J’ai lu: Rien n’est noir de Claire Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Rien n’est noir de l’autrice Claire Berest.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2020

4ème de couverture:

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter.

Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Mon avis:

Ce roman met en lumière Frida Kahlo en tant qu’artiste mais surtout en tant que femme.

On y apprend la passion qu’elle a pour son mari Diego Rivera et sa douleur de ne pouvoir être mère, additionné à tous ses problèmes de santé suite à l’accident de bus qui a failli lui coûter la vie.

Entière dans tout ce qu’elle entreprend, Frida Kahlo est une femme blessée, une éternelle enfant qui sous ses airs bravaches a un énorme besoin de réconfort et de sécurité affective.

Elle est impulsive et n’hésite pas à dire ses quatre vérité à son mari qui la trompe effrontément. Diego Rivera restera le grand amour de sa vie, celui avec lequel elle a su révéler le meilleur d’elle-même comme peintre. Les drames qui jonchent sa vie seront l’inspiration principale de ses toiles.

– Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

– Et toi, Frida?

– Moi, je veux être aimée de Diego Rivera.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 153.

Un roman magnifiquement écrit qui m’a donné envie de me pencher sur les œuvres de cette immense artiste que la vie n’a pas épargnée mais qui ne se pose jamais en victime. 

Quelle différence entre l’amitié et l’amour? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 84.

Une très belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Lux de Maxime Chattam

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Lux de l’un de mes auteurs de thrillers préférés,  Maxime Chattam.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 novembre 2023

4ème de couverture:

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu’elle est ni d’où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l’existence d’une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous… Nos vies ont-elles un sens ?

Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l’avez jamais lu.

Mon avis:

Cette fois-ci, l’auteur s’éloigne du roman noir pour aller vers la lumière… 😛 

Dans un futur pas si lointain, les catastrophes climatiques s’enchaînent et une énorme boule lumineuse de provenance inconnue est découverte flottant dans le ciel, au large de l’océan Atlantique.

Tous les pays s’emballent et y vont de leur petite théorie. Présence extraterrestre? Présence divine? Ou juste la terre qui essaie de nous faire passer un message?

Au milieu de la tourmente, Zoé, écrivaine à succès et sa fille Romy vont être sélectionnées pour étudier cette sphère étrange à bord d’une base internationale postée juste en-dessous de celle-ci.

L’écriture était, à bien y réfléchir, un onanisme intellectuel, et donc un acte de jouissance personnel quel on conviait les autres. 

Lux, de Maxime Chattam, page 51.

Et si toutes les vérités n’étaient pas bonnes à savoir?

Le personnage de Zoé est particulièrement attachant. Partagée entre curiosité et peur, elle n’hésite pas à prendre tous les risques pour sa fille et faire émerger la vérité sur ce phénomène extraordinaire qui tient en haleine la planète entière.

Un roman surprenant et addictif, qui nous fait réfléchir (sans être moralisateur) sur notre rapport à la nature. C’est également une très bonne analyse des comportements des êtres humains quand ils se sentent en danger.

Comme à l’habitude de l’auteur, les chapitres sont courts et le rythme effréné. 

Un roman que j’ai eu de la peine à lâcher tant j’ai aimé son ambiance mystérieuse et je pense qu’il pourrait bien s’agir du livre le plus personnel de l’auteur. On sent qu’il a mis beaucoup de lui-même dans le personnel de Zoé (outre le fait qu’elle soit écrivaine)!

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Le petit roi de Mathieu Belezi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le petit roi de l’auteur Mathieu Belezi.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 128 pages

Maison d’édition: Le Tripode

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2023

4ème de couverture:

Roman fulgurant d’une centaine de pages, Le Petit Roi raconte l’histoire d’un enfant qui, abandonné par sa mère, se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan isolé dans une petite ferme provençale. Intime et bouleversant, ce roman est de la même puissance littéraire qu’ Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire Le Monde 2022. Un chef-d’œuvre, vraiment.

Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale. Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d’un monde. L’indifférence répétée des saisons, la cruauté, l’absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d’amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d’ Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022.

Roman sidérant d’une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d’œuvre. À l’instar d’œuvres comme Jeux interditsSa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l’enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l’attente et la désillusion d’un enfant qui n’aspire qu’à être aimé.

Mon avis:

Un court roman (ou récit?) où nous allons suivre Mathieu, un adolescent qui a été confié à son grand-père par sa mère, dans une ferme à la campagne.

C’est un enfant introverti, à la curiosité souvent morbide, qui a grandi et s’est construit comme il le pouvait au milieu des disputes et violences conjugales quotidiennes de ses parents.

Le contact avec la terre et l’amour d’un grand-père suffiront-ils à lui rendre son sourire et à apaiser ses pulsions de violence ?

Peut-on « réparer » un enfant quand il a baigné pendant des années dans un environnement malsain ?

J’ai trouvé le grand-père de nature plutôt taiseuse très touchant car il fait de son mieux pour faire pousser droit son petit-fils.

Un ouvrage écrit avec une économie de mots qui donne encore plus de poids à ceux-ci.

J’ai aimé la plume de Mathieu Belezi qui ne s’embarrasse pas de fioritures et va droit au but.

Une jolie découverte!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Gallant de V.E. Schwab

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Gallant de l’autrice V.E. Schwab. Elle a écrit beaucoup de romans à succès dont la série « Shades of magic » ou le one shot « la vie invisible d’Addie Larue » et plus dernièrement la duologie « Monsters of Verity » dont je vous avais parlé l’année passée.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 376 pages

Maison d’édition: Lumen

Date de parution (dans cette édition): 10 mars 2022

4ème de couverture :

Toute chose projette une ombre, même notre monde…

Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont :  » Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. « 

Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?

Mon avis: 

Dans Gallant, nous allons suivre une jeune fille, Olivia Prior, abandonnée dès son plus jeune âge dans un orphelinat et qui un jour reçoit un courrier de son oncle qui l’invite à venir habiter chez lui dans le manoir de Gallant.

Gallant, LE fameux domaine contre lequel sa mère l’avait mise en garde dans une note dans son journal intime (qui était dans ses effets personnels lors de son arrivée à l’orphelinat)… et bien entendu, toute chose interdite est toujours plus attirante…

Ravie de rencontrer des membres de sa famille (et peut-être obtenir enfin des informations sur ses parents), Olivia va intégrer Gallant et rencontrer son cousin Matthew, dont le comportement hostile la heurte et l’intrigue énormément.

Elle va alors découvrir qu’un autre manoir existe en miroir de Gallant, une demeure où règne la désolation et la mort, menaçant le monde « normal ».

Il faut dire qu’Olivia est spéciale car elle est capable de voir et d’interagir avec les spectres et ce depuis toute petite (ce qui explique le fait qu’elle a toujours été considérée comme « bizarre » par ses anciennes camarades de chambres à l’orphelinat)…de ce fait, elle va tout mettre en œuvre, quitte à risquer sa vie, pour sauver Gallant et ses habitants de l’horreur.

En effet, elle se sent enfin à sa place dans cette demeure étrange et elle est heureuse d’avoir enfin retrouvé un semblant de famille, qui l’apprécie avec toutes ses particularités. 

La narration particulière, mêlée aux extraits du journal intime de la mère d’Olivia, nous fait découvrir peu à peu les secrets qui entourent la naissance de notre jeune héroïne et nous aide à reconstituer le puzzle de sa vie et de celle de ses parents.

Je ne sais pas comment faire pour que tu ailles mieux.

Je ne sais pas comment te faire rester.

Reste avec moi. Reste avec moi. Reste avec moi.

J’écrirais ces mots un millier de fois s’ils étaient assez puissants pour te retenir ici.

Gallant, de V.E. Schwab, page 204.

Poétique, surprenant et très original, Gallant est un one shot étonnant qui restera longtemps dans ma mémoire! Les illustrations sombres et lumineuses à la fois de Manuel Sumberac rajoutent une touche de mysticisme au roman et apportent sans aucun doute une plus-value au texte.

Par ailleurs, je salue le très beau travail éditorial de la maison d’éditions Lumen qui se donne beaucoup de peine pour nous offrir de très beaux objets livres à des prix raisonnables.

Encore une fois, l’autrice a su m’emporter dans son univers auquel j’ai cru dès les premières pages. 

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥

[SP]J’ai lu: Parall’elles – attends-moi de Céline Gastaldi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Parall’elles – attends-moi de l’autrice Céline Gastaldi, que j’ai eu la chance de recevoir de la part de l’autrice elle-même.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 204 pages

Maison d’édition: auto-édition (Atramenta)

Date de parution (dans cette édition): 16 décembre 2023

4ème de couverture:

Comment la vie d’une journaliste de guerre en Syrie peut-elle être liée à celle d’une mère de famille dans un petit village de Suisse? Alep, Syrie. Adeela vit sous le feu des bombes depuis deux ans, en tant que reporter de guerre. Poussée par son devoir d’information, elle va se battre au péril de sa vie pour relater le quotidien d’un peuple meurtri. Elle entamera alors le chemin de la migration, que tant d’autres avant elle avaient pris, des confins de la Syrie à la Suisse, en passant par les îles grecques. Accompagnée par son ami Yazan, ils vivront ensemble ce périple, qui va modifier leur relation d’amitié au plus profond et revoir leurs sentiments l’un pour l’autre. Orval, Suisse. Sophie, photographe à son compte, tente de donner un sens à sa vie d’épouse et de mère de famille. Arrivera-t-elle à sauver son couple, tandis qu’une rencontre fortuite va bouleverser son quotidien et ébranler ses valeurs ? Deux femmes, deux vies parallèles diamétralement opposées? à moins que leurs destins ne finissent par se croiser ? Un roman vibrant, qui vous fera passer par toute une palette d’émotions.

Mon avis:

Dans ce roman choral, nous allons suivre d’un côté Adeela, suissesse qui est en mission en Syrie en tant que reporter de guerre. Témoin des horreurs quotidiennes qui rythment la vie des Aleppins, elle décide de rejoindre la Suisse avec un ami rencontré à Alep, Yazan, en empruntant le même chemin que les migrants, périple semé d’embûches car nous connaissons les conditions précaires dans lesquelles sont « accueillis » les réfugiés.

D’un autre côté, nous allons suivre Sophie, en Suisse, mère d’une ado et mariée à un homme avec lequel elle n’a plus beaucoup d’atomes crochus. Photographe pour des magazines sur la nature, elle va faire la connaisseuse en forêt de Yonas, un bûcheron qui ne la laisse pas indifférente.

Ces deux femmes n’ont à priori rien en commun mais nous comprenons très vite qu’elles se tiennent toutes deux au bord de leur vie, prêtes à faire le grand saut qui changera leur avenir. Toutes deux sont hantées par la peur d’avoir des regrets si elles ne font pas le bon choix.

L’alternance de point de vue entre les différents protagonistes fait qu’il est presque impossible de lâcher ce roman avant de connaître le fin mot de l’histoire.

Les destins d’Adeela et Sophie m’ont passionnée et touchée et j’ai trouvé la plume de l’autrice entraînante et on sent qu’elle sait de quoi elle parle quand elle décrit les déboires des migrants qui quittent leur pays pour un ailleurs fantasmé mais qui se révèle être parfois inhospitalier voire même hostile à leur égard.

En effet, Céline Gastaldi est depuis de nombreuses années bénévole pour des associations d’aide aux migrants et s’est inspirée d’histoires vraies pour écrire ce livre qui je pense (et je l’espère) aura un écho dans le cœur de tous ses lecteurs. 

Une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci à Céline Gastaldi de m’avoir confié son livre 🙂

J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes ont peur de la lumière de l’auteur Douglas Kennedy.  

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 255 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.

Mon avis:

J’ai aimé suivre ce chauffeur de Uber cinquantenaire, Brendan, qui, après avoir amené une cliente dans un centre pour les femmes qui veulent avorter (où celle-ci travaille), va être le témoin d’un attentat dans ce même centre.

Marié à une femme bigote qui fréquente des groupes « pro-vie », il va malgré tout décider d’aider sa cliente dans tous ses autres déplacements, quitte à se mettre en danger.

Douglas Kennedy brosse un portrait sans complaisance de l’Amérique conservatrice et hyper religieuse, un pays où les armes à feu sont en vente libre mais où on accepte de moins en moins que les femmes puissent disposer de leur corps comme elles l’entendent.

J’ai aimé le fond et la forme de ce roman que j’ai trouvé percutant et lucide sur notre société qui marche sur la tête.

Encore une fois, Douglas Kennedy s’attaque à des sujets bien d’actualité et se permet d’écrire noir sur blanc ce que la plupart des gens pensent sans oser le dire. 

Un roman féministe et engagé que j’ai trouvé passionnant!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: …Au point 1230 de Laurence Voïta

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Au point 1230 de l’autrice Laurence Voïta. Ce roman a gagné le prix du polar romand en 2021.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 188 pages

Maison d’édition: Les Editions Romann – collection MystER

Date de parution (dans cette édition): 18 mai 2021

4ème de couverture:

Quand cette femme au baskets roses est retrouvée assassinée sur une plage du lac Léman, l’inspecteur Bruno Schneider et son équipe doivent dénouer les ficelles du hasard pour comprendre que c’est dans la montagne voisine que sont croisés les destins. Au point 1230, précisément, là ou Jaques, après plusieurs mois tourmentés, a décidé d’abandonner volontairement son billet de loterie, gros lot de plus de 3 millions de francs. Jouer avec la chance pour ensuite la rejeter pourrait donc s’avérer fatal ?

Mon avis:

C’est un polar qui parle d’une femme retrouvée morte près d’une rivière. La région est en émoi, d’autant plus que la victime était une maîtresse d’école en apparence sans histoires.

Quelques semaines plus tôt, un homme a joué les bons numéros à la loterie mais décide de perdre volontairement le fameux ticket gagnant dans la montagne, de peur que sa vie soit bouleversée par cette soudaine fortune.

Deux personnes, deux destins que tout semble séparer. Seraient-elles malgré tout liées?

Un polar agréable à lire, où chacun pourrait être coupable et qui pose des questions pertinentes sur le bonheur.

Les personnages sont bien développés et j’ai apprécié le côté roman de moeurs que l’autrice donne à son histoire. 

Je regrette toutefois la résolution un peu simple de l’intrigue qui m’a laissée un peu sur ma faim!

A découvrir si vous aimez les romans policiers sans effusion de sang à la Agatha Christie!

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Et ceux-là sans savoir nous regardent passer de Laure Iniz

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et ceux-là sans savoir nous regardent passer de l’autrice Laure Iniz. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 168 pages

Maison d’édition: auto-édition (Librinova)

Date de parution (dans cette édition): Juin 2022

4ème de couverture:

À 24 ans, Pauline n’en revient pas : un concours gagné grâce à ses talents de couturière ;va lui permettre de vivre quelque temps à Los Angeles ! Elle se lie rapidement d’amitié avec Mia, une collègue , puis ses amies Zoë et Lilly, qui l’entraînent dans leurs virées nocturnes. C’est au cours d’une de ces folles soirées qu’elle rencontre Benjamin, musicien. Malgré leurs différences, c’est le coup de foudre. Alors qu’ils sont mariés depuis peu et atterrissent en France pour des vacances tant rêvées, une mauvaise nouvelle vient bouleverser leur équilibre. L’amour et la passion qui les animent suffiront-ils à soulever les obstacles ? Deux mondes, deux personnalités. À travers ce roman émouvant, Pauline s’adresse à Benjamin et délivre un message d’amour et d’amitié bouleversant !

Mon avis:

Ce livre parle de l’histoire d’amour entre une jeune française, Pauline, et un jeune musicien américain, Benjamin, qui ont un coup de foudre réciproque et qui, très vite, décident de se marier pour que Pauline puisse rester avec Benjamin aux USA.

Cependant, quelques mois plus tard, Benjamin tombe malade… et Pauline devra faire face au rapide déclin de son compagnon.

Un livre qui aborde sans tabou la maladie au sein d’un couple – et d’un jeune couple qui plus est – mais avec beaucoup de tact et de sensibilité.

Seul bémol à ce livre: le ton toujours un peu trop exalté de la narratrice (profusion de points d’exclamation) qui m’a à certains moments un peu agacée (mais ce n’est que mon humble avis). Tout se passe très vite et j’aurais peut-être apprécié une centaine de pages supplémentaires pour mieux connaître les personnages et mieux arriver à m’attacher à eux.

La plume de l’autrice est entraînante et le livre se lit très vite. J’ai passé un bon moment de lecture malgré le thème triste car le personnage de Pauline (qui est la narratrice) voit toujours le verre à moitié plein plutôt que vide ce qui fait qu’on ne verse jamais dans le pathos ou l’apitoiement (même si cela serait légitime).

Un roman à découvrir si le thème de la maladie ne vous fait pas peur!

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Let’s dance d’Alyriel Ilesi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Let’s dance de l’autrice Alyriel Ilesi. Je suis très fière de vous parler de ce livre car je suis Alyriel depuis très longtemps via le réseaux sociaux  (coucou Hellocoton!) donc j’avais très hâte de lire ce premier livre qu’elle a auto-édité. En fin d’année passée, elle a fait une campagne Ulule (à laquelle j’ai bien sûr participé) pour son roman Immortalis tome 1: la main du destin – lui aussi auto-édité – que je vais essayer de lire bientôt 🙂

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 71 pages

Maison d’édition: autoédité

Date de parution (dans cette édition): 27 août 2022

4ème de couverture:

1986. Nicolas, 17 ans, passe le plus clair de son temps Walkman dans la poche et casque sur les oreilles. À force de vivre dans un monde rythmé de mélodies new wave, ses pas de danse finissent par le conduire bien loin de tous ses repères.

Privé des siens, mais aussi d’un avenir banal tout tracé, Nicolas y trouvera la liberté d’être simplement lui. De grandir. Et d’aimer.

En savoir plus

Let’s Dance est une nouvelle fantastique se déroulant en 1986, entre romance et Isekai, construite comme une playlist : 9 chansons pour 9 chapitres. Vous suivrez tout au long du texte un épisode important de la vie de Nicolas, 17 ans, fan de musique et de danse. Un texte sur le passage à l’âge adulte, avec une bonne dose de romance et plutôt adressé à un public young adult, mais qui par son univers et ses références pourrait bien aussi plaire aux enfants des 80’s !

Mon avis:

Dans ce court roman, nous allons suivre  Nicolas, adolescent féru de danse et de musique pop rock des années 80.

Un jour qu’il s’adonne à sa passion dans la rue, les écouteurs sur les oreilles, il se retrouve projeté dans un monde parallèle empli de dangers où il fait la connaissance de Nena, une jeune femme courageuse et pleine de ressources. Cette partie fantastique, bien dosée, nous montre bien le domaine de prédilection de l’autrice qui aime les histoires de magie. 

Chaque chapitre est rythmé par une bande son conseillée par l’autrice et j’ai trouvé que cela donnait une ambiance très particulière à cette histoire. J’ai lu tout le roman en musique et j’ai trouvé l’idée vraiment géniale et inédite.

L’univers imaginé par Alyriel Ilesi est riche et bien construit et aborde le thème de l’adolescence, mais également de la différence. 

Malgré le fait que l’histoire soit courte, elle a bien un début un milieu et une fin (bien qu’assez ouverte) et j’ai trouvé cela très appréciable. Pas de précipitation de l’intrigue vers la fin et pas de fin bâclée à déplorer non plus! 🙂

Une plume à suivre, assurément!!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)