J’ai lu: La tête hors de l’eau de Christophe Barraud

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête hors de l’eau de l’auteur Christophe Barraud. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 144 pages

Maison d’édition: Editions de la Rive

Date de parution (dans cette édition): 2023

4ème de couverture:

Delphine est fière de son travail. Fondatrice d’une agence de voyages prospère, la pandémie stoppe tout ce qu’elle a créé du jour au lendemain, l’enfermant malgré elle dans un rôle de mère au foyer. Les problèmes financiers s’accumulent et la poussent dans une profonde dépression. Une seule thérapie naturelle lui fait désormais du bien: les bains en eaux froides.

Mais tout s’effondre à nouveau lorsqu’un homme de son groupe ne revient pas sur la plage. Un homme en partie responsable de sa déchéance.

Mon avis: 

Suisse, de nos jours.

Un court polar diablement efficace où nous allons suivre un groupe de nageurs en eau froide, « les givrés » et plus particulièrement Delphine, jeune femme tentant de remonter la pente suite à un burn-out et des ennuis pécuniaires dus à la pandémie du Covid.

Lorsque Jacques, l’un des membres du groupe, perd connaissance lors de l’une de leur baignade hivernale dans le lac et décède, la police a vite fait le rapprochement entre cette mère de famille d’apparence sans histoires et la victime qui travaillait pour l’Etat.

Delphine s’enfonce dans ses mensonges, n’arrivant plus à assumer la garde de sa fille ni le regard accusateur de son mari.

La tension monte tout au long de l’histoire et le final est original et plutôt machiavélique, même si l’avais en grande partie deviné.

Christophe Barraud aborde le sujet des travailleurs indépendants dont les finances ont beaucoup souffert lors de la pandémie et qui ont manqué d’aide de la part de l’Etat, les abandonnant en situation de précarité. De plus, j’ai trouvé intéressant d’aborder le thème du burn-out qui est une maladie à ne pas prendre à la légère.

Un roman qui a bien mérité son prix de « polar de la Rive »!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Une folie meurtrière de P.D. James

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une folie meurtrière de l’autrice P.D. James.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 315 pages

Maison d’édition: Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 1988

4ème de couverture:

Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, centre de psychothérapie des beaux quartiers de Londres, a été assassinée dans la salle des archives médicales. On la trouve au milieu des dossiers éparpillés, un burin en plein coeur et, sur la poitrine, une monstrueuse sculpture fétiche… Le commissaire Dalgliesh se fait, par son amour du détail, le complice de P.D. James et de son écriture stratégique pour créer le coup de théâtre de la révélation finale. La plus froide raison se laisse entraîner dans l’engrenage de la folie la plus meurtrière…

Mon avis: 

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de P.D. James et j’avoue que pour les vacances j’avais bien envie de lire une relique de ma pile à lire et renouer avec les romans policiers (ce qui change des thrillers).

Dans ce roman, se passant dans un centre de psychothérapie de Londres, nous suivons les employés dudit centre qui sont tous considérés comme suspects lorsque la directrice administrative est retrouvée assassinée. 

Comme vous l’avez donc deviné, il s’agit donc d’un huis-clos ou peu s’en faut. 

L’inspecteur fétiche de P. D. James, Adam Dalgliesh, va donc devoir interroger tous les employés et peu à peu comprendre les mobiles de chacun. 

Je pense que le point faible de ce livre est que le rythme est relativement lent et la multitude de personnages intervenant dans l’histoire fait que j’ai été plus d’une fois perdue au milieu de tous ces noms et prénoms à retenir. 

L’autrice réussit néanmoins à tisser une intrigue qui tient la route, bien que j’avais plus ou moins deviné la finalité de l’enquête. Cependant, j’ai tout de même eu du plaisir à retrouver la plume résolument moderne de l’autrice de par les sujets qu’elle aborde (la sexualité, la santé mentale, la précarité..). N’oublions pas que ce roman a été publié en 1963, l’autrice avait 43 ans. 

Rien que pour les thèmes plutôt culottés abordés, ce roman vaut la peine d’être découvert car plus qu’un roman policier, il s’agit surtout d’une critique acerbe de la bonne société londonienne, emplie de faux-semblants.

Ma note:  ♥♥♥

[SP] J’ai lu: Witch Hunt, la chasse aux sorcières d’Olivia Gerig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Witch Hunt, la chasse aux sorcières de l’autrice Olivier Gerig que j’ai eu la chance de recevoir en SP de la part des Editions Romann.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 486 pages

Maison d’édition: Les Editions Romann, collection MystER

Date de parution (dans cette édition): Avril 2023

4ème de couverture:

Alors qu’un couple va y célébrer son mariage, les cadavres de deux adolescents sont découverts sur des bûchers dans la cour du château d’Avully à Brenthonne. La mise en scène macabre rappelle la sombre époque de l’inquisition et de la chasse aux sorcières. Appelée en renfort par le procureur de Thonon, la capitaine Aurore Pellet de la police judiciaire d’Annecy va se lancer dans une enquête difficile, la confrontant aux fantômes du passé, à sa propre condition de femme et aux dérives de la société d’aujourd’hui, aux frontières du virtuel, du réel et du paranormal.

Mon avis: 

Je découvre avec bonheur la plume d’Olivia Gerig avec ce roman qui m’a tout de suite fait envie de par son sujet (et on en parle de cette couverture  magnifique??).

Dans ce roman, la capitaine de police Aurore Pellet va devoir faire face à une enquête compliquée à cheval entre la France et la Suisse. Une affaire qui la touche particulièrement car des cadavres d’adolescents ont été retrouvés brûlés, dans un simulacre de mise à mort comme au temps des chasses aux sorcières. Très vite, Aurore va comprendre que le temps presse et que d’autres jeunes personnes sont en danger.

J’ai aimé le fait que l’autrice mêle passé (1986) et présent (2016) pour tisser la toile de son intrigue.

En effet, celle-ci mêle habilement croyances anciennes – les sorcières – et des problématiques bien actuelles comme le fait que les adolescents s’isolent de plus en plus derrière leurs écrans, devenant malgré eux du gibier potentiel pour des personnes malveillantes.

Aurore Pellet va devoir redoubler d’intelligence et de perspicacité (bien entourée par son équipe) pour découvrir qui se cache derrière ces meurtres sordides.

J’ai aimé le personnage d’Aurore, qui, bien que passionnée par son métier, essaie de ménager un peu d’ espace pour sa relation amoureuse avec Jules, qui travaille lui aussi pour les forces de l’ordre. Difficile de concilier les deux, surtout quand vie privée et vie professionnelle se mélangent, floutant la frontière entre les deux. Cela rend le personnage d’Aurore d’autant plus crédible car en tant que femme il est parfois difficile de faire ses preuves (surtout dans des métiers majoritairement masculins) et d’oser se mettre en avant auprès de sa hiérarchie. De ce fait, Aurore essaie de ne jamais montrer un signe de faiblesse et s’implique à 1000% dans son enquête pour que rien ne puisse lui être reproché. 

J’ai trouvé également que tous les dialogues étaient bien écrits, ceux-ci sonnaient justes et pas comme des répliques bateau.

Un roman qui ne se borne pas à une simple enquête car il aborde des thèmes très forts comme le suicide, la dépression mais également la place de la femme dans la société… avec finesse et d’intelligence. 

Olivia Gerig nous entraine dans une enquête riche en rebondissements, dont les chapitres plutôt courts renforcent le sentiment d’urgence.

Witch Hunt est un très bon roman policier, qui bénéficie de personnages riches en couleur et attachants et d’une intrigue en béton.

J’ai vraiment envie de découvrir les romans précédents de l’autrice étant donné que la capitaine Aurore Pellet est un personnage récurrent!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux Editions Romann pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le dernier souffle du Laret de Noémie Charmoy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le dernier souffle du Laret de l’autrice Noémie Charmoy que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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le dernier souffle du laret

Nombre de pages: 256 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2023

4ème de couverture:

9 octobre 2015. Les terres détrempées de Chesard, petit hameau broyard d’apparence ordinaire, sont le théâtre d’une macabre découverte. La journaliste Claire Alderman, originaire de la région, est retrouvée sans vie. Sa mort n’est pas le fruit du hasard, et bientôt, tous les regards se tournent vers la police. Qui a pu ôter la vie à une jeune femme talentueuse et appréciée de tous ? Esther Notari, l’une des policières en charge de l’enquête, se rend à l’évidence : un secret peut en cacher un autre, et la rédemption est parfois chose difficile à atteindre. Rongée par de vieux démons et devant composer avec son nouveau binôme, la très lisse Delphine Vaucher, Esther devra faire des choix cornéliens. L’occasion pour la femme de loi de remettre de l’ordre dans sa vie qui lui échappe.

Mon avis: 

Il s’agit du premier roman d’une autrice pour le moins prometteuse. 

Une intrigue bien ficelée et plausible, des personnages attachants, des dialogues bien léchés… nous avons là le cocktail parfait pour un bon roman divertissant.

Le roman prend place dans la Broye, région du canton de Vaud que je connais assez peu. L’autrice en fait quelques descriptions utiles à l’histoire mais sans que cela en parasite le rythme.

Le personnage principal, Esther Notari, est une policière hantée par son passé, qui fait le vide autour d’elle pour se protéger. Elle fonce souvent tête baissée, se fiant à son intuition et on sent qu’elle est souvent à fleur de peau. Delphine Vaucher, sa nouvelle coéquipière, s’en prend plein la tête à chaque fois qu’elle ouvre la bouche mais elle tient bon. C’est la force calme du duo, elle arrive à synthétiser les informations et à faire avancer l’enquête tout en  gérant l’impulsivité de sa collègue Esther. Finalement, les deux femmes sont plutôt complémentaires, malgré une flagrante incompatibilité de caractère.

La force de ce roman est surtout dans les personnages imaginés avec soin dans lesquels nous pouvons nous reconnaître. L’intrigue, bien que bien pensée, est somme toute assez simple mais c’est tout ce qui est autour qui fait que l’on n’a pas envie de lâcher ce livre avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Il s’agit d’un roman policier taillant une part belle aux rapports humains et non d’un thriller, d’ailleurs.

Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture et je lirai avec grand plaisir les prochaines parutions de Noémie Charmoy!

Ma note: ♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le baiser de Jason de Laurent Scalese

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Le baiser de Jason de l’auteur français Laurent Scalese.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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le baiser de Jason

Nombre de pages: 391 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2006

4ème de couverture:

Avis de tempête à la brigade des Stups : la  » Grande Bleue « , redoutable drogue synthétique, vient de faire une nouvelle victime en la personne de Laure Anthony, vedette du show-biz. Or, les enquêteurs retrouvent, quasiment au même moment, le cadavre d’une passeuse dans un hôtel de banlieue. Pour le commissaire Eric Vidal ces actes barbares portent la signature de Jason, mystérieux trafiquant de drogue sadique et imprévisible. Bien décidés à démasquer ce monstre au plus vite, Vidal et ses hommes se lancent alors dans un machiavélique jeu du chat et de la souris. Une visite violente et dévastatrice dans les coulisses du vice et du 36, quai des Orfèvres.

Mon avis:

Un roman qui de prime abord ne m’aurait pas forcément intéressée car les histoires de trafic de drogues ce n’est pas trop ma tasse de thé (sans mauvais jeux de mots).

Cependant, lorsque j’ai dû préparer ma pile à lire pour mes vacances à la mer, je me suis dit qu’un petit thriller ça passait toujours bien, d’autant plus que celui-ci traînait dans ma pile à lire depuis bien trop longtemps (j’ai même un peu honte).

Le commissaire Vidal, en charge de l’enquête sur ce trafic de drogue – une drogue d’un tout nouveau genre, la Grande Bleue – et les meurtres reliés, est très attachant. J’ai aimé son équipe également et à chaque fois c’était un déchirement de penser que l’un d’entre eux était certainement un traitre. J’ai adoré l’amitié entre Vidal et Pelletier, son coéquipier. Pelletier est toujours là pour épauler son collègue et l’éloigner de ses démons, d’autant plus depuis la mort de la fille de Vidal. Deuil qui l’a laissé ravagé de chagrin et faible face à la bouteille qui lui permet d’oublier sa détresse. 

On est très vite mis au parfum avec une passeuse froidement exécutée par le fameux Jason – trafiquant sans pitié -, dont on ignorera jusqu’à la fin l’identité, même si l’auteur nous lance sans arrêt sur de fausses pistes, procédé hyper efficace et qui rend d’autant plus intéressante l’enquête car on pense à chaque fois avoir la réponse et… non!

Je ne connaissais pas du tout la plume de l’auteur et je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surprise. Le style est moderne, percutant. 

Bref, vous l’aurez compris, nous avons là tous les ingrédients réunis pour avoir un bon thriller; pas mal de sang, des interventions musclées, une équipe soudée (quoique), un rythme effréné et surtout une résolution d’enquête qui tient la route et pas du tout téléphonée.

Je me suis régalée!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Larmes de renard de Matteo Salvadore

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Larmes de renard de l’auteur suisse Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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larmes de renard

Nombre de pages:  341 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): février 2022

4ème de couverture:

Il pleut à verse lorsqu’on découvre le cadavre d’un renard éviscéré, cloué sur la porte d’une maison en lisière de forêt. Non loin de là, un corps humain carbonisé gît entre les arbres. L’inspectrice principale de la nouvelle brigade criminelle veveysanne, Maude Colomb, est chargée de l’enquête. Alors que les agressions se répètent, Maude et ses agents réalisent que ces crimes sordides sont liés à une ancienne affaire classée dont personne ne veut plus entendre parler.
 
Entre Jongny, Villeneuve et Corbeyrier, le premier roman de Matteo Salvadore nous entraîne dans une intrigue sombre et captivante qui redonne une voix à celles qui ont trop longtemps été réduites au silence.

Mon avis:

J’ai adoré la lecture de ce roman qui m’a vraiment emportée dans le tourbillon de son intrigue. 

Le personnage principale, l’inspectrice Maude Colomb, est très attachante et son équipe l’est tout autant. L’auteur a vraiment su doser les moments de discussions « chill » entre collègues et les moments d’action. On apprend à connaître les différents membres de l’équipe de Maude Colomb ce que j’ai trouvé très appréciable. J’aime avoir la sensation que les personnages continuent à vivre entre les pages.

Le seul défaut que j’ai remarqué, est qu’il est spécifié une bonne dizaine de fois que l’inspectrice touche ses cheveux, qu’elle fait sa queue de cheval ou qu’elle la défait, ce que j’ai trouvé un peu étrange. Je pense que par là l’auteur voulait nous faire comprendre qu’elle était mal à l’aise ou alors c’était juste pour mettre en valeur ses cheveux, je ne sais pas ;-).

Les dialogues sonnent bien et naturels, j’ai trouvé qu’ils étaient très crédibles.

L’alternance de temporalités entre 1991 où une jeune fille a disparu et de nos jours où des crimes atroces sont commis rend le tout très dynamique et j’ai fait des suppositions sur les potentiels coupables avec beaucoup de plaisir. 

De plus, on a aussi des flashbacks relatant le passé de Maud Colomb quand elle faisait partie d’une unité spéciale en mission dans un pays en guerre, ce qui permet de mieux appréhender son personnage et comment elle a appris à de défendre et se battre comme elle le fait. C’est une femme forte et déterminée qui impressionne et fait l’admiration de ses collègues. J’ai aimé le fait que la plupart des protagonistes du roman soit des femmes, c’est un livre très engagé niveau féminisme de par les thématiques qu’il aborde. 

L’ambiance un peu renfermée des petits villages de campagne est bien retranscrite, on sent que les gens ont envie de rester entre eux et que la police ne se mêle pas de leurs affaires.

On ne ressent pas du tout la jeunesse de l’auteur (il est né en 2001) dans ce livre que j’ai trouvé très abouti et vraiment mature pour un premier roman.

Une écriture fluide et de chouettes protagonistes, une intrigue intéressante et fouillée, que demander de plus? Une nouvelle enquête de Maud Colomb pardi! 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Disparues de S. J. Watson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Disparues de l’auteur anglais S. J. Watson.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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disparues

Nombre de pages:  448 pages

Maison d’édition: Sonatine

Date de parution (dans cette édition): 8 avril 2021

4ème de couverture:

Traumatisée par son passé, Alex Young souffre d’amnésie partielle. Pour mieux se reconstruire, elle se consacre corps et âme à sa nouvelle vie de réalisatrice. Après un documentaire sur les prostituées d’Amsterdam, elle est de retour en Angleterre avec un nouveau projet : montrer la vie quotidienne d’une petite ville durement frappée par la crise. Blackwood Bay, où elle a vécu quand elle était jeune, semble l’endroit idéal. Hier cité touristique florissante de bord de mer, c’est aujourd’hui une ville fantôme, hantée par la disparition d’une adolescente dix ans plus tôt. Alors qu’elle essaye d’en savoir plus sur cette étrange histoire, Alex va se heurter à un mur de secrets et de non-dits. Elle va devoir raviver la mémoire collective, tout autant que ses souvenirs enfouis, pour enfin lever le voile sur une vérité qui laissera le lecteur sans voix.

Mon avis:

L’ambiance est sombre et poisseuse, dès le début on sent que quelque chose cloche dans ce petite village de bord de mer. On suit donc Alex, qui revient dans la région de son enfance pour y tourner un documentaire sur les gens du coin, tout en s’intéressant à des disparitions suspectes de jeunes filles.  

Là-bas, tout va lui rappeler le drame qui l’a fait s’enfuir et tout quitter des années auparavant, se faisant passer pour morte. 

Le scénario de départ était alléchant mais j’avoue que j’ai trouvé ce roman un peu long et lent, j’ai mis du temps pour me mettre dans l’histoire et comprendre vraiment ce qu’il se passait.

Alex était vraiment énervante, elle se fait si facilement rouler dans la farine. Peu à peu, la lumière se fait et elle se rappelle de son passé mais ses démons sont-ils vraiment derrière elle? 

Ce qui m’a un peu dérangée dans ce roman somme toute plutôt intéressant quand même, c’est que l’auteur élude pas mal de points et certaines choses ne sont pas expliquées. Donc j’ai eu l’impression que certaines actions des personnages étaient juste là pour faire du remplissage plus que pour servir réellement le récit. 

On alterne les chapitres avant/aujourd’hui, ce qui nous permet de comprendre un peu plus ce qu’il s’est passé dans ce village des années auparavant. 

L’ambiance humide et salée due aux embruns de ce village côtier est vraiment bien décrite, S. J. Watson a le don pour nous mettre dans l’ambiance. 

L’intrigue est bien pensée mais pas tout à fait cohérente à mon avis sur certains aspects. L’auteur a pris des raccourcis et a choisi parfois la facilité. De plus, j’aurais aimé que le personnage d’Alex soit plus abouti et qu’on arrive à plus s’attacher à elle ce qui n’a pas été mon cas.

Bref, un livre qui aurait pu être vraiment génial si certains points avaient été plus travaillés, mais ce n’est que mon humble avis et je suis loin d’être experte en la matière 😉

Ma note: ♥♥♥


J’ai lu: Les poupées d’Alexis Laipsker

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les poupées de l’auteur français Alexis Laipsker. Il s’agit de son troisième roman après « Et avec votre esprit… » et « le mangeur d’âmes ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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les poupées

Nombre de pages:  397 pages

Maison d’édition: Michel Lafon

Date de parution (dans cette édition): 10 février 2022

4ème de couverture:

 » Ils diront que je suis fou. Que je tue pour jouer.
Vous seuls connaîtrez mon secret. Mais êtes-vous prêts ?
Jouez avec moi ! « 
Une voyante en crise.
Un flic bourru comme on n’en fait plus.
Une jeune psy à qui on ne la fait pas.
Une série de meurtres à la mise en scène macabre.
Une course contre la montre terrifiante.

Mon avis

J’avais été assez déçue par la résolution de l’enquête de son premier roman (Et avec votre esprit…), j’avais trouvé qu’il manquait pas mal d’éléments et pas mal de choses n’étaient pas bien expliquées.  Le mangeur d’âmes m’avait par contre beaucoup plu car je l’avais trouvé beaucoup plus abouti. 

Celui-ci est un peu un mélange des deux. 

Si dans les autres romans de l’auteur on retrouvait des personnages plutôt attachants, ici j’ai eu pas mal de difficultés à apprécier les protagonistes. Déjà Venturi, un flic un peu teigneux et sexiste, rempli de préjugés, un flic à l’ancienne. Un peu la caricature du policier brut de décoffrage mais qui a quand même un grand coeur et qui s’investit à fond dans son métier qui est toute sa vie.

Ensuite, la psychologue assignée à travailler avec lui, Olivia Montalvert, est une jeune femme qui se fait surnommer « menthe-à-l’eau ». Alors franchement j’ai trouvé que ça ne fait pas très sérieux de se faire surnommer ainsi, même (et surtout) si cela rappelle la couleur de ses yeux. J’ai trouvé cela un peu déplacé dans le cadre d’une enquête sur un serial killer. Cependant, une fois passé cet aspect un peu cul-cul de son petit nom, j’ai trouvé que c’était un personnage plutôt intéressant, une jeune femme intelligente qui est d’une grande aide pour résoudre l’enquête. Pas facile de s’imposer dans un milieu majoritairement masculin ! Mais elle ne se fait pas marcher sur les pieds, pas même par Venturi. Leur duo fonctionne bien!

L’enquête en elle-même est captivante mais j’avoue avoir trouvé assez rapidement qui était le coupable et cela m’a un peu déçue car j’aime être surprise. J’avais déjà lu des romans avec des fins un peu similaires donc j’ai trouvé que cela manquait un poil d’inventivité et d’originalité, même si le roman était très bien écrit et que cette fois il ne manquait aucun élément nous permettant de recouper tous les événements.

Les chapitres sont courts et j’adore ça quand il s’agit de thrillers car cela fait monter la tension.

Alexis Laipsker sait ménager son suspens et c’est pour cela que je continuerai à acheter ses livres, même si pour le moment le mangeur d’âmes reste de loin mon préféré 🙂 

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Restez chez vous de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Restez chez vous de l’auteur suisse Nicolas Feuz. Ce roman a été écrit au début de la pandémie du Covid-19 et avait été offert (au rythme d’un chapitre par jour) sur le Facebook de l’auteur. J’avais commencé à le lire d’ailleurs sur cette plateforme mais quand je l’ai trouvé en librairie je l’ai tout de même acheté pour pouvoir le terminer et surtout afin de pouvoir le ranger ensuite dans ma bibliothèque à côté de tous les autres livres de l’auteur 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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restez chez vous

Nombre de pages:  277 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 27 mai 2020

4ème de couverture:

« Restez chez vous ! Pendant des semaines, je suis resté confiné, comme vous. Passée ma gestion par télétravail des affaires courantes au Ministère public de Neuchâtel, j’ai voulu imaginer ce que pourrait être un polar écrit sous confinement. J’ai décidé de vous l’offrir. »
Nicolas Feuz

Aux premiers jours de l’épidémie de Coronavirus, le procureur Feuz a relevé le défi d’écrire un polar en temps réel, sous forme de feuilleton quotidien. Deux ou trois chapitres chaque jour, dans la pure veine du roman de genre.
Voici enfin le livre de cette expérience inédite.

Une maladie mystérieuse paralyse l’Europe. La survie du monde dépend de l’enquête d’un journaliste têtu, à la recherche du patient zéro, et de l’investigation d’une inspectrice de police obsédée par des disparitions d’enfants. Et si les deux se rejoignaient ?
Une histoire effroyable où la Suisse est l’épicentre d’une contamination planétaire.
Aussi effrayant qu’irréel. Tellement vrai. Du Feuz à l’état brut. Le livre événement de 2020.

Mon avis:

Ce roman, dont les chapitres sont très courts, nous entraîne dans une ronde étourdissante dont on ne peut pas ressortir indemnes. 

Un virus dont le patient zéro est en Suisse, commence à décimer la population mondiale. Un virus qui se répand hyper rapidement et qui est mortel.

On suit d’un côté Arnaud Fournier, qui est un journaliste et qui veut mener sa petite enquête pour comprendre d’où vient ce virus et ce qui l’a causé. Il cherche l’article qui fera sensation. 

De l’autre côté, on suit l’inspectrice Laure Granello, complètement obsédée par une affaire de bébés disparus, dont l’enquête va la lancer sur la piste de trafiquants en tous genres. 

J’ai trouvé ces deux personnages intéressants et bien construits, on les sent vraiment passionnés par leur métier et aussi un brin névrosés, ils vont trop loin, dépassent les limites, sont borderline (comme souvent chez Nicolas Feuz). 

L’intrigue est bien menée, les chapitres sont comme dit plus haut très courts et se terminent souvent par une phrase d’accroche qui donne envie d’en lire encore un et encore un et… bref vous avez compris. 

L’ambiance est pesante, anxiogène. D’autant plus que nous sommes réellement en plein dans une pandémie mondiale (même si ca commence enfin à se calmer gentiment), ce roman joue avec nos peurs les plus profondes. Toute la partie sur les disparitions de bébés m’ont particulièrement touchée et j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire!!

Bref, un très bon roman qui va très certainement vous tenir éveillés tard la nuit ou tôt le matin, c’est selon 😉

Nicolas Feuz nous prouve encore une fois qu’il est passé maître en thrillers stressants et vraiment bien ficelés. J’ai trouvé incroyable qu’il arrive à écrire un roman si rapidement sur le sujet de la pandémie.

Une suite est déjà parue, « le calendrier de l’après », que je pense lire dans les prochains mois.. ça promet d’envoyer du lourd! J’ai hâte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Une famille presque normale de M. T. Edvardsson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une famille presque normale de l’auteur M. T.  Edvarsson que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Pocket dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021, concours pour lequel j’ai eu la chance d’être choisie pour faire partie du jury :-). C’est d’ailleurs ce roman qui a gagné le prix dans la catégorie roman étranger. Bravo !

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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une famille presque normale

Nombre de pages: 624 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2020

4ème de couverture:

Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.
Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…

Mon avis:

Ce roman est scindé en trois parties contées à tour de rôle par le père, la mère et la fille de la famille Sandell. 

Tous trois racontent la même histoire, mais de leur point de vue, avec à chaque fois des éléments en plus qui font à la fin que le puzzle de l’intrigue est complété. 

Un homme est retrouvé mort et très vite, Stella, la fille, est suspectée du meurtre. Commence alors un chassé-croisé pour comprendre ce qu’il s’est passé. 

Ses parents, Adam et Ulrika, ne peuvent pas croire qu’elle soit coupable, il y a forcément un malentendu, un complot.

Cette famille qui donnait l’apparence d’être presque parfaite, le père pasteur, la mère avocate… Et pourtant ce n’était pas la réalité car on découvre très vite que Stella n’est pas vraiment la fille parfaite dont ses parents avaient rêvé. Elle est colérique, violente parfois et sujette à des crises difficiles à gérer. Leur quotidien est souvent pénible et la famille manque globalement de communication, chacun s’enferme un peu dans sa bulle. 

J’ai aimé avoir les différents avis des protagonistes, connaître le pourquoi du comment de leurs actes, le père qui va tout mettre en œuvre pour désigner un(e) autre coupable en agissant de manière inconsidérée et la mère qui va plutôt tout faire pour innocenter sa fille, quitte à être hors-la-loi.

Ce roman met en exergue le fait qu’on ne sait jamais vraiment ce qu’il se passe chez les autres, malgré une apparence parfaite. Les gens qui n’ont jamais un mot plus haut que l’autre en société cachent souvent des tempéraments bien plus agités dans la sphère privée.

Le père et la mère vont également découvrir un aspect de leur moitié dont ils ignoraient tout. Adam est bien moins mesuré qu’il n’en a l’air et se maîtrise difficilement dès que sa famille est mise en cause. Ulrika, quant à elle, se réfugie dans le travail et se met en mode « maman-louve » pour protéger sa fille, que celle-ci soit coupable ou non. Elle est d’ailleurs la seule qui ne serait pas vraiment étonnée si Stella était coupable mais elle ne la laisse pas tomber pour autant. Elle se sent d’ailleurs coupable de n’avoir pas su voir la détresse de sa fille, de n’avoir pas assez parlé avec elle. Elle a l’impression d’avoir raté son éducation. Encore la fameuse culpabilité des mères 😉

Adam, lui, perd plus facilement les pédales, il n’a rien vu arriver, rien compris. Dans sa tête, sa fille est passée de petite fille à jeune femme accusée de meurtre et lui vit toujours dans le monde des Bisounours. Il tombe des nues.

C’est également la descente aux enfers de toute la famille, car Stella est très vite incarcérée et malgré le fait que ses parents clament son innocence, ils sont très vite pointés du doigt et évités, même par leurs amis. 

Bref, j’ai vraiment aimé le fait qu’on se focalise vraiment sur les réactions des membres de la famille et leurs interactions. L’enquête en devient même un peu secondaire.

Ce roman est une petite brique de plus de 600 pages mais je l’ai dévoré en deux jours à peine. 

Inutile donc de vous dire que c’est sur ce roman que mon choix s’était porté pour le prix des nouvelles voix du polar pour la catégorie roman étranger et j’avoue avoir été ravie d’apprendre qu’il avait gagné le prix 🙂 

C’est vraiment mérité car l’intrigue est menée d’une main de maître de bout en bout et tout est clair comme de l’eau de roche à la fin du roman, fin que je n’avais pas vue arriver. 

Chapeau!

 

Ma note: ♥♥♥♥♥