pouvaient pas trouver le bonheur alors que de base ce sont des femmes de caractère qui ont l’air de s’en sortir très bien seules.

Une fois mis de côté le fait que certaines réactions des personnages ne m’ont pas vraiment convenu (j’idéalise toujours les histoires d’amour avec des couples fidèles etc.), ce roman est néanmoins très agréable à lire et m’a fait passer un bon moment, je l’ai lu très vite car j’avais toujours envie de connaître la suite. Le twist final a su me surprendre même si je l’avoue j’aurais peut-être préféré une fin un peu plus tragique.

Les passages coquins sont plutôt émoustillants car très bien écrits, sans vulgarité aucune je le précise.

J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’autrice et je me réjouis d’ores et déjà de lire son prochain roman qui je l’espère sortira bientôt 🙂

Si vous êtes friands d’histoires d’amour, je pense que ce livre est fait pour vous!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci à Isabelle Aeschlimann pour sa confiance!

[SP]J’ai lu: Une femme rousse à sa fenêtre de Claudine Houriet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman une femme rousse à sa fenêtre de Claudine Houriet que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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une femme rousse à sa fenêtre

Nombre de pages:  200 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2021

4ème de couverture:

Deux fillettes se cachent dans les buissons pour épier une femme rousse qu’elles admirent. Adulte, l’une d’entre elle est encore tourmentée par cette image qui l’obsède, malgré ses efforts pour étouffer cette fêlure sous le masque des apparences. 
 
Les souvenirs d’enfance, qui semblent pourtant anodins, peuvent-ils nous poursuivre tout notre vie?
 
Claudine Houriet nous offre un roman saisissant qui révèle la fragilité de l’existence.

Mon avis:

Ce roman est construit sur une double temporalité. D’un côté on suit Ivana, une femme sûre d’elle et indépendante, qui travaille dans le monde de la mode.

D’un autre côté, on suit l’enfance de deux sœurs, qui espionnent une femme belle et libertine qu’elles admirent. La plus petite des deux sœurs est très influençable et boit les paroles de son aînée. Elle essaie de se construire entre les mensonges et les coups bas.

Cette double temporalité donne un rythme intéressant au roman.

C’est un roman sur la découverte de la sensualité et l’éveil des sens. Il parle également des ravages de l’argent et du pouvoir (parfois malsain) qu’il donne aux gens qui en ont.

J’ai aimé le parallèle entre la femme affirmée qu’est Ivana et la petite fille qui se cherche. Le mystère entourant également la fameuse « femme à la fenêtre » m’a également intriguée.

La plume de l’autrice est fluide et très agréable. On est très vite plongés dans l’histoire. 

J’ai apprécié le fait qu’elle aborde des thèmes comme l’homosexualité et les personnes toxiques avec beaucoup de sensibilité et de tact.

Une autrice au style moderne que j’ai découvert avec beaucoup de plaisir!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Larmes de renard de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Larmes de renard de l’auteur suisse Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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larmes de renard

Nombre de pages:  341 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): février 2022

4ème de couverture:

Il pleut à verse lorsqu’on découvre le cadavre d’un renard éviscéré, cloué sur la porte d’une maison en lisière de forêt. Non loin de là, un corps humain carbonisé gît entre les arbres. L’inspectrice principale de la nouvelle brigade criminelle veveysanne, Maude Colomb, est chargée de l’enquête. Alors que les agressions se répètent, Maude et ses agents réalisent que ces crimes sordides sont liés à une ancienne affaire classée dont personne ne veut plus entendre parler.
 
Entre Jongny, Villeneuve et Corbeyrier, le premier roman de Matteo Salvadore nous entraîne dans une intrigue sombre et captivante qui redonne une voix à celles qui ont trop longtemps été réduites au silence.

Mon avis:

J’ai adoré la lecture de ce roman qui m’a vraiment emportée dans le tourbillon de son intrigue. 

Le personnage principale, l’inspectrice Maude Colomb, est très attachante et son équipe l’est tout autant. L’auteur a vraiment su doser les moments de discussions « chill » entre collègues et les moments d’action. On apprend à connaître les différents membres de l’équipe de Maude Colomb ce que j’ai trouvé très appréciable. J’aime avoir la sensation que les personnages continuent à vivre entre les pages.

Le seul défaut que j’ai remarqué, est qu’il est spécifié une bonne dizaine de fois que l’inspectrice touche ses cheveux, qu’elle fait sa queue de cheval ou qu’elle la défait, ce que j’ai trouvé un peu étrange. Je pense que par là l’auteur voulait nous faire comprendre qu’elle était mal à l’aise ou alors c’était juste pour mettre en valeur ses cheveux, je ne sais pas ;-).

Les dialogues sonnent bien et naturels, j’ai trouvé qu’ils étaient très crédibles.

L’alternance de temporalités entre 1991 où une jeune fille a disparu et de nos jours où des crimes atroces sont commis rend le tout très dynamique et j’ai fait des suppositions sur les potentiels coupables avec beaucoup de plaisir. 

De plus, on a aussi des flashbacks relatant le passé de Maud Colomb quand elle faisait partie d’une unité spéciale en mission dans un pays en guerre, ce qui permet de mieux appréhender son personnage et comment elle a appris à de défendre et se battre comme elle le fait. C’est une femme forte et déterminée qui impressionne et fait l’admiration de ses collègues. J’ai aimé le fait que la plupart des protagonistes du roman soit des femmes, c’est un livre très engagé niveau féminisme de par les thématiques qu’il aborde. 

L’ambiance un peu renfermée des petits villages de campagne est bien retranscrite, on sent que les gens ont envie de rester entre eux et que la police ne se mêle pas de leurs affaires.

On ne ressent pas du tout la jeunesse de l’auteur (il est né en 2001) dans ce livre que j’ai trouvé très abouti et vraiment mature pour un premier roman.

Une écriture fluide et de chouettes protagonistes, une intrigue intéressante et fouillée, que demander de plus? Une nouvelle enquête de Maud Colomb pardi! 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Brume rouge de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Brume rouge de l’auteur Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. On ne présente plus le procureur du canton de Neuchâtel!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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brume rouge

Nombre de pages:  236 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 24 février 2021

4ème de couverture:

Qui veut tuer Greta Thunberg ? Un tueur en série sévit entre Paris et Genève. Ses victimes ont toutes un point commun, elles se prénomment Greta.

Chargé de l’enquête, le procureur Jemsen est empêtré dans une procédure disciplinaire : il a fait libérer une de ses proches, activiste écologiste. Très vite, le meurtrier est identifié. Mais son nom correspond à celui d’un petit garçon décédé de longue date. Un assassin fantôme. 
 
Une fable écologique aussi violente qu’efficace. Nicolas Feuz au sommet de son art.

Mon avis:

Le roman commence très fort avec une scène choc. Tout de suite, on comprend que les années d’écriture n’ont pas assagi le procureur Nicolas Feuz, bien au contraire 🙂

J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir le procureur Norbert Jemsen, que j’avais trouvé un peu absent dans le tome précédent. Dans cet opus, on est de nouveau centrés sur le duo Flavie (sa greffière)-Norbert et j’avoue que cela m’a beaucoup réjouis. De plus, j’ai adoré retrouver l’enquêteur Daniel Garcia déjà présent dans les premiers romans de l’auteur. Cet entrelacement entre les différents romans de l’auteur forment une grande fresque qui se complète au fur et à mesure et je trouve cela très intéressant. J’aime la cohérence entre ses différents romans, comme si les personnages continuaient à vivre entre chaque ouvrage. J’aime retrouver son univers, c’est un peu comme retrouver des amis

J’ai aimé comme d’habitude l’alternance passé-présent entre les différents chapitres. Ceux-ci sont d’ailleurs plutôt courts, comme d’habitude chez Nicolas Feuz. 

L’écriture est rythmée, nerveuse. Impossible de le lâcher avant la fin, je l’ai dévoré en deux sessions de lecture!

A chaque page on retient notre souffle en se disant … « non mais il ne va tout de même pas oser! » Ah mais si, il ose, et comment !! L’auteur va toujours plus loin dans le dérangeant et le « spooky ». De plus, il sème par ci par là de fausses pistes qui nous font partir dans tous les sens et jamais je ne me serais doutée de la fin!

La seule critique que je pourrais avoir est qu’il y a beaucoup de descriptions des lieux, ce n’était pas dérangeant pour moi qui connaît bien Neuchâtel et ses environs mais pour les lecteurs qui ne sont pas de la région, je pense que cela peut parasiter un brin le récit.

On découvre une autre facette de Norbert Jemsen car dans ce roman il a (enfin!) une compagne. Il se livre enfin un peu, laisse entrer quelqu’un dans son intimité, lui qui a du s’inventer une vie après avoir pris la place de son frère (qui était mort dans un attentat à Neuchâtel dans le premier tome de la saga, pour ceux du fond qui n’ont pas suivi). On sent qu’il commence à trouver à trouver un certains équilibre dans son travail (heureusement que Flavie est là pour compenser et corriger ses gaffes) et dans sa vie privée.  

De son côté, Flavie essaie de se remettre de tous les drames qui ont jalonné sa vie et de se reconstruire. Elle est comme d’habitude d’une aide précieuse à Jemsen pour l’aider dans son enquête sur le tueur qui massacre à l’arme lourde toutes les filles se prénommant Greta.

Bien entendu, impossible de nier le message écologique mais celui-ci n’est pas du tout moralisateur. Comme dans tout, les extrêmes ne sont jamais bénéfiques. 

Ce roman est un vrai page-turner qui nous happe dans une spirale infernale. Le final est à couper le souffle! Vivement la suite!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Mamma Roma de Luca Di Fulvio

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Mamma Roma de l’auteur Luca Di Fulvio que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

mamma roma

Nombre de pages:  685 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 9 septembre 2021

4ème de couverture:

Après New York, Venise ou Buenos Aires, Luca Di Fulvio a choisi Rome pour décor, sa ville natale, l’endroit où il écrit tous ses livres. L’action se passe en 1870, l’année où est née l’Italie. Dans cette ville-monde encore occupée par les troupes françaises, où s’affrontent monarchistes et républicains, trois personnages se croisent, se perdent et se retrouvent. Il y a Pietro, qui veut changer la vie avec un appareil photo, Marta, l’enfant de la balle, et Nella, l’improbable comtesse républicaine. Pietro et Nella sont orphelins. Rome va les adopter.

Mon avis:

J’ai adoré chaque page de cette petite brique où on ne s’ennuie pas une seule seconde tant chaque détail est important. On y suit principalement 4 personnages: Nella, une comtesse qui a adopté un orphelin, Pietro. Marta, une jeune femme qui vit la vie d’un cirque itinérant et qui a été prise sous son aile par le vieux Melo, un taiseux qui étrangement sait parler aux chevaux comme personne.

Le roman prend place en Italie et plus précisément à Rome où gronde la guerre civile entre les partisans de l’Italie libre et les états pontificaux. J’ai aimé en savoir plus sur cette période historique de l’Italie dont j’ignorais tout.

C’est au milieu de toute cette agitation que nos 4 protagonistes vont se retrouver à Rome, ville de toutes les promesses et de tous les nouveaux départs. 

Comme dans tous ses romans, Luca Di Fulvio sait insuffler un supplément d’âme à ses personnages, il arrive à leur faire prendre vie et on a vraiment l’impression de retrouver des amis à chaque fois qu’on se replonge dans le livre. On tremble pour ses héros, on se fait du souci pour eux. Je trouve sa faculté à nous intéresser à ses personnages tout-à-fait étonnante.

Je suis passée par toutes les émotions avec ce roman. Il est poignant et passionnant. 

Pietro est un jeune homme très intelligent avec une sensibilité particulière. Il est très doué en photographie et sait capter l’essence même de chaque situation. Sa plus grande peur est de décevoir Nella, sa mère adoptive, qu’il admire plus que quiconque au monde. 

Marta, quant à elle, est une jeune femme indépendante et un peu sauvage, qui rêve de grandes causes et d’égalité pour toutes et tous. Elle a envie de compter, d’apporter sa pierre à l’édifice dans la « libération » de Rome. Elle adore celui qu’elle considère comme son père, Melo, qui l’a accueillie comme une fille au sein du cirque itinérant dont il fait partie. Elle est prête à prendre tous les risques pour ses idéaux.

Ses deux solitudes vont se rencontrer et s’apprivoiser peu à peu. 

Dans ce roman, on retrouve des thèmes qui sont chers à l’auteur comme la lutte contre les violences faites aux femmes et la volonté de trouver toujours une certaine grâce dans tous ses personnages, même les plus retors. (enfin certains sont vraiment irrécupérables quand même) Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, tout est nuancé.

Un roman que je vous recommande chaudement si vous aimez les romans d’aventure, d’amour et d’amitié avec en bonus l’Histoire italienne en toile de fond. Brillant!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!