[SP]J’ai lu: La tête dans la sciure de Michel Niquille

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête dans la sciure de l’auteur suisse Michel Niquille que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  161 pages

Maison d’édition: Editions de la Trême

Date de parution (dans cette édition): 2022

4ème de couverture:

Prenez un homme décapité dans une scierie de Charmey, dandy de 40 ans en costard-cravate et mocassins en crocodile, une famille chassée des terres charmeysannes par la sournoiserie locale, ajoutez-y une incursion dans le milieu SM lausannois, avec une reconversion professionnelle cruelle dans les abattoirs de Malley, et vous avez les ingrédients d’un polar sans concession. Le style est rapide, nerveux, sans fioritures, avec un regard humaniste sur une famille sur le chemin de l’exode rural. Les personnages, attachants, résilients, retors parfois, résistent au commissaire Ruffieux et à ses implacables parties de jeu de go, ainsi qu’à l’impartial et pugnace juge Gremion, qui entendent faire triompher la justice, malgré les mensonges et les intrigues des puissants.

Mon avis:

Dans ce polar, un corps décapité est retrouvé prés d’une scierie. Le policier en charge de l’enquête va devoir remonter à la source des dissensions et vieilles querelles du village afin de démêler le faux du vrai.

Un roman de mœurs qui brosse un portrait sans concession de la vie dans un village faisant la lumière sur la méfiance et le dénigrement dont peuvent être victimes de nouveaux habitants…et les drames en cascade que cela peut engendrer. L’enquête passe cependant parfois au second plan et la résolution de celle-ci est presque anecdotique (à mon sens).

L’exode rural est une blessure difficile à refermer et j’ai trouvé surprenant (et très intéressant) que l’auteur aborde ce thème plutôt rare dans les romans policiers. 

De plus, certains passages qui faisaient parler des protagonistes masculins plutôt misogynes (envers la greffière par exemple), m’ont fait plusieurs fois lever les yeux au ciel. Bien entendu, il faut contextualiser le roman qui se passe dans les années 80 où les machos régnaient en maître dans le monde du travail. Si l’intrigue se passait de nos jours, je pense que l’auteur aurait fait parler ses personnages masculins d’une manière différente.

Un livre qui était très agréable à lire et porté par la plume fluide de Michel Niquille que j’ai découverte avec plaisir!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci à Michel Niquille pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Le cadavre du 25 et Les Inconnus de Central Park de Laurence Burger

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler des romans Le cadavre du 25 et Les inconnus de Central Park de l’autrice et avocate suisse Laurence Burger que j’ai eu la chance de recevoir des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 368 pages & 308 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): septembre 2021 & septembre 2023

4ème de couverture du Cadavre du 25:

François Gaudard, inspecteur de police à Monaco, ne s’attendait pas à découvrir un sac mortuaire alors qu’il procédait au séquestre d’un coffre-fort d’une importante banque italienne du Rocher. Sac mortuaire qui plus est occupé par un cadavre ! Alors qu’elle ne fait que commencer, l’enquête va se trouver rapidement prise dans les méandres financiers de sociétés licencieuses. Entre affaire de dopage, escort-girl, lutte contre le blanchiment, trafics divers entre Genève et Miami, et exploits sportifs, les héros, deux policiers dont les existences ne cessent de se croiser, se confrontent à des malfaiteurs d’origine aussi diverses que des membres de cartels sud-américains et des banquiers douteux, qui n’hésiteront pas à faire couler le sang pour défendre leurs méfaits.

Mon avis:

Un sac contenant un cadavre est retrouvé dans le coffre d’une banque à Monaco. L’inspecteur monégasque François Gaudard, aidé de son frère jumeau Olivier, hacker de talent, et de Rose McGawn, inspectrice à Scotland Yard (qu’il a rencontré dans le premier livre de l’autrice, « les noyées du rocher », que je n’ai pas encore lu), va vite se rendre compte que des recels en tous genres, magouilles et abus de pouvoir font la loi sur le Rocher. La réputation des banques en prend un coup!

J’ai adoré les chapitres courts qui donnent un sentiment d’urgence au roman et les événements qui s’enchaînent sans temps mort. C’est un roman que je verrais vraiment bien adapté en série télé tant l’écriture de Laurence Burger s’y prêterait bien. 

L’intrigue se passe entre Monaco, Miami, Londres et Genève et ces changements de lieux donnent encore plus de rythme au roman. On sent que l’autrice connaît ces lieux qui sont bien décrits.

Les personnages sont attachants (Olivier!!) et malgré la multitude d’intervenants, on arrive à se rappeler d’eux (et il y a un index des noms au début du roman, ce qui peut aider en cas de doute).

Les dialogues sont bien écrits et sont plausibles, tout sonne vrai. Je suis ravie d’avoir découvert cette autrice talentueuse qui sait inventer des histoires qui tiennent la route et qui sont bien développées. Aucune question ne reste sans réponse et c’est quelque chose que j’apprécie énormément dans les polars.

Un roman addictif que je ne peux que vous inviter à lire si vous aimez les polars bien ficelés!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

 

4ème de couverture de Les Inconnus de Central Park:

New York, 4h du matin. L’inspectrice Rose McGawn est réveillée, en pleine forme, prérogative du décalage horaire. Sous ses yeux s’étend la masse sombre de Central Park, mer d’arbres à peine éclairée par de rares réverbères. Son regard est attiré par trois silhouettes qui se dirigent vers le parc. L’une d’elles semble soutenue par les deux autres. Mais déjà, elles disparaissent sous le couvert touffu des feuillus. Occupée à la préparation d’un procès dans lequel elle et son acolyte, l’inspecteur François Gaudard, doivent témoigner, Rose oublie cette vision nocturne jusqu’au jour où ces évènements lui reviennent en mémoire après la lecture d’un article du New York Times relatant la découverte d’un cadavre dans Central Park. Y a-t-il un lien avec ce qu’elle a observé ? Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête haletante qui l’entraînera des beaux quartiers de l’Upper West Side à Harlem, de Chinatown aux Hamptons, en passant par Washington et Miami, sur fond d’intrigue politique.

Mon avis:

L’intrigue prend directement place après Le cadavre du 25 (d’ailleurs il vaut mieux lire ce dernier avant pour bien appréhender l’histoire) et nous allons suivre Rose et François qui vont devoir témoigner lors d’un procès à New-York.

Bien entendu, sur place, ils vont se retrouver mêlés à une enquête qui touche les hautes sphères politiques et plus particulièrement les minorités musulmanes turcophones en Chine, les Ouïghours, qui sont encore et toujours persécutées. 

J’ai d’ailleurs aimé que l’autrice aborde ce sujet très engagé qui m’en a appris pas mal sur cette cause. J’avoue apprécier quand les romanciers mêlent des sujets d’actualité à leur intrigue et Laurce Burger excelle à cet exercice. 

Impossible de trop vous en dire de peur de vous dévoiler des éléments importants mais je dois dire que j’ai beaucoup aimé la plume de Laurence Burger et le fait qu’on sent qu’elle sait de quoi elle parle, étant elle-même avocate et spécialiste en droit suisse mais également en droit européen et américain.

Tout est cohérent, bien documenté et tient la route, pour moi c’est une réussite! (Il ne me reste plus qu’à lire le tout premier tome évoqué plus haut (Les noyées du Rocher) !!)

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ces SP!

[SP] J’ai lu: Dormez en Peilz d’Emmanuelle Robert

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dormez en Peilz de l’autrice suisse Emmanuelle Robert. Ce roman se passe directement après les événements survenus dans le roman précédent de l’autrice, Malatraix.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 442 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2023

4ème de couverture:

Mai 2021. Après un hiver compliqué, la Suisse romande se rue vers les plans d’eau. Plongeuse expérimentée, Fabienne Corboz s’attaque au record de profondeur dans le Léman. Mais rien ne se passe comme prévu. Alors qu’un notable disparaît mystérieusement de son paddle au large de l’île de Peilz, des secrets remontent à la surface. Et si cette disparition cachait une vengeance ? À qui le tour ?

Dans son deuxième roman, Emmanuelle Robert quitte les sentiers de montagne pour les profondeurs lacustres et celles, insondables, des âmes humaines. Aidés par la police du lac, Antigona Abimi, Max Kander et leurs collègues enquêtent en eaux troubles. Qui sait quelle part d’eux-mêmes ils y laisseront ?

Après Malatraix (mention spéciale du jury du Festival international du Film alpin des Diablerets 2022), Dormez en Peilz plonge au cœur du Léman, ce lac de légende aussi splendide que dangereux.

Une descente en apnée dont vous ressortirez à bout de souffle.

Mon avis:

Si vous n’avez pas encore lu Malatraix, je vous conseille de le lire avant d’entamer celui-ci, ce second roman faisant assez régulièrement références aux événements survenus dans le premier (ce qui pourrait éventuellement vous spoiler si vous aviez envie de lire Malatraix plus tard).

Quel plaisir de retrouver les personnages du premier tome!

Cette fois-ci, l’autrice nous immerge (au propre comme au figuré) dans le domaine de la plongée, sport au cours duquel des meurtres sordides sont commis. 

Comme dans le roman précédent de l’autrice, le rythme est soutenu, sans temps mort. le fait que les chapitres soient courts contribuent vraiment à faire de ce roman un vrai page-turner.

J’ai toutefois été chiffonnée par quelques petits défauts: En effet, j’ai constaté qu’un des personnages changeait de nom de famille au cours du roman ce que j’ai trouvé pour le moins étrange. J’ai également soulevé des tics de langage un peu redondants de la part de certains personnages (comme le flic neuchâtelois qui entrecoupe toutes ses phrases de « qué?! ») ou encore la jeune voisine de l’enquêtrice Soledad Gimmelfarb qui parle soudainement comme une petite racaille, à coup de « ouais frère », ce que j’ai trouvé un peu agaçant et cassait le rythme des dialogues. (mais ce n’est que mon ressenti)

En parlant de Soledad, je l’ai trouvée très en retrait dans ce tome, les enquêteurs principaux étant pour le coup plutôt Max Kander (son binôme) et Antigona Abimi, que j’ai trouvée bien plus attachante dans ce second tome. Les personnages d’ailleurs sont bien construits et l’autrice arrive à leur donner de la substance, chose que j’apprécie énormément. 

On y suit aussi beaucoup Fabienne Corboz, une femme aisée donc le mari est en cavale, qui pratique la plongée de manière plutôt assidue et rêve de devenir la nouvelle détentrice du record de profondeur dans le lac Léman. Cette femme, si sûre d’elle en apparence, est pourtant très dépendante du regard des autres – des hommes notamment. Un personnage complexe que j’ai bien aimé! 

J’ai également apprécié toutes les histoires secondaires imbriquées dans l’histoire principale, qui laissent à présager que nous reverrons peut-être les protagonistes (je l’espère en tout cas). Bref, comme pour Malatraix, j’ai passé un chouette moment de lecture avec cette enquête bien ficelée et j’ai aimé en apprendre plus sur la plongée en apnée.

Trigger Warning: L’autrice aborde dans ce roman le thème des abus sexuels et les répercussions que ceux-ci ont sur les victimes durant toute leur vie.

Pour résumer, un roman qui se dévore, une plume fluide, pas exempte de défauts mais qui fonctionne vraiment bien! Je lirai avec plaisir les prochains ouvrages d’Emmanuelle Robert.

Vous ne regarderez plus jamais le lac Léman du même œil!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Malatraix d’Emmanuelle Robert

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Malatraix de l’autrice suisse Emmanuelle Robert. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 491 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): Décembre 2021

4ème de couverture:

Septembre 2020 : une sportive fait une chute accidentelle en courant de Montreux aux Rochers-de-Naye. Accidentelle,  vraiment ? Une ombre plane sur les sentiers de montagne, mettant en émoi la communauté des adeptes de l’ultra-endurance. Mais qui les croira ? Aline, journaliste au chômage, veut comprendre et se risque sur les pas de sa soeur disparue.
Entre deux vagues de Covid-19, de fêtes clandestines en courses annulées, des destins basculent ; des non-dits éclatent au grand jour ; des femmes et des hommes se défient, se séduisent et se font rattraper par leur passé.

Scrutant la complexité des appartenances et des liens, Malatraix sonde ses personnages jusque dans leurs vérités les plus intimes,  explosant quelques clichés au passage.
Sur fond d’enquête policière, le roman déroule une intrigue haletante dans un univers inexploré par le polar, le trail, au cœur des somptueux paysages des Préalpes.
Un thriller à vous faire passer le goût des balades solitaires en montagne.

Mon avis:

Des coureurs et promeneurs sont victimes d’étranges accidents en montagne, ce qui attire l’attention de la police et plus particulièrement de Soledad Gimmelfarb, une inspectrice de police touchée de près par ces morts car ce sont des personnes qu’elle côtoyait dans sa vie privée.

Quand les meurtres se multiplient et qu’un homme riche bien connu de la région est retrouvé mystérieusement mort chez lui, la panique s’empare de la population et les forces de l’ordre sont vite dépassées par les événements. 

Emmanuelle Robert a su créer une ambiance angoissante où le danger guette à chaque détour de chemin. Il y a beaucoup de personnages (j’avais d’ailleurs parfois un peu de la peine à m’y retrouver) et j’ai trouvé que l’autrice était parfois impitoyable avec eux 😉 Le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman est la pléthore d’histoires « d’amour » qui – c’est mon avis – n’apportent pas toujours quelque chose à l’intrigue.

Les protagonistes ont tous des petits travers et l’autrice arrive très bien à capter les petites mesquineries du quotidien, que ce soit entre voisins, entre amis ou au travail. 

Le style d’écriture est sans fioritures et va droit au but. Les chapitres sont très courts ce qui contribue au sentiment d’urgence qui s’empare de nous à la lecture de ce roman.

De plus, Emmanuelle Robert place son intrigue en pleine pandémie de Covid-19 et évoque les différents confinements et ouvertures/fermetures successives des commerces/restaurants, ce qui donne un sentiment de proximité avec les personnages et les événements. Ce mélange de fiction et de non fiction fonctionne très bien.

Une intrigue bien menée et un suspense haletant maîtrisé de bout en bout fond de ce roman une très belle découverte. Plus qu’un thriller, il s’agit avant tout d’un roman de mœurs. 

Je suis d’ailleurs en train de lire Dormez en Peilz, qui prend place directement à la suite des événements décrits dans Malatraix et pour le moment, je suis ravie de ma lecture!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Les larmes du lagon de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les larmes du lagon de l’auteur de polar suisse Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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les larmes du lagon

Nombre de pages: 237 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 10 novembre 2022

4ème de couverture:

Une enquête sanglante en Polynésie

L’ex-inspectrice Tanja Stojkaj s’est exilée en Polynésie française pour protéger sa mère et son fils de la mafia balkanique.
Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu’à la découverte d’un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin.
Agacée par cet empressement à classer l’affaire, Tanja cède à ses anciens réflexes d’enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l’envers de la carte postale : trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l’abandon, pollution du lagon.
Au-dessus de tout cela plane l’ombre d’un mensonge : celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français.Du Paradis à l’Enfer, il n’y a qu’un pas. Et un torrent de larmes

Mon avis:

Ce roman prend place en même temps que le roman Brume Rouge. On y suit donc Tanja Stojkaj qui est venue se cacher en Polynésie française avec son fils et sa mère.

Si j’avais beaucoup aimé Brume Rouge, qui se passe principalement en Suisse, avec des décors bien connus, cet opus-ci qui se déroule donc à Bora Bora m’a à certains moments un peu donné l’impression de lire une brochure touristique, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, peut-être le nombre de mots en polynésien utilisés.

De plus, j’ai trouvé que tout allait un peu vite (ce qui est peut-être dû également au fait que le roman ne fait que 237 pages). En effet, Tanja tombe « comme par hasard » sur morceau de corps sur l’île et bien évidemment ne peut pas s’empêcher de mener l’enquête, mettant sa mère et son fils en danger (encore une fois). Tanja comme à son habitude fonce tête baissée sans mesure le danger, ce qui est parfois pour le moins agaçant. En effet, on aurait envie qu’elle pense un peu plus à sa famille et moins à son travail, mais c’est plus fort qu’elle; l’action l’attire irrémédiablement. 

Comme d’habitude chez Nicolas Feuz, on alterne entre les chapitres qui se passent à notre époque et les chapitres relatant des faits historiques en rapport avec notre affaire. 

J’ai passé cependant un excellent moment de lecture avec ce roman qui se lit tout seul. On enchaîne les chapitres à une vitesse folle et on a juste envie d’avoir le fin mot de l’histoire. La plume est fluide et le rythme effréné nous fait oublier les quelques petits défauts que l’intrigue peut avoir.

Rien à voir avec le contenu du livre, mais j’aimerais juste prendre deux secondes pour dire que je trouve la couverture du roman vraiment splendide 🙂

Je pense néanmoins qu’il faut avoir lu Brume Rouge au préalable et les romans précédents de la série « Jensen » pour apprécier à sa juste valeur ce roman-ci.

Après avoir refermé ce livre, on ne peut avoir qu’une idée en tête: « la suite! » « la suite! »

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Restez chez vous de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Restez chez vous de l’auteur suisse Nicolas Feuz. Ce roman a été écrit au début de la pandémie du Covid-19 et avait été offert (au rythme d’un chapitre par jour) sur le Facebook de l’auteur. J’avais commencé à le lire d’ailleurs sur cette plateforme mais quand je l’ai trouvé en librairie je l’ai tout de même acheté pour pouvoir le terminer et surtout afin de pouvoir le ranger ensuite dans ma bibliothèque à côté de tous les autres livres de l’auteur 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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restez chez vous

Nombre de pages:  277 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 27 mai 2020

4ème de couverture:

« Restez chez vous ! Pendant des semaines, je suis resté confiné, comme vous. Passée ma gestion par télétravail des affaires courantes au Ministère public de Neuchâtel, j’ai voulu imaginer ce que pourrait être un polar écrit sous confinement. J’ai décidé de vous l’offrir. »
Nicolas Feuz

Aux premiers jours de l’épidémie de Coronavirus, le procureur Feuz a relevé le défi d’écrire un polar en temps réel, sous forme de feuilleton quotidien. Deux ou trois chapitres chaque jour, dans la pure veine du roman de genre.
Voici enfin le livre de cette expérience inédite.

Une maladie mystérieuse paralyse l’Europe. La survie du monde dépend de l’enquête d’un journaliste têtu, à la recherche du patient zéro, et de l’investigation d’une inspectrice de police obsédée par des disparitions d’enfants. Et si les deux se rejoignaient ?
Une histoire effroyable où la Suisse est l’épicentre d’une contamination planétaire.
Aussi effrayant qu’irréel. Tellement vrai. Du Feuz à l’état brut. Le livre événement de 2020.

Mon avis:

Ce roman, dont les chapitres sont très courts, nous entraîne dans une ronde étourdissante dont on ne peut pas ressortir indemnes. 

Un virus dont le patient zéro est en Suisse, commence à décimer la population mondiale. Un virus qui se répand hyper rapidement et qui est mortel.

On suit d’un côté Arnaud Fournier, qui est un journaliste et qui veut mener sa petite enquête pour comprendre d’où vient ce virus et ce qui l’a causé. Il cherche l’article qui fera sensation. 

De l’autre côté, on suit l’inspectrice Laure Granello, complètement obsédée par une affaire de bébés disparus, dont l’enquête va la lancer sur la piste de trafiquants en tous genres. 

J’ai trouvé ces deux personnages intéressants et bien construits, on les sent vraiment passionnés par leur métier et aussi un brin névrosés, ils vont trop loin, dépassent les limites, sont borderline (comme souvent chez Nicolas Feuz). 

L’intrigue est bien menée, les chapitres sont comme dit plus haut très courts et se terminent souvent par une phrase d’accroche qui donne envie d’en lire encore un et encore un et… bref vous avez compris. 

L’ambiance est pesante, anxiogène. D’autant plus que nous sommes réellement en plein dans une pandémie mondiale (même si ca commence enfin à se calmer gentiment), ce roman joue avec nos peurs les plus profondes. Toute la partie sur les disparitions de bébés m’ont particulièrement touchée et j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire!!

Bref, un très bon roman qui va très certainement vous tenir éveillés tard la nuit ou tôt le matin, c’est selon 😉

Nicolas Feuz nous prouve encore une fois qu’il est passé maître en thrillers stressants et vraiment bien ficelés. J’ai trouvé incroyable qu’il arrive à écrire un roman si rapidement sur le sujet de la pandémie.

Une suite est déjà parue, « le calendrier de l’après », que je pense lire dans les prochains mois.. ça promet d’envoyer du lourd! J’ai hâte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP] J’ai lu: Les roses sauvages de Marie Javet

Hello tout le monde!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du tout dernier roman de l’auteure Marie Javet, Les Roses sauvages, paru aux éditions Plaisir de Lire. Cette année est prolifique pour l’auteure car il s’agit de son second roman édité cette année (après « Toute la mer dans un coquillage dont je vous ai parlé juste ici) et j’ai entendu dire qu’un petit troisième sera édité par les éditions Auzou dans la collection Frissons suisses à la fin de l’année. Cet éclectisme n’est pas pour me déplaire, je dois l’avouer, tant j’aime la façon d’écrire de Marie Javet !

Nombre de pages: 301 pages

Editeur: Plaisir de lire, collection Frisson

Date de parution: le 21 août 2020

Résumé:

Sarah, jeune suissesse de 18 ans, part une année à Londres pour parfaire son anglais. Là-bas, elle va vite tomber sous le charme d’un dénommé Ian, qui lui promet monts et merveilles. Mais le vernis parfait se craquelle très rapidement… Des années plus tard, on suit John, la trentaine bien entamée, professeur à l’université de Lausanne et hanté par de vieux démons. Sa rencontre avec une certaine Elisa Day va changer son quotidien et son avenir…

Mon avis:

Vous le savez, j’avais adoré l’avant-dernier roman de Marie Javet, « toute la mer dans un coquillage », paru en juin de cette année. J’avais donc très hâte de retrouver la plume de l’auteure, d’autant plus que je trouve que celle-ci s’est vraiment affirmée avec le temps et l’expérience.

Comme dans tous ses romans, Marie Javet a le chic pour nous mettre dans la peau de ses personnages, même les plus sombres d’entre eux. Je dois avouer que l’expérience a été cette fois-ci pour le moins déstabilisante. En effet, si la première partie du roman est consacrée à Sarah – jeune femme lumineuse et idéaliste – et sa relation plus que toxique avec le ténébreux Ian, la seconde partie nous plonge dans la jeunesse et le présent tourmentés de John, professeur à l’université de Lausanne. On est comme pris en otage par l’auteure car nous n’avons pas forcément envie d’être dans la tête d’une personne déséquilibrée mais en même temps on a envie de comprendre les mécanismes de son esprit malade.

Dans la partie narrée par Sarah, j’ai aimé l’alternance entre les passages écrits dans son journal qui évoquent son mal-être grandissant et ses désillusions par rapport à Ian et les chapitres et les chapitres plus factuels. Sarah se rend compte que Ian toxique pour elle et veut s’en défaire mais elle n’arrive pas à s’arracher à son emprise. On a envie de lui dire d’ouvrir les yeux et de réagir pendant qu’il en est encore temps mais nous ne sommes que des spectateurs impuissants de ce drame couru d’avance. C’est assez rageant car on s’attache très vite à Sarah et on a envie qu’elle s’en sorte.

Je trouve très intéressant que Marie Javet ait abordé les thèmes des relations toxiques et des pervers narcissiques (bon là en plus il n’est pas que violent verbalement, il l’est également physiquement), de nombreuses personnes vivent avec ce genre de personne qui les réduisent peu à peu à néant et je trouve important de montrer jusqu’où cela peut mener. Sarah n’écoute pas les gens qui essaient de la mettre en garde, elle pense qu’ils sont jaloux de son bonheur et de sa merveilleuse histoire d’amour. Cependant, elle déchante vite quand elle se rend compte que le comportement d’Ian n’est plus aussi charmant qu’au tout début de leur relation et qu’il l’humilie et la rabaisse sans arrêt.

Comme d’habitude dans les thrillers, difficile de trop vous en dire sous peine de dévoiler des éléments importants de l’histoire qui pourraient vous mettre sur la piste du dénouement.

Sachez juste que si je m’étais plus ou moins doutée de qui est la mystérieuse Elisa Day qui rend fou John, j’étais loin d’imaginer la fin du roman et je dois dire que ce twist final m’a beaucoup plu.

Ce roman m’a transportée, je l’ai dévoré et adoré de bout en bout, un grand bravo à Marie Javet qui arrive à nous surprendre de livre en livre!

Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux Editions Plaisir de Lire pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Toute la mer dans un coquillage de Marie Javet

Hello tout le monde!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du tout dernier roman de l’auteure Marie Javet, Toute la mer dans un coquillage, paru aux Editions Solar. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un polar mais bien d’un roman sur le thème du développement personnel et plus particulièrement de l’importance qu’on donne aux objets dans notre vie au détriment d’autres choses plus essentielles.

Je dois avouer que le résumé me tentait vraiment bien car je suis moi-même dans une démarche de minimalisme (j’en suis encore loin on est d’accord) mais j’essaie petit à petit de trier toutes mes possessions pour ne garder que ce qui me sert et me plaît réellement. Je pense notamment aux vêtements et au maquillage dont mes tiroirs débordent !! Et bien évidemment, certains livres que je conserve alors que je sais pertinemment que je ne vais pas les relire … mais bref, je m’égare (désolée!) et je vous parle de suite de ce fameux nouveau roman que j’ai donc emporté avec moi à la maternité (oui car j’ai accouché d’une petite Rebecca dimanche 14.06.2020 😉 ) et que j’ai dévoré en une journée 🙂

Nombre de pages: 256 pages

Editeur: Solar Editions

Date de parution: 11 juin 2020

Résumé:

Après avoir envoyé balader sa carrière dans une maison d’édition, Claire, jeune parisienne de 35 ans, décide de tout quitter et de partir retrouver sa mère dans le midi afin de se ressourcer et de se recentrer sur elle-même et les choses qui comptent réellement. Cependant, son retour ne se fera pas vraiment dans les conditions qu’elle imaginait …

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’ai immédiatement été happée par cette histoire et je me suis identifiée à Claire à bien des égards.

Lassée par son travail qu’elle commence à trouver vide de sens et déçue par la trahison de sa soi-disant meilleure amie, Claire prend le minimum et part dans le midi.

Là-bas, elle va frapper à la porte de sa mère, pensant profiter de l’occasion pour renouer des liens distendus entre elles, même si elles n’ont jamais été très proches l’une de l’autre.

Sa mère ne l’accueille pas exactement à bras ouverts et sa maison est pleine à craquer d’objets en tous genres…elle a à peine la place d’accueillir sa fille dans tout son fouillis. Sa mère est dans l’accumulation maladive, au détriment de ses finances et de l’encombrement de son espace de vie. Tout le contraire de Claire qui aspire à plus de simplicité.

On voit bien là le parallèle entre le désordre qu’on peut avoir chez soi qui reflète le désordre qu’on peut avoir dans notre tête.

Claire fait d’ailleurs à plusieurs reprises références aux livres de développement personnel de Marie Kondo (la magie du rangement) et Dominique Loreau (l’art de l’essentiel), livres que j’ai également lus et qui m’ont pas mal inspirée.

Elle va faire la connaissance de personnages hauts en couleurs qui lui apprendront des choses sur sa famille (dont je ne vous dirai rien) mais également sur le sens de la vie et où mettre ses priorités. J’ai particulièrement apprécié la libraire, Eliane, qui veut profiter de sa lune de miel prolongée avec son mari Darius car elle sait qu’ils ne sont pas tous jeunes. Elle fait tout de suite confiance à Claire et l’encourage à suivre ses rêves. La promeneuse de la plage, Hélène, m’a également beaucoup touchée de par son histoire tragique. Cette femme courageuse fait preuve d’une incroyable résillience dans son malheur, elle est d’une grande aide pour Claire quand celle-ci est au plus mal. Toutes ces personnes bienveillantes entourent Claire et forment un cocon protecteur et salvateur autour d’elle. Elles lui permettent de comprendre qu’elle n’a pas besoin de l’approbation de sa mère pour être heureuse. Comme on dit, on choisit nos amis, pas notre famille!

Les dialogues sonnent justes et sont savoureux. J’ai vraiment apprécié Claire et sa façon de penser, j’avais l’impression de lire le journal intime d’une amie!

Ce n’est pas un simple roman feel-good, c’est vraiment un livre qui fait réfléchir sur les priorités qu’on donne aux choses dans notre vie. Revenir à l’essentiel et profiter des plaisirs simples que la vie nous offre, voilà le message que fait passer avec brio ce roman que j’ai vraiment adoré.

Marie Javet prouve avec ce roman qu’elle excelle dans tous les registres 🙂 J’ai déjà hâte d’avoir entre les mains son prochain roman!

Un roman parfait pour cet été… à offrir et surtout à s’offrir ! 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux Editions Solar pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: L’engrenage du mal de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

On se retrouve aujourd’hui pour parler du dernier roman de Nicolas Feuz, L’Engrenage du Mal, paru aux Editions Slatkine & Cie! Ce roman est le troisième tome d’une série initiée par Le miroir des âmes (2018) et L’ombre du renard (2019).  Alors, qu’ai-je pensé de ce troisième opus mettant à nouveau en scène le procureur Norbert Jemsen et sa greffière Flavie Keller, sans oublier l’enquêtrice Tanja Stojkaj ?

Nombre de pages: 300 pages

Edition: Slatkine & Cie

Parution: 15 mai 2020

Résumé:

Alors qu’elle rentre de Corse où la dernière enquête l’avait menée (cf. l’ombre du renard), Tanja Stojkaj apprend que sa mère a été retrouvée morte et que son fils de 2 ans a disparu. Suite à cela, elle perd les pédales et mène sa propre enquête, au mépris de la loi. Le procureur Norbert Jemsen pourra-t-il la sortir de ce mauvais pas ?

Mon avis:

Cette fois-ci l’histoire se passe exclusivement en Suisse, entre les cantons de Vaud et de Neuchâtel. Le personnage mis en avant est clairement Tanja, j’ai trouvé que Norbert Jemsen était un peu mis sur le banc de touche durant ce roman ce qui m’a un peu déroutée car j’aime beaucoup ce personnage. Cette fois-ci il passe franchement la main à Tanja et lui laisse la vedette.

On (re)découvre en Tanja un personnage torturé, une personnalité complexe, une femme qui a beaucoup souffert et est prête à tout pour sa famille. La disparition de son petit garçon la rend folle et lui fait faire des choix plus que douteux (violence, entrave à une enquête en cours, etc.). Parallèlement, j’ai aimé en savoir plus sur son passé, sa jeunesse etc. Dans le miroir des âmes nous l’avions rencontrée déguisée en prostituée infiltrée dans un lupanar tenu par le fameux Berti Balla, le proxénète et dealer (et accessoirement meurtrier) récurrent de cette trilogie. C’est une femme qui n’a pas froid aux yeux et qui n’hésite pas à se mettre en danger quand elle sent que cela en vaut la peine.

Le second personnage mis en avant est Flavie Keller, enfermée dans un mariage qui n’en a plus que le nom depuis la mort de sa petite fille, renversée par une voiture quelques années auparavant. Elle se sent impuissante face à la douleur de Tanja avec laquelle elle a tissé des liens intimes dans les précédents romans. J’ai aimé le fait que les femmes soient mises à l’honneur dans ce roman!

On retrouve également Daniel Garcia, le commissaire qu’on avait déjà beaucoup vu dans la série précédente de l’auteur mettant en scène Michaël Donner. C’est un personnage que j’apprécie énormément car il est droit dans ses bottes mais il n’hésite pas à mettre sa carrière en danger pour aider les personnes qu’il apprécie s’il pense que cela est nécessaire et/ou juste.

Une partie de l’intrigue se passe dans les moulins souterrains du Col-des-Roches, dans une scène qui m’a fait un peu penser au roman Vertige de Franck Thilliez et qui pourrait rendre claustrophobe le plus courageux d’entre nous.

Comme toujours dans les romans de Nicolas Feuz, le rythme est haletant, les chapitres (trop?) courts et nerveux, ses personnages ne sont jamais épargnés, bien au contraire. J’ai également bien aimé les clins d’œil faits à ses amis (Valérie du blog sangpages, l’écrivain Marc Voltenauer… ) et le fait de reconnaître les lieux visités.

Nicolas Feuz est passé maître pour nous mener sur de fausses pistes et semer le doute dans nos esprits.

Bref, difficile de trop vous en parler sans révéler des éléments déterminants de l’histoire et j’avoue que ça serait dommage de vous gâcher la surprise.

Un bon cru 2020 pour le procureur neuchâtelois mais je dois avouer que ce n’est pas mon préféré de la trilogie (j’avais vraiment adoré l’ombre du renard) car même si je n’avais pas prévu cette fin-là, je pressentais une fin plus ou moins similaire, l’auteur nous ayant habitués à des retournements de situations de dernière minute 😉 J’aurais également souhaité que le roman soit un peu plus long, je l’ai trouvé très court par rapport aux autres mais ce n’était peut-être qu’une impression.

Je parle de trilogie mais en réalité je ne sais pas si nos 3 héros reviendront dans une nouvelle aventure ou si l’auteur a décidé de les mettre à la retraite…

Un page-turner très efficace, parfait pour les vacances (ça donne même des idées de lieux à découvrir en Suisse vu qu’on ne peut pas trop voyager… ) 😉

Ma note: ♥♥♥♥

 

Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: L’Aigle de Sang de Marc Voltenauer

Hello !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du 3ème roman de l’auteur suisse Marc Voltenauer, L‘Aigle de Sang, que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie!

Nombre de pages: 508 pages

Editions: Slatkine & Cie

Date de sortie: 14 mars 2019

Résumé:

Difficile de vous résumer le roman sans vous spoiler mais en quelques lignes: L’inspecteur Auer s’envole pour l’Ile de Gotland (Suède) suite à une révélation de sa soeur afin de reconstituer le puzzle de ses souvenirs d’enfance. Cependant, son arrivée en Suède ne passe pas inaperçue et en ouvrant la boîte de Pandore, des secrets qui ne devaient jamais être révélés sortent au grand jour et détruisent tout sur leur passage

Mon avis:

Pour tout vous dire, j’étais autant impatiente qu’inquiète de commencer ce nouvel opus des aventures de l’inspecteur Auer. J’avais tellement aimé les deux premiers tomes que la barre était très haute. Quand j’ai commencé le livre et qu’après 100 pages il n’y avait toujours pas de meurtres (ben quoi c’est un polar non?) je me suis dit que la trame du roman était cette fois-ci bien différente du Dragon du Muveran et de Qui a tué Heidi?. En effet, pour les deux autres livres, on entrait directement dans le vif du sujet avec un meurtre. Ici, on entre plus gentiment dans l’histoire, même si on sent au fil des pages un malaise grandissant, quand l’auteur nous fait plonger en 1979, à Gotland (Suède) où un groupe de jeunes fonde une « société secrète » s’inspirant des rituels Vikings d’antant. On alterne alors entre les chapitres présentant les différents membres de cette confrérie et les chapitre où l’ont suit Andreas Auer dans sa quête pour retrouver ses origines. Peu à peu, les deux histoires s’imbriquent pour n’en faire qu’une, nous emportant dans un tourbillon étourdissant de révélations plus incroyables les unes les autres. Comme toujours dans les romans de Marc Voltenauer, je me suis fait complètement emporter par l’histoire et la fin m’a laissée pantoise !

Cette fois-ci, l’intrigue se passe principalement en Suède ce qui est également une grande différence par rapport au Dragon du Muveran et de Qui a tué Heidi où les faits se passaient presque exclusivement dans le joli village de Gryon et sa région.

Concernant les personnages, je trouve que l’inspecteur Auer a mûri, le drame vécu avec son compagnon lors de son enquête précédente l’a vraiment marqué et on sent qu’il recherche la paix intérieure et celle-ci passe par le fait de connaître d’où il vient et de comprendre les cauchemars qui le hantent encore la nuit. On ressent son bonheur d’être de retour en Suède, terre de son enfance. J’a apprécié les quelques mots de suédois disséminés ici et là (et on en parle de toutes les patisseries et spécialités suédoises super appétissantes que le héros engloutit tout au long du roman?), et j’ai également aimé en apprendre plus sur les Vikings et leurs croyances. Les autres personnages (restés à Gryon) sont vraiment secondaires et en retrait cette fois-ci, on suit principalement Andreas et Anna, une collègue policière de l’ìle de Gotland. Un personnage de femme forte que j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié et que j’espère retrouver dans les prochains romans de l’auteur…

Les chapitres sont plutôt courts et très nombreux, mais tous sont essentiels. Je dois dire que ce thriller se dévore hyper rapidement, à l’image d’une gourmandise suédoise 😉

La seule critique que je pourrais émettre serait que j’aurais apprécié avoir un petit résumé du tome précédent en début de roman car j’ai du relire certains passages pour me rémémorer où nous en étions à la fin de « Qui a tué Heidi? » et certains noms de personnages m’avaient également échappés (Karine, Fabienne, etc.).

Un 3ème roman largement à la hauteur des deux précédents voire peut-être même un cran au-dessus tant l’écriture est maîtrisée de bout en bout. Un vrai coup de coeur !

Rendez-vous au 4ème opus que j’attends d’ores et déjà avec impatience !!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

*un grand merci aux éditions Slatkine & Cie et à Marc Voltenauer pour l’envoi de ce sp!